Fêlé de pus et de rides sombres
L'ivrogne décompte les ombres
Remet son bouchon dans les ordres
Et décide de rester sobre
Pour une journée ou une heure
Voir le monde qui tourne au beurre
Et voir le kaléidoscope
Des mots fous, fumer un clope
Les démons de l'aube froide
Lucide et mortelle illusion
Tourmentent le pauvre malade
Et le réduisent en dépression
Sauve-toi, ivrogne sobre
Fuis les vices de la dérobe
Cours et retire ta robe
Tes yeux sont morts comme une autre aube
02/01/2015
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire