J'ai vu des plantassins mourir dans les combats
Et revenir serein d'une autre nouvelle fois
J'ai vu des anges mourir et des demons aimer
Et vouloir se repentir devant l'autel sacre
J'ai vu des morts vivants vivre en s'enamourant
Et des squelettes vouloir se retrouver en francs
Et s'en aller au loin d'une epoque maudite
Portes par un sourire, et par une autre bite
J'ai vu tout ca mon frere, et je ne voudrais pas
En parler un peu trop ou en crier tout bas
28/02/2015
samedi 28 février 2015
vendredi 27 février 2015
Aube
L'aube pointait son doux minois
Teinte de cuivre, d'or, de sang et de toi
L'on n'y voyait que la maison de nos emois
Le froid glace d'hiver et l'oree d'un sous bois
Perlant de sueur, l'herbe rosait le pre du jour
Et le soleil malicieux y faisait son entree
Dans un tableau d'eveil, des corbeaux de charbon
Croassaient, et Corneilles remuaient de bon ton
Nature endormie qui brumissait enfin
Reveil d'une harmonie au creux de nos matins
27/02/2015
Teinte de cuivre, d'or, de sang et de toi
L'on n'y voyait que la maison de nos emois
Le froid glace d'hiver et l'oree d'un sous bois
Perlant de sueur, l'herbe rosait le pre du jour
Et le soleil malicieux y faisait son entree
Dans un tableau d'eveil, des corbeaux de charbon
Croassaient, et Corneilles remuaient de bon ton
Nature endormie qui brumissait enfin
Reveil d'une harmonie au creux de nos matins
27/02/2015
jeudi 26 février 2015
La Paz
Douce Paz, fourmiliere geante
Rouge comme une rousse
Ville demoniaque et grouillante
Paris des Andes, cite en mousse
D'un revers de Boheme
Se perdre dans ses rues
Manquer d'oxygene
En montant au chahut
Sortir dans le quartier
Et voir les alcooliques
Filles se dehancher
Voir leur fesses extatiques
Et revenir malade
Sans force mais serein
D'une ultime balade
La Paz dans les deux mains
Savourer un mate
Et une maraqueta
Un dulce de leche
Le soleil dans les bras
La Paz, rouge comme les briques
Sanglantes d'un mur de violence
Un mystere archaique
Une ville en errance
26/02/2015
Rouge comme une rousse
Ville demoniaque et grouillante
Paris des Andes, cite en mousse
D'un revers de Boheme
Se perdre dans ses rues
Manquer d'oxygene
En montant au chahut
Sortir dans le quartier
Et voir les alcooliques
Filles se dehancher
Voir leur fesses extatiques
Et revenir malade
Sans force mais serein
D'une ultime balade
La Paz dans les deux mains
Savourer un mate
Et une maraqueta
Un dulce de leche
Le soleil dans les bras
La Paz, rouge comme les briques
Sanglantes d'un mur de violence
Un mystere archaique
Une ville en errance
26/02/2015
mercredi 25 février 2015
Hailu de secours - Appolinarites
Haiku de secours
Aurais-Je oublie
D'ecrire ma poesie
Je n'en suis pas sur
Apollinarites
Et sa vie pour ses yeux lentement s'empoisonne
Reve apollinairien d'un vieux chant qui resonne
Et rententit enfin dans des limbes obscures
Comme un enfant de rien, une minute impure
Et son ego brise s'adonnait aux reflux
Voir les choses en elle, peter plus haut que son cul
Apaiser sa douleur et bien la savourer
Car sans peine on n'a rien, on n'a rien a bruler
Et l'on n'est pas vivant, sans peine, ma cherie
Et l'on n'est que poussiere, on n'est pas vraiment vie
Alors doulourait-il et il etait vivant
Pour ses yeux sa vie poisonnait lentement
25/02/2015
Aurais-Je oublie
D'ecrire ma poesie
Je n'en suis pas sur
Apollinarites
Et sa vie pour ses yeux lentement s'empoisonne
Reve apollinairien d'un vieux chant qui resonne
Et rententit enfin dans des limbes obscures
Comme un enfant de rien, une minute impure
Et son ego brise s'adonnait aux reflux
Voir les choses en elle, peter plus haut que son cul
Apaiser sa douleur et bien la savourer
Car sans peine on n'a rien, on n'a rien a bruler
Et l'on n'est pas vivant, sans peine, ma cherie
Et l'on n'est que poussiere, on n'est pas vraiment vie
Alors doulourait-il et il etait vivant
Pour ses yeux sa vie poisonnait lentement
25/02/2015
mardi 24 février 2015
When the day is over
When the day is over
Turn on your mind
Enlight it forever
See what you find
Fly with the agarics
Trip hard, my friend
Find what you seek
What's in your hand
And sing with me
A chant of glory
A song of thee
A hymn of being
When the day is over
Turn on your mind
And look better
See what you find
24/02/2015
Turn on your mind
Enlight it forever
See what you find
Fly with the agarics
Trip hard, my friend
Find what you seek
What's in your hand
And sing with me
A chant of glory
A song of thee
A hymn of being
When the day is over
Turn on your mind
And look better
See what you find
24/02/2015
lundi 23 février 2015
La flute
Du haut de son perchoir
Grand trone d'orgie
Pan observait le noir
De cette douce nuit
Et il sorti sa flute
Au mille et uns prenoms
Instrument de la chute
De l'esprit infecond
Et il saponait
Et il jouait, jouait
De sa flute magique
Des melodies d'Afrique
Et d'antiques chansons
Qui revelaient les coeurs
Sussuraient les prenoms
De tous les enchanteurs
Pan jouait dans la vie
Il jouait l'amertume
Et l'absurdite qui
Pesait comme plume
Et il jouait, heureux
D'etre le dieu des fous
Des gens bien trop heureux
Pour se mettre a genou
23/02/2015
Grand trone d'orgie
Pan observait le noir
De cette douce nuit
Et il sorti sa flute
Au mille et uns prenoms
Instrument de la chute
De l'esprit infecond
Et il saponait
Et il jouait, jouait
De sa flute magique
Des melodies d'Afrique
Et d'antiques chansons
Qui revelaient les coeurs
Sussuraient les prenoms
De tous les enchanteurs
Pan jouait dans la vie
Il jouait l'amertume
Et l'absurdite qui
Pesait comme plume
Et il jouait, heureux
D'etre le dieu des fous
Des gens bien trop heureux
Pour se mettre a genou
23/02/2015
Coffee - Les yeux de la vieille
Coffe
Oh, sweet coffee
Giving that morning glory
Like a bird's chant
Voice of the hierophants
Won't you love me, woman?
Coffee skinned goddess
Do you taste like a mess
Like a good drink of black beans, It can
Not be better
Les yeux de la vieille
Dans les yeux d'une ancetre
Refletait la folie
D'une nuit de tempete
Qu'on appelle la vie
La terre et l'eau, le ciel
Se melaient dans ces globes
Denouaient les ficelles
D'une rage en deux orbes
Et elle fredonnait
Des musiques antiques
Qu'elle seule connaissait
De sa voix de bourrique
22/02/2015
Oh, sweet coffee
Giving that morning glory
Like a bird's chant
Voice of the hierophants
Won't you love me, woman?
Coffee skinned goddess
Do you taste like a mess
Like a good drink of black beans, It can
Not be better
Les yeux de la vieille
Dans les yeux d'une ancetre
Refletait la folie
D'une nuit de tempete
Qu'on appelle la vie
La terre et l'eau, le ciel
Se melaient dans ces globes
Denouaient les ficelles
D'une rage en deux orbes
Et elle fredonnait
Des musiques antiques
Qu'elle seule connaissait
De sa voix de bourrique
22/02/2015
L'automne des jours perdus
Dans le silence d'automne
S'equarissent les feuilles
Cavalieres, en sonnes
Elles etaient couleur deuil
Deuil d'un amour lointain
Perdu a tout jamais
Quand, par d'autres chemins
Les vies se decroisaient
Et je pensais a toi
Et a toutes ces belles
Histoires de vraies joies
Et de monts en vermeilles
21/02/2015
S'equarissent les feuilles
Cavalieres, en sonnes
Elles etaient couleur deuil
Deuil d'un amour lointain
Perdu a tout jamais
Quand, par d'autres chemins
Les vies se decroisaient
Et je pensais a toi
Et a toutes ces belles
Histoires de vraies joies
Et de monts en vermeilles
21/02/2015
vendredi 20 février 2015
Singing in the pain
I'm singing in the pain
Looking for it to grow
Like a little flower which can
Be my new amigo
And let it tell me things
That only it can tell
That it's meant for living
A life of good old hell
And of good old fashion
Happiness in the corner
When the pain is gone
You miss it, my sister
So I'm singing in the pain
And enjoy every bit
Of that new gentle rain
That keeps me very fit
20/02/2015
Looking for it to grow
Like a little flower which can
Be my new amigo
And let it tell me things
That only it can tell
That it's meant for living
A life of good old hell
And of good old fashion
Happiness in the corner
When the pain is gone
You miss it, my sister
So I'm singing in the pain
And enjoy every bit
Of that new gentle rain
That keeps me very fit
20/02/2015
La route est longue / Je voulais pas crever
La route est longue
La route est longue
Et le ciel bouge
Brûlant, oblongue
Plus rien ne rouge
Les nuages cristallins
Forment une armée d'archanges
Les cendres grises du futur matin
Rayonnent dans l'étrange
La route est infinie
Et il faut la savourer
Allant de bien en pis
Et de soirée d'été
De bouteilles de vin
Et de fumée dans les poumons
De filles dans les bras, ou bien
De jeunes garçons
Avant que la mort
N'amène son visage
Ne nous invite au sort
Ecrire une autre page
Tomber dans le puits étoilé
Esprit nu, éthéré
Ressasser les passées
Revivre, insensé
Et revoir la lumière
Découvrir ses frères
Un jour de printemps
Et la route qui attend
Je voulais pas crever (Pensées à Boris Vian)
Je voulais pas crever
Non, je ne voulais pas
Avant d'avoir percé
La lune de mes doigts
D'avoir pris le Danube
Et ses petits archanges
Se baigner dans un tube
Menant tout droit au Gange
Je voulais pas cesser
D'embrasser le soleil
Et de bien me brûler
Mes deux lèvres vermeilles
Avant d'avoir semé
Par un mardi d'Octobre
Des millions de nuées
Sur une jolie robe
D'avoir mangé ton cul
Qui a un goût sucré
Je le sais, je l'ai su
Et puis j'ai oublié
Je voulais pas crever
Avant d'avoir vécu
Ma misère, et pleurer
Tout ce que j'avais bu
De détrôner Atlas
Et ses deux testicules
Porter le monde, hélas
C'était un funambule
D'avoir peint la Mont-Martre
Tatouée sur le dos
Un symbole Spartiate
Un Sacré Coeur Gringo
Je voulais pas crever
Sans t'avoir dit "Je t'aime"
Et mon p'tit coeur posé
S'englissant dans la Seine
Je voulais pas crever
Non, sans t'avoir dit ça
Ma belle anonymée
J'avais brûlé pour toi
Qui m'a offert tes bras
Et des morceaux de peau
Ton amour en repas
Et ta robe en lambeaux
Et tes seins sur la table
Comme un joli déssert
Comme une douce fable
Comme un doux Picon Bière
Je voulais pas crever
Avant d'avoir chez moi
Ecrit des vers d'été
Avant d'avoir fait ça
19/02/2015
La route est longue
Et le ciel bouge
Brûlant, oblongue
Plus rien ne rouge
Les nuages cristallins
Forment une armée d'archanges
Les cendres grises du futur matin
Rayonnent dans l'étrange
La route est infinie
Et il faut la savourer
Allant de bien en pis
Et de soirée d'été
De bouteilles de vin
Et de fumée dans les poumons
De filles dans les bras, ou bien
De jeunes garçons
Avant que la mort
N'amène son visage
Ne nous invite au sort
Ecrire une autre page
Tomber dans le puits étoilé
Esprit nu, éthéré
Ressasser les passées
Revivre, insensé
Et revoir la lumière
Découvrir ses frères
Un jour de printemps
Et la route qui attend
Je voulais pas crever (Pensées à Boris Vian)
Je voulais pas crever
Non, je ne voulais pas
Avant d'avoir percé
La lune de mes doigts
D'avoir pris le Danube
Et ses petits archanges
Se baigner dans un tube
Menant tout droit au Gange
Je voulais pas cesser
D'embrasser le soleil
Et de bien me brûler
Mes deux lèvres vermeilles
Avant d'avoir semé
Par un mardi d'Octobre
Des millions de nuées
Sur une jolie robe
D'avoir mangé ton cul
Qui a un goût sucré
Je le sais, je l'ai su
Et puis j'ai oublié
Je voulais pas crever
Avant d'avoir vécu
Ma misère, et pleurer
Tout ce que j'avais bu
De détrôner Atlas
Et ses deux testicules
Porter le monde, hélas
C'était un funambule
D'avoir peint la Mont-Martre
Tatouée sur le dos
Un symbole Spartiate
Un Sacré Coeur Gringo
Je voulais pas crever
Sans t'avoir dit "Je t'aime"
Et mon p'tit coeur posé
S'englissant dans la Seine
Je voulais pas crever
Non, sans t'avoir dit ça
Ma belle anonymée
J'avais brûlé pour toi
Qui m'a offert tes bras
Et des morceaux de peau
Ton amour en repas
Et ta robe en lambeaux
Et tes seins sur la table
Comme un joli déssert
Comme une douce fable
Comme un doux Picon Bière
Je voulais pas crever
Avant d'avoir chez moi
Ecrit des vers d'été
Avant d'avoir fait ça
19/02/2015
mercredi 18 février 2015
Couche sous les cieux
Couché sous les cieux
O, mon vieil ami
Vois-tu ce que mes yeux
Admirent dans l'infini?
Des histoires et des contes
Graves dans les étoiles
De l'amour, de la honte
De la folie fatale
Un grand espadon veille
Noble poisson du ciel
Titan géant, merveille
Entité immortelle
Et mille et mille filles
Mille amours a bruler
Mille terres fébriles
A traverser du pied
Cent millions d'existences
N'y suffiraient pas
Malgré des vies d'errance
Et des milliers de voies
Le monde gigantesque
A étendu ses bras
Et parcours sa fresque
Se fait en plusieurs fois
Alors, couches sous les cieux
O, mon vieil ennemi
Vois-tu ce que mes yeux
Te montrent en cette nuit ?
18/02/2015
O, mon vieil ami
Vois-tu ce que mes yeux
Admirent dans l'infini?
Des histoires et des contes
Graves dans les étoiles
De l'amour, de la honte
De la folie fatale
Un grand espadon veille
Noble poisson du ciel
Titan géant, merveille
Entité immortelle
Et mille et mille filles
Mille amours a bruler
Mille terres fébriles
A traverser du pied
Cent millions d'existences
N'y suffiraient pas
Malgré des vies d'errance
Et des milliers de voies
Le monde gigantesque
A étendu ses bras
Et parcours sa fresque
Se fait en plusieurs fois
Alors, couches sous les cieux
O, mon vieil ennemi
Vois-tu ce que mes yeux
Te montrent en cette nuit ?
18/02/2015
mardi 17 février 2015
Julia
While you go away, Julia
I can see your shadow
Waiting in an everyday bar
At dusk, in the hollow
Being here, there and around
In an american highway
Living the european sound
Of being born so far away
66 reasons to love
And enjoy this piece of pleasure
Watch the sweet flight of a dove
And fell into some adventure
Don't give it up and don't be wrong
Things will explode into colours
In the wind, one might here a song
"Hello Julia", said I before
17/02/2015
I can see your shadow
Waiting in an everyday bar
At dusk, in the hollow
Being here, there and around
In an american highway
Living the european sound
Of being born so far away
66 reasons to love
And enjoy this piece of pleasure
Watch the sweet flight of a dove
And fell into some adventure
Don't give it up and don't be wrong
Things will explode into colours
In the wind, one might here a song
"Hello Julia", said I before
17/02/2015
Douves insondables de l'esprit
Dans un retour sombre de mort
La joie transmutée en bêtise
Elle revivait son trésor
D'être la maîtresse de brise
Et de garder dans sa manchette
Ses bijoux de famille pourris
Que l'on devinait, d'étiquette,
Etre ceux d'un cadavre exquis
Et l'amoureux se désarmais
Parti en bataille inutile
Contre des moulins qui dormaient
Sur un paysage futile
La lourdeur l'avait emporté
Dans la tombe il était tombé
D'un monde agréable à l'enfer
D'un idéal dans l'éther
16/02/2015
La joie transmutée en bêtise
Elle revivait son trésor
D'être la maîtresse de brise
Et de garder dans sa manchette
Ses bijoux de famille pourris
Que l'on devinait, d'étiquette,
Etre ceux d'un cadavre exquis
Et l'amoureux se désarmais
Parti en bataille inutile
Contre des moulins qui dormaient
Sur un paysage futile
La lourdeur l'avait emporté
Dans la tombe il était tombé
D'un monde agréable à l'enfer
D'un idéal dans l'éther
16/02/2015
Figure d'un arbre
Au marché de Brives la Gaillarde
Une hécatombe avait eu cours
Et je me promenais sans garde
Dans ce qui restait des vieux jours
Et reluquais dans la fumée
Le soleil, le pastis et l'âme
D'un vieux moustachu errant, et
D'une guitare dans les flammes
Les notes portées par le vent
D'une montagne qui rend fou
Des mots qui ressemblent à un chant
D'avoir rendez-vous avec vous
15/02/2015
Une hécatombe avait eu cours
Et je me promenais sans garde
Dans ce qui restait des vieux jours
Et reluquais dans la fumée
Le soleil, le pastis et l'âme
D'un vieux moustachu errant, et
D'une guitare dans les flammes
Les notes portées par le vent
D'une montagne qui rend fou
Des mots qui ressemblent à un chant
D'avoir rendez-vous avec vous
15/02/2015
Contemplation du vide amoureux
Allongée dans un lit de brume
Le corps alanguit de douceur
Une odeur de beauté qu'on fume
Et un chignon dessus le coeur
Elle écrivait son quotidien
D'un air de jeune chinoise
Elle souriait, l'air de rien
Avec une moue de framboise
Ô, dis moi, Heidi, dis moi
Ce à quoi tu penses maintenant ?
Est-ce que tu as de la joie
A avoir un poète amant?
Sa peau reflétait le ciel
Et le poète se taisait
Attendant de goûter le miel
Et de s'endormir, apaisé
14/02/2015
Le corps alanguit de douceur
Une odeur de beauté qu'on fume
Et un chignon dessus le coeur
Elle écrivait son quotidien
D'un air de jeune chinoise
Elle souriait, l'air de rien
Avec une moue de framboise
Ô, dis moi, Heidi, dis moi
Ce à quoi tu penses maintenant ?
Est-ce que tu as de la joie
A avoir un poète amant?
Sa peau reflétait le ciel
Et le poète se taisait
Attendant de goûter le miel
Et de s'endormir, apaisé
14/02/2015
Les douleurs du ventre
Les douleurs du ventre
Etendent en un poison
La vieille infection lente
Mortelle comme un son
Déchirant notre panse
Et vomissant fluides
Faible, mou, comme en transe
S'écrouler sur son bide
13/02/2015
Etendent en un poison
La vieille infection lente
Mortelle comme un son
Déchirant notre panse
Et vomissant fluides
Faible, mou, comme en transe
S'écrouler sur son bide
13/02/2015
Vieillesse
L'homme avançait, heureux
Dans les fossés vivaces
De sa vie de trop vieux
Qui y prenait la place
Allumant du tabac
Pour allumer ses yeux
Crevant de mille pas
Et espérant l'aveu
D'une vie bien amie
Bien belle d'aventues
Pret à mourir, l'envie
D'une vieille ouverture
Pour se cacher enfin
Et bien se reposer
Renifler le parfum
D'un vieillard apaisé
12/02/2015
Dans les fossés vivaces
De sa vie de trop vieux
Qui y prenait la place
Allumant du tabac
Pour allumer ses yeux
Crevant de mille pas
Et espérant l'aveu
D'une vie bien amie
Bien belle d'aventues
Pret à mourir, l'envie
D'une vieille ouverture
Pour se cacher enfin
Et bien se reposer
Renifler le parfum
D'un vieillard apaisé
12/02/2015
Fragments
Soothed by the wind
He dropped a tear
Of gold and thin
Fragments of fear
Without thoughts
Without pain
He hadn't fought
All what remained
And he sat there
Like a lotus
Like a sweet pear
Or a foetus
Soothed by the wind
He dropped a fear
Or little thin
Fragments of tear
11/02/2015
He dropped a tear
Of gold and thin
Fragments of fear
Without thoughts
Without pain
He hadn't fought
All what remained
And he sat there
Like a lotus
Like a sweet pear
Or a foetus
Soothed by the wind
He dropped a fear
Or little thin
Fragments of tear
11/02/2015
mercredi 11 février 2015
Copule
Si tu restes avec moi
Sache que j'oublierai
Tes amours et tes joies
En un coup de balai
Que je te ferai mal
Et te torturerai
Pour que l'on danse bals
Et fêtes de l'hiver
Je ne serai pas digne
D'un amour puritain
Plutôt les doux idylles
De ceux d'une putain
Et je ne serai pas
Plus qu'un autre être humain
C'est comme ça que toi
Tu m'aimeras demain
10/02/2015
Sache que j'oublierai
Tes amours et tes joies
En un coup de balai
Que je te ferai mal
Et te torturerai
Pour que l'on danse bals
Et fêtes de l'hiver
Je ne serai pas digne
D'un amour puritain
Plutôt les doux idylles
De ceux d'une putain
Et je ne serai pas
Plus qu'un autre être humain
C'est comme ça que toi
Tu m'aimeras demain
10/02/2015
mardi 10 février 2015
Aimer / Les ombres du café
Aimer
Ô, si seulement savions
Aimer plus lentement
Laisser les possessions
Et les coups de violents
Cesser de pleurer notre âme
A la recherche d'un tant perdu
Qu'on n'a jamais perdu, femme
On s'est juste vendu
La perfection est une
Pas besoin d'être deux
L'union dans l'infortune
Est pour les miséreux
Mais nous pouvons aimer
Et nous retrouver dans les caresses
Sans perdre la durée
Sans embrasser détresse
Il suffit de vivre
De croquer dans les lèvres
D'autres âmes libres
Qui de la vie s'enfièvrent
Les ombres du café
Les ombres du café
Lui dessinaient des formes
Au travers des nuées
De fumées filiformes
Noir comme mon angoisse
Et fort comme un taureau
Ses yeux en surface
Comme un vol de corbeaux
Elle était tout pour moi
Pendant quelques secondes
Un instant de pure joie
Pour refaire le monde
Et partie dans la rue
Aussitôt délaissée
Mais non pas oubliée
Pensées de son corps nu
09/02/2015
Ô, si seulement savions
Aimer plus lentement
Laisser les possessions
Et les coups de violents
Cesser de pleurer notre âme
A la recherche d'un tant perdu
Qu'on n'a jamais perdu, femme
On s'est juste vendu
La perfection est une
Pas besoin d'être deux
L'union dans l'infortune
Est pour les miséreux
Mais nous pouvons aimer
Et nous retrouver dans les caresses
Sans perdre la durée
Sans embrasser détresse
Il suffit de vivre
De croquer dans les lèvres
D'autres âmes libres
Qui de la vie s'enfièvrent
Les ombres du café
Les ombres du café
Lui dessinaient des formes
Au travers des nuées
De fumées filiformes
Noir comme mon angoisse
Et fort comme un taureau
Ses yeux en surface
Comme un vol de corbeaux
Elle était tout pour moi
Pendant quelques secondes
Un instant de pure joie
Pour refaire le monde
Et partie dans la rue
Aussitôt délaissée
Mais non pas oubliée
Pensées de son corps nu
09/02/2015
dimanche 8 février 2015
Rhésus de Nazareth
Groupe ensanglanté
Sur la croix de marbre
Et filles du calvaire
Adossées à un arbre
Une barbe géante
D'un prophète incompris
Comme tous les prophètes
Et les mendiants, aussi
Un groupe de touriste
Prenant photographie
De la crucifixion
Heureux et même happys
Car le prix du sang
Est le meilleur ami
Des idiots nonchalants
Pendant que Jésus crie
08/02/2015
Sur la croix de marbre
Et filles du calvaire
Adossées à un arbre
Une barbe géante
D'un prophète incompris
Comme tous les prophètes
Et les mendiants, aussi
Un groupe de touriste
Prenant photographie
De la crucifixion
Heureux et même happys
Car le prix du sang
Est le meilleur ami
Des idiots nonchalants
Pendant que Jésus crie
08/02/2015
Je suis un alchimiste
Je suis un alchimiste
Transmutant la fange
Et la changeant en or, comme un absurde kyste
Rameutant les étranges
Ondées salines de feu follets
Résineux d'un piment sacré
Revenu des heureux champs d'Elysion,
Le temps d'un baiser
Et d'une part de gâteau
D'un fou rire et d'un rhume de cerveau
Subliment les délices en délices plus haut
Aimer d'amour la vie, même ses pires maux
Et faire un peu l'amour dans l'église
Relier son âme à l'essence grise
Et mourir pour mieux vivre
Et vivre pour mieux mourir
07/02/2015
Transmutant la fange
Et la changeant en or, comme un absurde kyste
Rameutant les étranges
Ondées salines de feu follets
Résineux d'un piment sacré
Revenu des heureux champs d'Elysion,
Le temps d'un baiser
Et d'une part de gâteau
D'un fou rire et d'un rhume de cerveau
Subliment les délices en délices plus haut
Aimer d'amour la vie, même ses pires maux
Et faire un peu l'amour dans l'église
Relier son âme à l'essence grise
Et mourir pour mieux vivre
Et vivre pour mieux mourir
07/02/2015
Colère
L'ire de la Josette
Ecumait les photos
Dépeçait les poètes
En perte de gros mots
Retournait les habits
Frivoles de terreur
Ils étalaient leur pisse
Les enfants au mauvais coeur
Les filles du calice
Avaient un rire soumis
Et rien, dans ce déluge
Ne semblait arrêter
Les cahots du refuge
Les douceurs des ondées
D'une colère bénie
06/02/2015
Ecumait les photos
Dépeçait les poètes
En perte de gros mots
Retournait les habits
Frivoles de terreur
Ils étalaient leur pisse
Les enfants au mauvais coeur
Les filles du calice
Avaient un rire soumis
Et rien, dans ce déluge
Ne semblait arrêter
Les cahots du refuge
Les douceurs des ondées
D'une colère bénie
06/02/2015
jeudi 5 février 2015
L'être ange est tant gelé
L'être ange est tant gelé
Qu'il est étrange d'étrangler
Son souffle de vie lasse
Dans la vinasse d'un vit de chasse
C'est étrange d'être ange
Disait l'autre bourricot
Dans un poème de marmots
Qu'on retrouvait en songes
Jeux de maux d'animaux
Motivés par les mots
D'un autre faut dermato
Retravaillant son bâteau
05/02/2015
Qu'il est étrange d'étrangler
Son souffle de vie lasse
Dans la vinasse d'un vit de chasse
C'est étrange d'être ange
Disait l'autre bourricot
Dans un poème de marmots
Qu'on retrouvait en songes
Jeux de maux d'animaux
Motivés par les mots
D'un autre faut dermato
Retravaillant son bâteau
05/02/2015
mercredi 4 février 2015
My words
After some point of writing poetry
The words create a strange energy
Full of nonsense, metaphoric orgasms
And psycho-dramas from the mind, all puzzled
Unbelievable things, like hairy tomatoes
Dirty flying dolphin, mushrooms with fourteen toes
Trees of DMT-like fruit growing from the sea
Spreading their chemicals with all their sympathy
Symphonies of sorrows and exhilarations
Greenish dark yellow made of my compassion
My word is here, even if no one can hear it.
It is.
And that's all.
04/02/2015
The words create a strange energy
Full of nonsense, metaphoric orgasms
And psycho-dramas from the mind, all puzzled
Unbelievable things, like hairy tomatoes
Dirty flying dolphin, mushrooms with fourteen toes
Trees of DMT-like fruit growing from the sea
Spreading their chemicals with all their sympathy
Symphonies of sorrows and exhilarations
Greenish dark yellow made of my compassion
My word is here, even if no one can hear it.
It is.
And that's all.
04/02/2015
De la pointe au tranchant
L'épée, fil d'argent de la justice
Celle qu'on proclame haut
Sous son doux nom de pisse
Massacrant les héraults
D'un plus doux pacifisme
Égorgeant infidèles
Infidèles au racisme
Le sang la rend plus belle
03/02/2015
Celle qu'on proclame haut
Sous son doux nom de pisse
Massacrant les héraults
D'un plus doux pacifisme
Égorgeant infidèles
Infidèles au racisme
Le sang la rend plus belle
03/02/2015
Erotolovers
So you think you can love
And lose your heart into
The great flight of a dove
Stuck in a silly zoo
Crush your mind and body
Naked in a jungle
Of dirty fantasies
And pubic hair, and curls
DMT as a friend
Dopamine as lover
Take it into your hand
And share it forever
Dancing in the moonlight
Kissing your sweet nipples
Open your legs, my heart
Before we go crippled
02/02/2015
And lose your heart into
The great flight of a dove
Stuck in a silly zoo
Crush your mind and body
Naked in a jungle
Of dirty fantasies
And pubic hair, and curls
DMT as a friend
Dopamine as lover
Take it into your hand
And share it forever
Dancing in the moonlight
Kissing your sweet nipples
Open your legs, my heart
Before we go crippled
02/02/2015
Ce que veulent les flammes
Au loin, dans l'océan
Brûlant d'un autre lieu
Les corps brûlent en rêvant
Se mêlent dans le feu
Purifiant les coeurs
Et réduisant en cendres
Ce qui reste de peur
Et d'amours à revendre
Ce que veulent les flammes
Nul ne l'a découvert
Mais au creux de leurs lames
S'entrevoit l'univers
01/02/2015
Brûlant d'un autre lieu
Les corps brûlent en rêvant
Se mêlent dans le feu
Purifiant les coeurs
Et réduisant en cendres
Ce qui reste de peur
Et d'amours à revendre
Ce que veulent les flammes
Nul ne l'a découvert
Mais au creux de leurs lames
S'entrevoit l'univers
01/02/2015
Ne restent que des cendres
Ne restent que des cendres
De nos amours d'antan
On n'a plus qu'à descendre
Les escaliers d'argent
Ne restent que des braises
Des tristesses passées
Tout passe, aussi la baise
Et les douleurs d'été
Ne reste que du feu
Du long chemin de vie
Brûlant au fond des yeux
Ne reste que l'esprit
31/01/2015
De nos amours d'antan
On n'a plus qu'à descendre
Les escaliers d'argent
Ne restent que des braises
Des tristesses passées
Tout passe, aussi la baise
Et les douleurs d'été
Ne reste que du feu
Du long chemin de vie
Brûlant au fond des yeux
Ne reste que l'esprit
31/01/2015
Spirite
Quand l'on creuse en soi-même
Et qu'on ouvre les portes de la perception
Que le mental sorte !
Quand la raison s'écarte
Etat d'illusion
Que l'on tire les cartes
D'un univers de sons.
Alors on sait.
30/01/2015
Et qu'on ouvre les portes de la perception
Que le mental sorte !
Quand la raison s'écarte
Etat d'illusion
Que l'on tire les cartes
D'un univers de sons.
Alors on sait.
30/01/2015
Because the night
Because the night
Belongs to us
Its spotty lights
Stroking us like pure bliss
Diving into the reversed ocean
Of galaxies and starfishes
Our hearts and souls
And blood and tears
Swimming
Skimming the pains in a milky way
And losing time
Our lips kissing, our bodies touching
And the night smiling
29/01/2015
Belongs to us
Its spotty lights
Stroking us like pure bliss
Diving into the reversed ocean
Of galaxies and starfishes
Our hearts and souls
And blood and tears
Swimming
Skimming the pains in a milky way
And losing time
Our lips kissing, our bodies touching
And the night smiling
29/01/2015
Water
Water comes from the soul
It creeps and flows around
A thousand drops of hope
And tears
And salty dreams of fornication
It purifies your mind
And gives you a nice, baby-like, brand new karma
Or it swallows you and put the air out
Depends if you respect its strengths
And its will to love
28/01/2015
It creeps and flows around
A thousand drops of hope
And tears
And salty dreams of fornication
It purifies your mind
And gives you a nice, baby-like, brand new karma
Or it swallows you and put the air out
Depends if you respect its strengths
And its will to love
28/01/2015
Rock me mama
Rock me mama
Like a hurricane
Shake my alma
Get over the pain
I wished I was a good man
But I'm just a normal guy
With nothing but my soul
My body, my knife and my foolishness
So if you get on the road with me
Kerouackly
On a train to the burnt landscapes of California
Or in the cold winters
Of Eastern Europa
If you take my hand and grab my hips
Like a dirty waitress looking for a better tip
Tip of the tongue
Faith in the wrong
We would get into Peru
San Pedrito on Macchu Picchu
And fly away in a drama
What do you think?
Will you rock me, mama?
27/01/2015
Like a hurricane
Shake my alma
Get over the pain
I wished I was a good man
But I'm just a normal guy
With nothing but my soul
My body, my knife and my foolishness
So if you get on the road with me
Kerouackly
On a train to the burnt landscapes of California
Or in the cold winters
Of Eastern Europa
If you take my hand and grab my hips
Like a dirty waitress looking for a better tip
Tip of the tongue
Faith in the wrong
We would get into Peru
San Pedrito on Macchu Picchu
And fly away in a drama
What do you think?
Will you rock me, mama?
27/01/2015
Sweetness of the soul
I don't have no home
But my own spirit
I don't have no goal
Burning in the pit
I don't have no fear
Cause the earth loves me
I don't have no beer
And so it's meant to be
26/01/2015
But my own spirit
I don't have no goal
Burning in the pit
I don't have no fear
Cause the earth loves me
I don't have no beer
And so it's meant to be
26/01/2015
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