lundi 30 mars 2015

Paris

Paris, l'été
Cheminer dans les rues
Le soleil brûlant par degrés
Les ingénus
Passant entre les voiles de lumière
Témoins d'un autre monde
Approcher un univers
Entre l'architecture et les mèches des déesses blondes
Passant leur chemin de leur talons haut
Et de leur air supérieur
Comme si, humain, on ne pouvait que rêver de dénuder leur haut
Et garder le bas comme une oeuvre
D'art sculpté par une main divine
Celle de la nature
Et des verre de vin rouge dans l'après midi
Des jours post-biture
Le goût d'un café noir
Et pour certains, une clope
Relève les espoirs
D'un monde qui s'éclope
Lentement
Comme un chaos cahotant
Brique par brique, se ruine
La condition humaine s'écharpe comme la bruine
Et meurt
Et renaitre dans cent mille ans
Pour ne voir que les pleurs
Des gens d'avant
Des fantômes et autres esprits
Perdus dans Paris
Nostalgique de la cité mère de l'art
Dans la gare St Lazare

30/03/2015

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