Du plomb en or
En cuivre, en argent
Les métaux forts
Et les résidents
Nous voguons tous sur une mer démente
Calme et translucide qui ne laisse pas voir le fond
Dans la tourmente
Et les moments ou l'on apprend à être bons
Nous sommes tous connectés
A ce vortex
Nous nous retrouvons dans la tendresse
Et le sexe
Et les caresses, les boucles brunes
Ou blondes
Les folles nuits de pleine lune
Et les différents mondes
Qui sommes-nous?
Pas des Baudelaire, c'est sur
Toujours plus fous
Toujours plus durs
Sur le pavement aquatique
Nous errons
Entre des lampadaires médusiques
Et la musique des sons
Et nous vaguons à l'âme
Toutes les demi journées
Entretenant la flamme
De l'océan, l'été
27/08/2015
jeudi 27 août 2015
mercredi 26 août 2015
Sourd, muet et aveugle
Sourd, muet et aveugle
Dans la pénombre
Le silence
Rien ne meugle
Rien n'est sombre
Rien n'est transe
On tapotille les murs
Et frolique les ambiances
Sans couleurs habituelles
Sans l'aspect dur
Et rance
Du monde actuel
On réécoute cent fois
Ce qu'on n'écoute pas
On égoutte sa joie
Dans des printemps de rois
Et l'on est
Simplement
Doucement
On nait
26/08/2015
Dans la pénombre
Le silence
Rien ne meugle
Rien n'est sombre
Rien n'est transe
On tapotille les murs
Et frolique les ambiances
Sans couleurs habituelles
Sans l'aspect dur
Et rance
Du monde actuel
On réécoute cent fois
Ce qu'on n'écoute pas
On égoutte sa joie
Dans des printemps de rois
Et l'on est
Simplement
Doucement
On nait
26/08/2015
mardi 25 août 2015
Je n'ai de souvenirs que si j'avais dix ans
Je n'ai de souvenirs que si j'avais dix ans
J'ai encore mes vieux rêves qui viennent dans la nuit
Et s'enroulent autour de mes draps, comme s'il
Fallait que je les retienne tout juste avant
La fin de mes songes, de mes rêves un peu cons
Un peu fous, un peu drôles, si déprimants aussi
Si beaux quand je suis avec toi toute la vie
Si fades quand tu n'es pas partie de mes sons
Je suis rouge et verdâtre dans le cosmos noir
Les étoiles s'apprêtent à partir à la guerre
Et je dors, mon amour, je dors comme un gros loir
Je n'ai de souvenirs que comme si, trop fier
Je m'étais estropié à la guerre de mille ans
Je n'ai de souvenirs que si j'avais dix francs
25/08/2015
J'ai encore mes vieux rêves qui viennent dans la nuit
Et s'enroulent autour de mes draps, comme s'il
Fallait que je les retienne tout juste avant
La fin de mes songes, de mes rêves un peu cons
Un peu fous, un peu drôles, si déprimants aussi
Si beaux quand je suis avec toi toute la vie
Si fades quand tu n'es pas partie de mes sons
Je suis rouge et verdâtre dans le cosmos noir
Les étoiles s'apprêtent à partir à la guerre
Et je dors, mon amour, je dors comme un gros loir
Je n'ai de souvenirs que comme si, trop fier
Je m'étais estropié à la guerre de mille ans
Je n'ai de souvenirs que si j'avais dix francs
25/08/2015
lundi 24 août 2015
Une tortue dans l'espace
Une tortue dans l'espace
Tordue, pleine de spasmes
Naviguait dans l'éternel
Océan de points vermeils
Cherchant sa voie, et son chemin
Trouver un endroit ou être bien
Errant sans répit
Dans l'infini
Elle fuyait sa vie passée
De jeu, de sexe et de fureurs
Elle avait trop joué
Au jeu de la peur
Au jeu des caresses
Sans cesse
24/08/2015
Tordue, pleine de spasmes
Naviguait dans l'éternel
Océan de points vermeils
Cherchant sa voie, et son chemin
Trouver un endroit ou être bien
Errant sans répit
Dans l'infini
Elle fuyait sa vie passée
De jeu, de sexe et de fureurs
Elle avait trop joué
Au jeu de la peur
Au jeu des caresses
Sans cesse
24/08/2015
dimanche 23 août 2015
L'or du vide
L'or du vide
Vibre dans le plein
Déride la limpide
Surface du vin
On se prosterne
Et se prostre
Devant sa lumière terne
Et son rostre
Le son du vide
Egoutte les membranes
Du soi, des rides
Qui se fânent
On s'agenouille
Et s'isole
On fouille
Les folles
23/08/2015
Vibre dans le plein
Déride la limpide
Surface du vin
On se prosterne
Et se prostre
Devant sa lumière terne
Et son rostre
Le son du vide
Egoutte les membranes
Du soi, des rides
Qui se fânent
On s'agenouille
Et s'isole
On fouille
Les folles
23/08/2015
samedi 22 août 2015
Grand-mère
Grand-mère
Et histoires d'enfants
Surveillant les marmots
D'un regard bienveillant
Dans le coma profond
Avant le grand passage
Entendant seulement sons
Et radio-messages
Et moi, je suis si loin
Je ne peux pas venir
Que mes mots portent enfin
De la tendresse
Au revoir, mon ancienne
Conteuse sous parasol
Tachetée de soleil
Au revoir, grand-mère
Vieille comme l'or
C'est le son de la mer
22/08/015
Et histoires d'enfants
Surveillant les marmots
D'un regard bienveillant
Dans le coma profond
Avant le grand passage
Entendant seulement sons
Et radio-messages
Et moi, je suis si loin
Je ne peux pas venir
Que mes mots portent enfin
De la tendresse
Au revoir, mon ancienne
Conteuse sous parasol
Tachetée de soleil
Au revoir, grand-mère
Vieille comme l'or
C'est le son de la mer
22/08/015
vendredi 21 août 2015
L'or est entre nos mains
L'or est entre nos mains
Et coule entre nos doigts
Degage un dou parfum
De feu, ou bien de bois
Il suinte et brule la peau
Des mecreants avides
De le boire comme l'eau
Dans un geste timide
Il passe par la fontanelle
Et par le troisieme oeil
Aveugle les belles
Et les beaux meuglent
On devient fou, comme toujours
De sa lumiere intense
Et on creve dans les jours
De manque de depense
21/08/2015
Et coule entre nos doigts
Degage un dou parfum
De feu, ou bien de bois
Il suinte et brule la peau
Des mecreants avides
De le boire comme l'eau
Dans un geste timide
Il passe par la fontanelle
Et par le troisieme oeil
Aveugle les belles
Et les beaux meuglent
On devient fou, comme toujours
De sa lumiere intense
Et on creve dans les jours
De manque de depense
21/08/2015
jeudi 20 août 2015
Etre un enfant, encore
Etre un enfant, encore
Voir des dragons partout
Se battre jusqu'à la mort
Un bâton dans la main, jusqu'au bout
Courir et trébucher
Tomber comme un idiot
Pleurer un peu, c'est l'été
Apprendre des gros mots
Et parler très très fort
Se faire engueuler
Par des parents crevés
Qui auront un peu tort
20/08/2015
Voir des dragons partout
Se battre jusqu'à la mort
Un bâton dans la main, jusqu'au bout
Courir et trébucher
Tomber comme un idiot
Pleurer un peu, c'est l'été
Apprendre des gros mots
Et parler très très fort
Se faire engueuler
Par des parents crevés
Qui auront un peu tort
20/08/2015
mercredi 19 août 2015
Sur un canoe
Sur un canoë
Une mer plate comme une poêle
Ramant vers l'horizon
Pas de vent, pas de voile
Le soleil couchant
Brûle l'air
Aveugle les gens
Et rougit l'eau, fière
Des phoques se prélassent
Et des poissons sautillent
On se ne se lasse
Pas d'être hors de la ville
19/08/2015
Une mer plate comme une poêle
Ramant vers l'horizon
Pas de vent, pas de voile
Le soleil couchant
Brûle l'air
Aveugle les gens
Et rougit l'eau, fière
Des phoques se prélassent
Et des poissons sautillent
On se ne se lasse
Pas d'être hors de la ville
19/08/2015
mardi 18 août 2015
Paris, la Seine et les serpents
De la route, encore
Et des pavés autour
Une ruelle qui tord
Les promesses de toujours
Sous le pont Mirabeau
On mange des mirabelles
On laisse couler les mots
La Seine est encore belle
Comme une vieille couleuvre
Elle divise Paris
La scinde comme une pieuvre
La ville est bien jolie
Et l'on fume une cigarette
Pour se détruire un peu
Penser aux autres fêtes
Dont on revient plus vieux
Et l'on est encore là
Après toutes ces années
A rimer dans les bras
D'une fille imaginée
18/06/2015
Et des pavés autour
Une ruelle qui tord
Les promesses de toujours
Sous le pont Mirabeau
On mange des mirabelles
On laisse couler les mots
La Seine est encore belle
Comme une vieille couleuvre
Elle divise Paris
La scinde comme une pieuvre
La ville est bien jolie
Et l'on fume une cigarette
Pour se détruire un peu
Penser aux autres fêtes
Dont on revient plus vieux
Et l'on est encore là
Après toutes ces années
A rimer dans les bras
D'une fille imaginée
18/06/2015
lundi 17 août 2015
Ecuador
Je n'ai pas de photo
De tous ces beaux instants
Cassés dans mon cerveau
Une mémoire d'enfant
Un coucher de soleil
Cliché si merveilleux
Une boule vermeille
Par dessus l'eau, le feu
A Puerto Lopez, Cuenca ou Canoa
Dans les sources thermales ou bien dans la selva
Apprenant l'espagnol avec délicatesse
Déambulant avec la famille, sans cesse
Sans cesse dériver sur le globe terrestre
Là ou l'on sait très bien que l'on n'est pas chez soi
Ou l'on est entouré d'autres fous, d'autres êtres
Qui déambulent aussi, de la vie, c'est la loi
Je ne vous oublie pas, pas aujourd'hui, c'est sur
Mes amis et mes joies, mes cris et mes murmures
Ma décadence et ma noblesse en un voyage
Comme tout être humain, je suis fou, je suis sage
Alors fixons le temps
Pendant une écriture
Un poème dément
Du passé au futur.
17/08/2015
De tous ces beaux instants
Cassés dans mon cerveau
Une mémoire d'enfant
Un coucher de soleil
Cliché si merveilleux
Une boule vermeille
Par dessus l'eau, le feu
A Puerto Lopez, Cuenca ou Canoa
Dans les sources thermales ou bien dans la selva
Apprenant l'espagnol avec délicatesse
Déambulant avec la famille, sans cesse
Sans cesse dériver sur le globe terrestre
Là ou l'on sait très bien que l'on n'est pas chez soi
Ou l'on est entouré d'autres fous, d'autres êtres
Qui déambulent aussi, de la vie, c'est la loi
Je ne vous oublie pas, pas aujourd'hui, c'est sur
Mes amis et mes joies, mes cris et mes murmures
Ma décadence et ma noblesse en un voyage
Comme tout être humain, je suis fou, je suis sage
Alors fixons le temps
Pendant une écriture
Un poème dément
Du passé au futur.
17/08/2015
dimanche 16 août 2015
Il était une foi
Il était une foi
Qui soulevait des montagnes
J'avais peur de moi
Et de mes compagnes
Il était une foi
Qui assassinait l'homme
Derrière des voiles
Des trésors, en somme
Il était une foi
Qui venait de toi
De tes yeux siamois
Ton dos iroquois
Il était une foi
Il était une autre
Prise dans mes bras
A qui donc la faute?
Il était une foi
Nos ébats perdus
Revenir chez moi
Du coin de la rue
16/08/2015
Qui soulevait des montagnes
J'avais peur de moi
Et de mes compagnes
Il était une foi
Qui assassinait l'homme
Derrière des voiles
Des trésors, en somme
Il était une foi
Qui venait de toi
De tes yeux siamois
Ton dos iroquois
Il était une foi
Il était une autre
Prise dans mes bras
A qui donc la faute?
Il était une foi
Nos ébats perdus
Revenir chez moi
Du coin de la rue
16/08/2015
samedi 15 août 2015
What a good day
What a good day to be alive
Enjoy a coffee on the beach
Mateando todo el dia, then dive
Where your soul gets rich
Fuck the day to day contradictions
Today is my own dominion
Spirit and soul aligned
Everything shines
Una isla de felicidad
Dentro de un mundo loco
Parando por la humanidad
Que sigue corriendo
Et tout, tout s'illumine
Les couleurs et les sons
Dansent, sonnent les matines
Et tout le reste est bon
15/08/2015
Enjoy a coffee on the beach
Mateando todo el dia, then dive
Where your soul gets rich
Fuck the day to day contradictions
Today is my own dominion
Spirit and soul aligned
Everything shines
Una isla de felicidad
Dentro de un mundo loco
Parando por la humanidad
Que sigue corriendo
Et tout, tout s'illumine
Les couleurs et les sons
Dansent, sonnent les matines
Et tout le reste est bon
15/08/2015
vendredi 14 août 2015
Je suis l'océan
Je suis l'océan
Je vibre sur la terre
Détruis les vies d'enfants
Et pose un feu amer
Un sourire sur les fous qui me testent
La peur dans les yeux des mères
J'ai des milliers de rejetons qui pestent
Contre l'homme trop fier
Qui ruine mon corps
Et souille ma pureté
Qu'ils aillent tous à la mort
J'y veillerai, tu sais.
14/08/2015
Je vibre sur la terre
Détruis les vies d'enfants
Et pose un feu amer
Un sourire sur les fous qui me testent
La peur dans les yeux des mères
J'ai des milliers de rejetons qui pestent
Contre l'homme trop fier
Qui ruine mon corps
Et souille ma pureté
Qu'ils aillent tous à la mort
J'y veillerai, tu sais.
14/08/2015
jeudi 13 août 2015
La mer plate
La mer plate
S'embleute de joie
Quand le ciel fourbe
Lui sussure de sa voix
Des mots d'amour
Elle frémis et vaguelette
Lorsqu'il lui touche l'écume
De ses nuages de brume
Au matin, c'est chouette
C'est toujours
Un peu plus délicat
De faire l'amour à l'eau
On ne le sait pas
Mais elle aime les bâteaux
Et c'est agréable.
13/08/2015
S'embleute de joie
Quand le ciel fourbe
Lui sussure de sa voix
Des mots d'amour
Elle frémis et vaguelette
Lorsqu'il lui touche l'écume
De ses nuages de brume
Au matin, c'est chouette
C'est toujours
Un peu plus délicat
De faire l'amour à l'eau
On ne le sait pas
Mais elle aime les bâteaux
Et c'est agréable.
13/08/2015
mercredi 12 août 2015
Oh I don't know what to do
Oh I don't know what to do
It's been ages, my love
Since I've seen through
The dark, soft vortex of your never ending passion.
Oh, what are we meant to be?
Life is a crushing wave
On which we dance, and see
The infinite power of signs
And words, what do they mean
When a single gaze
Crush anyone's heart away
And drive them through a new phase
Oh, well, let's jump in that water
And get drawn in the current
Of never ending strokes, kisses and flowers
Sounds like a plan.
12/08/2015
It's been ages, my love
Since I've seen through
The dark, soft vortex of your never ending passion.
Oh, what are we meant to be?
Life is a crushing wave
On which we dance, and see
The infinite power of signs
And words, what do they mean
When a single gaze
Crush anyone's heart away
And drive them through a new phase
Oh, well, let's jump in that water
And get drawn in the current
Of never ending strokes, kisses and flowers
Sounds like a plan.
12/08/2015
mardi 11 août 2015
Les amours perdus
Les amours perdus
Sont plus importants que les trouvés
On les a reçu
Au détour d'un quartier
Dans le regard d'une inconnue
Ouvrant les possibilités
Infinies, dans une rue
De Paris. Une fée.
Toutes ces portes sur d'autres vies
D'autres dimensions
Ces caresses qui résident
Dans nos imaginations
Ces flammes et ces bombes H
Qui brûlent dans notre coeur
Les volutes de hasch
Qui détruisent nos peurs
Je me dissolverai
En vous, mesdames
Et messieurs aussi, c'est vrai
Seules comptent nos âmes
Et je me recrée
Dans ces mots
Rien ne s'est passé
C'était beau.
11/08/2015
Sont plus importants que les trouvés
On les a reçu
Au détour d'un quartier
Dans le regard d'une inconnue
Ouvrant les possibilités
Infinies, dans une rue
De Paris. Une fée.
Toutes ces portes sur d'autres vies
D'autres dimensions
Ces caresses qui résident
Dans nos imaginations
Ces flammes et ces bombes H
Qui brûlent dans notre coeur
Les volutes de hasch
Qui détruisent nos peurs
Je me dissolverai
En vous, mesdames
Et messieurs aussi, c'est vrai
Seules comptent nos âmes
Et je me recrée
Dans ces mots
Rien ne s'est passé
C'était beau.
11/08/2015
lundi 10 août 2015
Ecrire
Ecrire, toujours ecrire
Et poser des phases sur un écran
Revenir du monde des rêves, finir
Avec ces mille désirs d'enfants
Les placer sur une feuille
Et les faire vivre un instant
Comme en franchissant le seuil
De la création, en songeant
Laissons les dieux là ou ils sont
Et les démons au même endroit
Centrons notre âme à l'unisson
Et observons Vie dans la joie
Et créons.
Sans arrêt.
Aimons
Inventer.
10/08/2015
Et poser des phases sur un écran
Revenir du monde des rêves, finir
Avec ces mille désirs d'enfants
Les placer sur une feuille
Et les faire vivre un instant
Comme en franchissant le seuil
De la création, en songeant
Laissons les dieux là ou ils sont
Et les démons au même endroit
Centrons notre âme à l'unisson
Et observons Vie dans la joie
Et créons.
Sans arrêt.
Aimons
Inventer.
10/08/2015
dimanche 9 août 2015
Les sirènes de l'extase
Dans un autre temps
Dans une autre époque
Dimension qui s'étend
Au delà des rocs
Nous prenions plaisir
A explorer les champs
Impossibles du désir
Et de l'inconscient
J'étais un rien du tout
Et je m'écorchais, nu
Avec d'autres fous
Soixante-dix crus
C'était la déraison
L'autodépendance
A la dérision
En dehors de France
Les sirènes de l'extase
Tournaient autour de moi
Comme les divins Ases
Au-delà de la joie
09/08/2015
Dans une autre époque
Dimension qui s'étend
Au delà des rocs
Nous prenions plaisir
A explorer les champs
Impossibles du désir
Et de l'inconscient
J'étais un rien du tout
Et je m'écorchais, nu
Avec d'autres fous
Soixante-dix crus
C'était la déraison
L'autodépendance
A la dérision
En dehors de France
Les sirènes de l'extase
Tournaient autour de moi
Comme les divins Ases
Au-delà de la joie
09/08/2015
samedi 8 août 2015
Etre
Sereinement, penser
A la fin des mondes
Du temps, de l'été
Des pauvres secondes
Qui ne sont vraiment qu'une
Suite de bouts si vains
Dansant leur infortune
Et refermant leurs mains
Etre si détendu
Que tout pourrait mourir
On serait rendu
A ne pas en finir
Etre
C'est tout
Fenêtre
De fous
08/08/2015
A la fin des mondes
Du temps, de l'été
Des pauvres secondes
Qui ne sont vraiment qu'une
Suite de bouts si vains
Dansant leur infortune
Et refermant leurs mains
Etre si détendu
Que tout pourrait mourir
On serait rendu
A ne pas en finir
Etre
C'est tout
Fenêtre
De fous
08/08/2015
Rimes océanes
Sur l'océan
Un bâteau dérive
Lentement
Cherche à survivre
Les attaques du soleil
Et de plomb, le sommeil
Les larmes de joie triste
Et la mort, comme un kyste
Grossissant chaque jour
Tout faire pour
Ne pas laisser ses os
Dépérir dans les eaux
Dans le chaos moisi
Des fonds marins
Et puis
Plus rien
07/08/2015
Un bâteau dérive
Lentement
Cherche à survivre
Les attaques du soleil
Et de plomb, le sommeil
Les larmes de joie triste
Et la mort, comme un kyste
Grossissant chaque jour
Tout faire pour
Ne pas laisser ses os
Dépérir dans les eaux
Dans le chaos moisi
Des fonds marins
Et puis
Plus rien
07/08/2015
jeudi 6 août 2015
Brume
Un lampadaire fume
L'homme est en dessous
La pipe dans la brume
Et le brouillard fou
Une ruelle blanche
S'étend jusqu'au bout du monde
Là ou l'on déclenche
Les cataclysmes à la ronde
C'est dans ce marasme inouï
Que l'on se sent hombre
Que l'on se sent infini
Un plus un dans le nombre
Alors, l'homme fini
Son paquet de tabac
Et rentrera chez lui
Au lueurs d'un chez soi
06/08/2015
L'homme est en dessous
La pipe dans la brume
Et le brouillard fou
Une ruelle blanche
S'étend jusqu'au bout du monde
Là ou l'on déclenche
Les cataclysmes à la ronde
C'est dans ce marasme inouï
Que l'on se sent hombre
Que l'on se sent infini
Un plus un dans le nombre
Alors, l'homme fini
Son paquet de tabac
Et rentrera chez lui
Au lueurs d'un chez soi
06/08/2015
mercredi 5 août 2015
Les sou
Les souffles de la terre
Le bitume des villes
Une pauvre grand mère
Broyée par les idylles
De sa jeunesse
Perdue et follement dingue
Des histoires de fesse
Et la gâchette d'un flingue
Sortons une dernière fois
Faisons la fête
D'autres émois
Dans la tête
Et revenons ainsi
Du pays de Morphée
Avec des si
Je serai comblé
05/08/2015
Le bitume des villes
Une pauvre grand mère
Broyée par les idylles
De sa jeunesse
Perdue et follement dingue
Des histoires de fesse
Et la gâchette d'un flingue
Sortons une dernière fois
Faisons la fête
D'autres émois
Dans la tête
Et revenons ainsi
Du pays de Morphée
Avec des si
Je serai comblé
05/08/2015
mardi 4 août 2015
L'or et le cuivre
L'or et le cuivre
Se mélangent dans le sang
Dans les effluves ivres
D'un matin de printemps
Dans les coups de soleil
Et dans les rues de lune
Dans les couleurs vermeilles
D'une autre infortune
Les métaux précieux
Fondent dans les veines
Des enfants des cieux
Des hommes de la Seine
04/08/2015
Se mélangent dans le sang
Dans les effluves ivres
D'un matin de printemps
Dans les coups de soleil
Et dans les rues de lune
Dans les couleurs vermeilles
D'une autre infortune
Les métaux précieux
Fondent dans les veines
Des enfants des cieux
Des hommes de la Seine
04/08/2015
lundi 3 août 2015
Saletés
L'aube
Le soleil pointe
Comme un violeur déchu, fourbe
Et honteux.
Une nouvelle journée commence
Pourrie sous les os
Sous la grande semence
Décharnée, nulle et sans retour
Qui a dit que l'écume était
Une boule de mousse dégueulasse
Qui roule entre les aisselles de l'océan
Et sème sa disgrâce
Quant à la terre, elle
Surface couleur de merde
Elle s'étend sous nos pieds
Et fait parler les merles
Tout autour n'est qu'ordures
Et fumées incongrues
Détournant les structures
D'un capharnaum dans la rue
Sourions
Et prenons la pose
Il faut nettoyer
Ces immondes roses
03/08/2015
Le soleil pointe
Comme un violeur déchu, fourbe
Et honteux.
Une nouvelle journée commence
Pourrie sous les os
Sous la grande semence
Décharnée, nulle et sans retour
Qui a dit que l'écume était
Une boule de mousse dégueulasse
Qui roule entre les aisselles de l'océan
Et sème sa disgrâce
Quant à la terre, elle
Surface couleur de merde
Elle s'étend sous nos pieds
Et fait parler les merles
Tout autour n'est qu'ordures
Et fumées incongrues
Détournant les structures
D'un capharnaum dans la rue
Sourions
Et prenons la pose
Il faut nettoyer
Ces immondes roses
03/08/2015
dimanche 2 août 2015
Oh my sweet candy
Oh my sweet candy
Frolicking around the earth
Like a moon above the sea
Your mouth is all fluff
I love seeing that round
And beautiful pair of eyes
Looking at me, making no sound
Making me want to fly
Oh my sweet candy
I can't wait to see you again
While waiting, I see
A gentle drizzling rain
And I close my two spheres
And dive into the night
Have a good sleep, my dear
Please don't stay out of sight
02/08/2015
Frolicking around the earth
Like a moon above the sea
Your mouth is all fluff
I love seeing that round
And beautiful pair of eyes
Looking at me, making no sound
Making me want to fly
Oh my sweet candy
I can't wait to see you again
While waiting, I see
A gentle drizzling rain
And I close my two spheres
And dive into the night
Have a good sleep, my dear
Please don't stay out of sight
02/08/2015
samedi 1 août 2015
Le silence
Le silence pèse
De ses ailes de pierre
De plomb et de métal fondu, fier
De sa thèse
Il ne reviendra pas
Il est parti toujours
Faire l'amour
Dans les bras
De l'univers
Révolté et révoltant
Qui tourne ses dents
Sur sa mer
Et l'océan, fou de chagrin
Bat la mer, et les vagues
Au large
Des siens
01/08/2015
De ses ailes de pierre
De plomb et de métal fondu, fier
De sa thèse
Il ne reviendra pas
Il est parti toujours
Faire l'amour
Dans les bras
De l'univers
Révolté et révoltant
Qui tourne ses dents
Sur sa mer
Et l'océan, fou de chagrin
Bat la mer, et les vagues
Au large
Des siens
01/08/2015
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