lundi 29 septembre 2014

Somehow

Somehow, after the sun has set
Burning the watery sky
Shades of painful cats meowling and dancing salsa
Can be seen

Somehow, after the world has ended
Exploding like a piñata
You may find candies in the ground
If you look at the right places

Somehow, after your love is left
One can wander in the mist
In a foggy ghost town
And feel that everything's fine

Somehow, after an endless night
When the sun rised over sleepy heads
One can call for freedom
And freedom comes

29/09/2014

dimanche 28 septembre 2014

Dans la nuit

Dans la nuit, les detours obscurs des etoiles voilent le ciel
On n'y voit goutte
Seulement le brouillard et les chats errants qui miaulent de douleur,
La douleur d'être chat.

28/092014

samedi 27 septembre 2014

Medellin

Con tus ojos y tu piel
Con tus piedras y tu boca
No puede estar una otra cosa
Que el destino

Con tus ropas blanca
Y tus labios cobrizos
Me gustaba ser contigo
Por una noche, sola una

Recordare tu cuerpo
Recordare tu alma

27/09/2014

vendredi 26 septembre 2014

J'avais le rêve.

Je suis venu parler de vous,
De toutes ces choses qui ont coulé dans notre cou
De la foi qui soulève – dit-on – des montagnes et transperce les rivières
De ce que l'on pourrait trouver, loin dans l'atmosphère

Lorsque les anges se déchirent et tombent, comme des comètes de poussière
Qui chutent, et chutent et rechutent encore, s'écrasant sur la Terre
Partis du ciel, partis de rien, comme l'écume de notre temps
Horloge immense qui tourne et massacre les bonnes gens

Je suis venu vous parler de l'autre
Ce démon qui casse les hommes, les prend dans leur sommeil pour leur donner des envies de fautes
Qui rampe dans la nuit, profonde et majestueuse, bordée d'étoiles
Une tapisserie antique qui réclame la poésie, derrière le voile

L'omniscience ne s'achète pas, nous devons la conquérir
Demander à Kéther de nous aimer, nous fils de l'homme, filles du sourire
Ceux qui ne renoncent jamais, ceux qui pleurent les disparus
Dans l'attente de les rejoindre, derrière la porte de la vie, qui donne sur la rue

Soyons forts, soyons beau, que pouvons-nous faire d'autre ?
Que pouvons-nous faire de plus ?
Que pouvons-nous tout court ?
Que pouvons-nous ?

J'avais le rêve de l'univers, il reste caché au creux de ma poitrine
J'avais le rêve de l'amour, il reste blotti en mon sein
J'avais le rêve de la vie, qu'elle illumine nos yeux
J'avais le rêve de rêver.

26/09/2014

jeudi 25 septembre 2014

Noche

A donde vamos
Cruzando la tierra
Del norte al sur, somos
Vagabondos, nina

Tengo nostalgia
De tus dulces brazos
De tu boca roja
Del azul de tus ojos

Mirando las estrellas
Arriba de mi sueno
En el cielo negro
De la noche colombiana

25/09/2014

mercredi 24 septembre 2014

De l'énergie cristalline

Lorsque, dans la tourbille
On observe le quartz
Qui vrombit et qui vrille
Au dessus d'une note de café schwartz

Lorsque l'on voit, au creux d'un microstoppe
La nervure perlée des yeux d'une femme
Dont la fatalité n'a d'égal que son attirance pour la musique pop
Une fillette qui vous perce l'âme.

Lorsque ses cheveux ressemblent à des filaments d'or
Ou de blé, bien que la comparaison frôle la classicité
Futile d'un poète des rues de Paris, dans les temps d'ores
Et déjà révoltus. Il fallait y penser.

Lorsque sa bouche, érotisante de velour
Se meut d'une aperture à l'autre, prête à avaler
L'esprit serpentin d'un homme, on en ferait le tour
Qu'on n'aurait pas terminé de vivre.

Lorsque ses fesses se déplacent dans l'atmosphère,
Parfumant celle-ci d'un parfum de rose
Et que ses seins, au goût amer
Décrivent une gnose

Alors, oui, on le sait, que les femmes sont les sens des hommes
Et que même en extraire l'huile ne suffirait pas à recouvrir la gamme des possibles
Palais psilocybins, aux extraits de pomme
Avec lesquels nous pourrions écrire une nouvelle Bible.

24/09/2014

My delicious nightmare

My delicious nightmare
I wish I could say so
When the demons dare
Invade my dreams and go

My adorable "rêve"
Where do you come from?
The abysses of death, or the dreamy land of raves?
I know, I know : When in Rome...

My sweetest pains
Are you disappointed?
Crying over the shame
Of what you have not made?


My lunatic other side
What do thou want from those illusions?
Coming from times to tides
In great horizons?

My lovely cursed cat
Don't you want to run free
On the grey alley that
Cover our fantasies?

Who seeds dreams harvests clouds.

23/09/2014

mardi 23 septembre 2014

Chanson de voyage

Je suis parti de rien
L'histoire d'un sourire
Se fourvoyer dans l'un
De ces onctueux soupirs
Prendre la tangente
Et traverser la route
D'une voie qui serpente
Entre bonheur et doute

Dans les vallées andines
J'ai rêvé les étoiles
J'ai revu Clémentine
Toute nue sous son voile
Entre boue et rochers
Dégringoler de nuit
Enlisé jusqu'aux rais
D'un soleil qui luit

Je n'ai pas encore trouvé ce pourquoi j'étais parti
En fait je ne me souviens plus très bien
En chemin j'ai rencontré la vie
Et touché le divin

Assis sur les trottoirs
Mendiant de pauvres pièces
Grattant sur ma guitare
Observant les déesses
Passer sans un regard
Enivrées de richesses
Je confiais au hasard
La joie d'une vie sans laisse

Dormant dans la poussière
Grelottant dans la tente
Ivre de mauvaise bière
Et de nostalgie lente
Je repensais à elle
Au bonheur d'être libre
Au prix d'une parcelle
De vérité qui vibre

Je n'ai pas encore trouvé ce pourquoi j'étais parti
En fait je ne me souviens plus très bien
En chemin j'ai rencontré la vie
Et touché le divin

Il n'en fallait pas plus
Que de tracer des vers
Sur du papier perdu
Au fond d'une rivière
Comme un chercheur d'opale
Trouvant son doux joyaux
L'encre est le sang vital
Du chercheur de mots

Si un jour on écoute
Ces délicieuses prières
Et si un jour on goutte
Ce nectar doux-amer
Qui brûle dans nos veines
Une force impérieuse
Celle qui nous ramène
A notre enfance heureuse

Sache que je t'attends
A l'un des bouts du monde
Pour s'en aller avant
La fin de cette ronde
Avant que l'on soit mort
Décharnés dans la pierre
Va cueille les trésors
Dont regorge la Terre

Je n'ai pas encore trouvé ce pourquoi j'étais parti
En fait je ne me souviens plus très bien
En chemin j'ai rencontré la vie
Et touché le divin

22/09/2014

lundi 22 septembre 2014

Retour des neiges

En revenant de la neige
De la boue plein les souliers
J'ai ressenti la légère
Touche de tes pieds

Doux comme une pomme happy
La peau fraîche comme l'aube
J'ai vu dans tes yeux le sourire
D'une rose prête à éclore

Ta bouche, cerise sucrée
Avait une touche de baisers
J'y ai donc croqué
Juste pour vérifier

En revenant de mes rêves
J'ai caressé ta cuisse frêle
Afin de te prendre pour élève
Réchauffer mes mains de grêle

En prenant ta taille suave
Au creux des riens
Je sentais ton souffle grave
Porter du bout de tes seins

Le reste ne se dit pas
Envolé dans la buée
Ronds de fumée, de joie
Prairie fine de l'orée

21/09/2014

Los nevados

Walking lonely in the mountain
Watching cow roaming in pain
Muddy boots and wet feet
Feeling alive from altitude's heat

Misty clouds spitting rain
Waterfalls and swampy veins
Scattering the holy lands
Green stripes on greenish hands

Walking alone in the valley
Meditating in the alleys
Made of rocks, mud and water
O thought it couldn't be better

20/09/2014

Pachamama

J'ai vu Pachamama
Sur la côte boueuse
Elle a ouvert ses bras
A la fois noble et gueuse

Elle attendait ainsi
Princesse indigena
Que j'atteigne le lit
De la rivière Inca

Son regard éloquent
Triste, et aussi serein
Profond et pénétrant
Est entré dans le mien

"Reste dans cet endroit
Avec la plénitude
Nous pourrions toi et moi
Vivre la gratitude

D'être un en la montagne
Avec la terre aimée."
Succombant à ses charmes
Je l'avais embrassée.

19/09/2014

Sur la route d'ébène

Sur la route d'ébène
Qui croisait ton ciel
J'ai donné des nouvelles
Aux anges dans l'arène

Dans l'océan cristal
Aux dauphins de diamant
J'ai laissé les aimants
Me glisser sur la toile

Au centre des fusions
D'un volcan dérisoire
J'ai permis aux sitars
De jouer tes chansons

Dans les savanes d'or
Aux reflets encuivrés
J'ai honoré les fées
Du royaume des morts

Dans l'Enfer et l'Eden
Entre folie et foi
Je serai toujours là
Pour soulager ta peine

18/09/2014

mercredi 17 septembre 2014

Salento

Soon, in the mystic misty mountains
I'll wander around, freeing my brain
Letting go the wrong energies
Which saturated my body

Roaming around the cattle fields
Climbing up some steepy hills
Dirty boots and nice coffee
Breathing the air in harmony

Watching the grey clouds playing
Hide and seek in the morning
Chilling at any moment
Re-put oneself in the present

Using the swing in the garden
Acting like newborn children
Stopping the crushing wheel of life
For a moment, having earth as wife

mardi 16 septembre 2014

Sur le chemin des Andes

Organiser ses vues
Sur le chemin des Andes
Tourner dans la demande
D'une vallée émue

Bercé par le soleil
Et le vent amoureux
Vouloir vomir un peu
L'estomac en éveil

Dans les plans de cafés
Et les masures au bord
Le véhicule sort
D'un élan de rosée

Entre les roches grises
Et la verdure douce
Qui se libère et pousse
Dans la vallée sans brise

Une vieille remue
Son étrange liqueur
Une perle de sueur
Glissant sur son front nu

La route est raide et grande
Virages de beauté
Plantation de cafés
Sur le chemin des Andes

lundi 15 septembre 2014

Haikus #2

Well yeah when you lack inspiration, just write a few haikus...

Un petit café
Pour démarrer la journée
C'est original

Just a strong coffee
Taking care of your own self
What a good morning

When you're dazed and lost
Just grab a small, nice, pencil
Write some poetry

Ecrire un haïku
C'est la mort des poésies
C'est bien trop facile

Je suis désolé
D'en être arrivé ici
Demain sera bon

dimanche 14 septembre 2014

14th

Un quatorze septembre
Jour d'une renaissance
Entre la mer et l'ambre
Dans les plaines de France

Un quatorze septembre
Relié à la terre
Dans les braises ou les cendres
Le feu d'une éphémère

Un quatorze septembre
Une fois vous naquîtes
Célébrons cette tendre
Cette belle réussite

samedi 13 septembre 2014

Crois-tu que tu puisses

Crois-tu que tu puisses
Distinguer l'océan
D'une paire de cuisses
Enveloppées d'argent?

Crois-tu qu'il soit possible
D'ouvrir son coeur en grand
Dans un murmure audible
Aux furieux sentiments?

Crois-tu que je pourrais
Réagir à l'attaque
En embrassant, rêver
D'une nouvelle Ithaque?

Crois-tu que l'aube vibre
Assez pour que l'on voie
Le doux vent d'une fibre
Qui découvre le moi?

Crois-tu que l'on puisse être
Doux comme un dieu vivant
Fort sans se soumettre
Au joug du firmament?

jeudi 11 septembre 2014

Airport vibes

Yo, as long as I'm stuck in FT Lauderdale Airport since 11pm until 7am, I guess I shall take some advance on this...

#1

J'aimerais lire dans ses yeux
Apprendre le langage de ses jeux
Croquer en douce dans ses lèvres
M'enivrer d'une suave sève

En parfaite harmonie
Sur la partition de son dos
Ecrire une symphonie
Qui se passerait de mots

Doucement,
Défaire ses vêtement
Découvrir sa peau
Passage vers l'eros

Quand la ville est en coma
Que seuls hurlent les chats
Fusionner dans l'ivresse
D'une partie de fesses

Le soleil, en se levant,
Finit en soupirant
Eclaire les immeubles
N'étant plus vraiment seuls

A la lumière rouge,
Passionnée, d'une lampe
Soudain, plus rien ne bouge
Pas même le temps d'une crampe

Instant éternisé
L'éther dans les étoiles
Sanctifier le voile
D'une nuit partagée

#2

Look, here we are, after all those storms
Safe and sound in different worlds
Seeking new adventures, having to move forward
Isolated and raw, lost in a new hazard

Where did all this go? Has it been thrown away?
Drown in a massive black hole of darkness? Wait,
Here it is, crawling on the street,
No one sees it...

In a foetal position, like a newborn baby
Needing attention, love, and other fantasies
Waiting on other souls
Waiting on other fools

"Take my hand", she said, "Don't stay here,
What is it that you said about having no fears?
Did you betray yourself and all your poetry?
All those beautiful words where just hypocrisy?

You said that you felt love for the very first time
And for that you were glad and stronger than a rhyme
That even if the dust had torn our fates apart
You would remember all, and jump on a new start.

You might have broken me, but I stand up from now
Everything is done, and the past is below
What is expecting us, even if far away
Is worth fighting for it, in our personal way

Now take what's left of you, and stand up on the road
You chosed when you were born, what you have always told
Everyone around, until you felt secure
Writing is salvation, writing is your own cure."

Then she faded away, ready for her own destiny
And the little monkey somehow began to move his feets

#3

Somehow, illuminated by the night, the thoughts are getting darker and darker, and as they turn into those deep horses of the abysses, that english speakers call "Night-mares", they act like strange little faces. Some familiar, some not. They turn and twist around, laughing and howling. The milky way turns around and the grass feels good. Wine and liquor putting peace into the mind. A guitar, a fire and no more than the meadows. The beautiful meadow of some unknown island, where the beat of the reggae dub is making the little crowd moving like one. When some are fighting on the side, and one is overdosing, we move around. We see the pitifulness of existence, bound to a frenetic quest for ecstasy.

Lost paradise. Here it is. We want to dissolve. Dissolve our mind and stop thinking. And for that we use all the available means around : sex, drug, rock n roll as the already old and wrinkled used to say. Now the time is to party harder, stronger. Deep loud bass making our guts move. Containing a vomit, one is trying to talk audibly to a girl he is fancying. Another, 15 or 16 is sleeping on the bushes.

"Is that what we are looking for", she asked? "No" answered he. They escaped and fell on the grass together. The stars were beautiful and moving. Too many shooting stars. Too much booze. It was cold and windy but the warmth of their souls and heart felt connected for a moment. Eternity. That's what everyone is seeking. Eternity and dissolution. He drank one more sip. If we cannot have eternity, let's dissolve into acid.

The stars were moving. It was high tide. The waves of the celestial roof were beautiful. They could see fishes and fishermen, little boats and jellyfishes. They decided to take a swim and jumped over the sky, playing with clouds and asteroids, in total innocence.

11th of september

En attendant les anges
Volants dans l'océan
D'azur et d'un mélange
De doux pressentiments

La foule attend la belle
Afin de se ruer
Sur le dos de leurs ailes
Plumes d'un oreiller

En attendant les anges
On boit dans la patience
Le café, ou l'on mange
Les miettes de science

En attendant la belle
La foule se délier
Dans les vibrations d'elle
Souffle de l'éveillé

mercredi 10 septembre 2014

10th of september

Soon, the world will know
How filled it is by the unfinished flow
Of infinitely small particles, working in cubicles
Like little workers, building up this etheric sense of unity

Her eyes, he thought, her eyes are like the universe,
I could dive in these, drown, and dissolve my consciousness,
Melting, in a beautiful sense of happiness.

She blinked and smiled.
She knew.
She took a sip of her coffee, drinking his soul,
Taking him to the abysses of love...



 Well sometimes there will be more than one...

#Nulle part

En suivant le soleil au bout de l'horizon
Vision bruminescente, folies en néons
Du rouge jusqu'au bleu, irisé de violet,
D'indigo et de feu, étalées, dispersées

Du haut de la falaise, on regarde pensif
Le lever du jour, blême, fort et corrosif
Le ciel est de métal, incisé de cristaux
De nacres en diamants, becs d’agate et d'oiseaux

La forme de son cou qui traînait dans le vent
Les cernes fatiguées d'une nuit sans dormir
La commissure des lèvres en son pli éclatant
Et la joie insensée d'un si parfait sourire

Nulle part nous étions, au creux de l'infini
La terre entière nous servait de doux lit
Le sable froid de l'aube était notre tapis
La vision d'Apollon sous nos eux assoupis

mardi 9 septembre 2014

Haikus

#1

Le café sent bon
Délice de mon matin
Je l'ai savouré

#2

Dehors il fait beau
Je vais aller profiter
De cette journée

#3

Prêt à repartir
Je laisse filer le temps
Sans rien avancer

#4

Paresse et plaisir
L'écume du chaud soleil
Eclabousse l'air

lundi 8 septembre 2014

A journey through stars

The night is bright, a sea of stars is shining, like nails' holes on a thin, old roof. On a subtle plan, souls are journeying through the streams of these reversed abysses. Mine has left its enveloppe during my sleep, and it's moving freely in the universe's shadows, getting rid of the crackling chains of the material world.

After a long swim in the atmosphere, I see a bright, little light. Your soul. It's purple and fragile, with incrustations of variations of red and blue. It's a beautiful, soothing little vortex, where other souls are enjoying this delicious purity. Soulmates.

We know each others from centuries, gathering around the skies to entertain ourselves and learn from each others, and to help each others to grow and join the others in those new, beautiful worlds, free of material conceptions and egos, growing more and more, vibrating more and more intensively. Some of us are slow, so one or two would decide to stay and teach it.

No one is left behind.

I had my teachings. I will try to bring these back to awakening, and remember. Remember that if I feel lonely, I had at least one soulmates which stayed to teach me, and the others are right behind the veil.

So I fall back to earth, in a sweet state of loss and happiness, knowing the way and burying it into this small universe inside my brain.

Intuition.

8 septembre 2014

Sous un soleil d'enfer, les vignes poussent, idiotes
Elles brûlent leur terre, et finiront rougeottes
La poussière et le train forment un doux nuage
Frémissant de la fin d'un illustre voyage

Quand tombera la nuit, les étoiles viendront
Chanteront, obscurcies par l'antique Charon
Ramant auprès des morts, des âmes en suspens
Qui survivent alors, suivant le feu ardent

A Paris la rivière saigne, elle est de cuivre
Un clapotis, la Seine essaye de survivre
Enserrée par les quais, les péniches et les fous
Les éhontés laquais aveuglés parmi nous

Ces éhontés laquais qui meurent de désir
Qui voudraient s'enlacer jusqu'au dernier soupir
Et brûleraient leur paie en s'injectant l'absinthe
Aveuglés par les plaies de leur noir labyrinthe

"Je pars", s'écria-t'elle avant de s'envoler
La jeune demoiselle avait fait fabriquer
Une montgolfière de grande portée
Sans regarder derrière, elle était emportée

Par le grand Sirocco, jusqu'aux doux Alizés
Il n'en fallait pas trop pour joindre les vallées
Il n'en fallait pas trop pour enfin s'arrêter
Il n'en fallait pas trop pour tout laisser aller.

08 septembre 2014

3rd of september

The universe is blinking its eyes each months, revealing to us, here, that we would not be forgotten on the path through eternity.

While the night goes deeper and deeper, a cold breeze strokes my skin, saying words of infinity.
« I am here. », she said. « I won't leave you alone. »

The moonlight was eerie, streets were empty, still I wasn't alone, rocked by my own energy and thoughts, throwing a prayer toward the stars, seeing them moving slowly but surely to their own destruction, creating new etheric lives, balancing themselves into the great one, in a waltz-like movement, the dance of everything…

3rd of september 2014

A small introduction from a big writing experience

Hello everyone, this is Mathieu writing. During a long long time I used to write poetry for myself, sometimes sharing them on random blogs, or just keeping them hidden in a little chest in my bedroom. I, as more and more people do nowadays, went to Burning Man this year. The experience was... Well, everyone has different one, right? Mine was mind blowing, in the first meaning of it. I just found myself knowing that I should go back on writing and stop thinking about the fact people would read and judge it, either positively or negatively. I had the feeling that it was the wrong way of doing it, and after almost three empty years, I wrote some pieces of poetry, just for myself, and I liked it.

I decided to write one poem per day during a year. No shit. No other rule. Burning Man taught me my biggest lesson about art : when you do things, the results might come from an unexpected way. When the supertall man was burnt, the most beautiful scene happened just before me, in the sky : the ashes were blown away by the wind, making a sort of chaotic dance, moving randomly above our heads, being at the first plans instead of the stars.

The volunteers had spent a whole month to build this man and burn it in a huge firework style show, and the most beautiful thing was the side effect, the unexpected part of it. I came back this night, feeling I had a Phd in art which I passed in 1 hour...

 Putting you efforts in it and free my own creativity seems to be lot easier today, because I realized that if you think about what the other people will think about what you've done, you might not create at all. More, they might feel the beauty a different way. They might love some art you don't really care about or hate your favourite piece.

Just do it, then.

One poem per day, no restriction : french, english, spanish, with or without rhymes, with or without shape, happiness, sadness, melancholy, simplicity or complexity.

This project officially begins tomorrow, on the 9th of september. I wrote a couple of things since Burning Man that I would like to share with you now.

Mathieu, 8th of september 2014