dimanche 24 mai 2015

Vue de la fenêtre

Poème écrit le 18 mai et resté dans l'oubli jusqu'à aujourd'hui.

De la fenêtre
Se plantent les êtres
Des esprits volants
Et des enfants

Des paysages fous
Des landes écrasées
Par un dieu trop saoul
Qui s'est enfoncé

Dans la terre molle
D'un continent fier
Reprenant la folle
Descente aux enfers

Du temps et des larmes
Du sang et des flammes
Vue de ma fenêtre
Tombent les peut-être

18/05/2015

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire