samedi 12 septembre 2015

Un nouveau départ

Un nouveau départ.
La fin d'un voyage spirituel.
Au loin, un phare
Illumine l'irréelle
Renaissance d'un homme, d'un corps, d'un esprit.
D'une âme qui, sans répis
A cherché à toucher l'infini
En vain. Enfin, épris d'absolu,
Il tombe dans la noirceur de ses rimes.
Plus loin, plus loin dans l'abîme
Et là, et là ou rien ne semble pouvoir exister
C'est lui-même qu'il a regardé, écouté.
"Sois", dit le géant
Et des cendres rougeoyantes,
Des braises fuselantes
Il s'ouvre grandement
Comme un oiseau de feu
Une lumière dans les yeux
Un cycle se ferme, un autre s'ouvre
Une porte qui montre tout.

09/09/2015

Distorsions

Sur la route, une fois de plus
Le serpent géant s'étendait
Comme un cumulo nimbus
Amoureux dans les nuées
Ténébreuses du ciel, nimbé,
Vautré dans sa lumière
Rouge camaïeutée de fer
Rouillé.
Quand la terre et les cieux forniquent
Copulent et s'unissent au crépuscule
Dans une danse phallique
Et séculière formule
Alors, le coeur, l'esprit, l'âme
S'unissent dans une flamme
Énergétique. Vague de folie joyeuse
Spirituelle danseuse

08/09/2015

lundi 7 septembre 2015

Désirs

[Poème du 28 aout qui avait disparu et inspiré "Poème perdu"]

Les flammes du désir
Surgissent brutalement
Imposant élixir
Brûlant le bas ventre

Des allusions certaines
Et des plans comète
Entre chiens et chiennes
Se mangeant la tête

Et doucement sombrer
Dans le sommeil de plomb
Finir d'espérer

La fin, trésor abscons
Rappelle-moi
Et désire moi

28/08/2015

Age

En retour de voyage
Intérieur, sans âge
Extérieur, en nage
Pas toujours sage
Exprimer sa rage
Sa joie sur une page
Et tourner les mages
Les faubourgs de plage
Se donner un gage
Et être nuage

07/09/2015

Désertique

Un désert plat comme une casserole
Cuisant les femmes et les hommes
Brûlures de glace dans le soir
Au petit matin, c'est la foire

Aux diables et anges qui s'égarent
Et reviendront chaque année
Dans les couleurs intensifiées
Du grand vide : en blanc et noir

06/09/2015

Les décisions du corps

Les décisions du corps
Révèlent la tiers conscience
Perdue dans le confort
Et l'infinie enfance

Elles courent dans la nuit
Elles forment le coeur
Des désirs précis
Des âmes soeurs

Etre ou n'être pas
Plus qu'un point
Plus que rien
Plus que moi

05/09/2015

Surtout être

Surtout être
Et ne pas oublier
De rester conscient
Dans les méandres
Du monde

04/09/2015

J'aime

J'aime

Point.

03/09/2015

Tout bouge

Tout bouge
Le temps simule sa roue
Rouge
Et bleu. Dans l'oubli

02/09/2015

Dehors

Dehors, les gens bougent
Et s'étouffent deux fois
Hors du temps, rouges
Et bleus dans les lois

Situations d'oubli
Et d'être soi
D'être foi
Et vie

Je retourne derrière
Les siphons du temps
Rêve de la mer
Et des gens

01/09/2015

Body talks

Looking around the universe
Putting rhymes in another verse
And crawl into the infinite
In search of something to ignite

Your body is like an ocean
Waving under my endless strokes
My fingers all shivering with passion
And your skin willing to fuck

That(s how we dive into our gazes
Lost, endlessly in a maze
Together, my fear
Forever, my dear

31/08/2015

Blocks

Des blocks, des cubes et du carton
Un SDF regarde l'horizon
Se demande ce qu'il est advenu
Des jours qu'il a vécus

A Barcelone, entre les ruines
Cherchant son amoureuse divine
Buvant bières et fredonnant
Des mélopées dans le présent

Dans la selva subtropicale
Breuvages de bien et de mal
Purger sa vieille mélancolie
Dormir, rêver toute la nuit

Maintenant, dans l'immensité
D'une ville désinfectée
Se meurent bien lentement
Ses souvenirs et son présent

30/08/2015

Solitude

Les routes tordues d'amérique
S'étendent jusqu'à la folie
Infinies destinations, dites
Moi ou est-ici

Partis jusque dans le désert
Le vide rempli de couleurs
Qui caressent et brûlent la chair
Et passent de la joie à la peur

Qui n'a pas connu les étoiles
Dans un ciel obscur
Pointillé, comme une toile
Impressionniste et dure

Celui là ne sait pas
Et ne saura jamais
Ce que c'est que la joie
D'être seul et entier

29/08/2015

Poème perdu

[Ecrit le 07 septembre, le poème ou le moment ayant disparu dans l'univers]

Poème perdu, un moment sombre
Qui tourne et tourne
Au lendemain d'un départ
Qui froisse les décombre
D'adieux pas vraiment sincères
De calins pas vraiment clairs
Et de sourires pas vraiment verts
Au revoir, poème perdu, j'ignorerai toujours
Si tu étais ou si tu n'étais pas
Dans les recoins d'un sac, dans la poussière
Ou dans le monde des idées, fier
Comme un paon-ème

Signé pour le 28/08/2015