Aller sur la route de l'arc-en-ciel
Et traverser le royaume des ombres
Passer, voler, nager à tire d'aile
Et entrer en nombre
Dans le paradis de coton
Plein de drogues et de dogmas
D'opium et de chichon
De LSD et de tabac
Fluidifier ses veines
Et détruire ses deux reins
Savoir dire je saigne
Vomir tout son chagrin
Et revenir après
Dix mille soirées d'errance
Dans sa maison aimée
Quelque part en France
30/06/2015
mardi 30 juin 2015
lundi 29 juin 2015
Il pleut
Il pleut sur le monde
Dieu laisse sa tristesse couler dans l'horizon
Il fume la pipe et sonde
Les couleurs du son
La Terre éclate de mille bulles
Et tourne sur elle même
Les hommes sont fous, ma mie, ils brûlent
Leur oxygène
Et toi mon amour
Tu caresses mes cheveux
Nous resterons sourds
A ces petits jeux
29/06/2015
Dieu laisse sa tristesse couler dans l'horizon
Il fume la pipe et sonde
Les couleurs du son
La Terre éclate de mille bulles
Et tourne sur elle même
Les hommes sont fous, ma mie, ils brûlent
Leur oxygène
Et toi mon amour
Tu caresses mes cheveux
Nous resterons sourds
A ces petits jeux
29/06/2015
dimanche 28 juin 2015
Les ailes du soir
Les ailes du soir
Ne payent pas de mine
Elles apportent l'espoir
Par de petits signes
Noires comme une robe
Elles sont les âmes des perdus
Dans la longue opprobre
D'une journée sans plus
Les ailes du soir
Répondent à l'appel
De mes faux espoirs
Alors viens, ma belle
28/06/2015
Ne payent pas de mine
Elles apportent l'espoir
Par de petits signes
Noires comme une robe
Elles sont les âmes des perdus
Dans la longue opprobre
D'une journée sans plus
Les ailes du soir
Répondent à l'appel
De mes faux espoirs
Alors viens, ma belle
28/06/2015
samedi 27 juin 2015
Un peu de reggae
Un peu de reggae
De l'eau et du bois
Du feu de cheminée
Etre pres de soi
Une idée fugace
Dans la fumée
Vert Jaune Rouge, casse
Les mauvaises idées
Je retire les cendres
De mon passé
Et vais descendre
Boire un café
Adieu mes amis
Adieu mon coeur
Adieu ma mie
Adieu mes soeurs
27/06/215
De l'eau et du bois
Du feu de cheminée
Etre pres de soi
Une idée fugace
Dans la fumée
Vert Jaune Rouge, casse
Les mauvaises idées
Je retire les cendres
De mon passé
Et vais descendre
Boire un café
Adieu mes amis
Adieu mon coeur
Adieu ma mie
Adieu mes soeurs
27/06/215
Sur un terrain de sport
Sur un terrain de sport
En pleine nature
Les rois de l'effort
Faisaient le mur
Et transpiraient
Beaucoup, beaucoup
Se réjouissaient
D'être des fous
La balle au pied
Jusqu'à la lune
Un jour d'été
Comme fortune
Un jour d'enfance
Bien engravé
Dans la conscience
Fais les rêver
26/06/2015
En pleine nature
Les rois de l'effort
Faisaient le mur
Et transpiraient
Beaucoup, beaucoup
Se réjouissaient
D'être des fous
La balle au pied
Jusqu'à la lune
Un jour d'été
Comme fortune
Un jour d'enfance
Bien engravé
Dans la conscience
Fais les rêver
26/06/2015
jeudi 25 juin 2015
Rire à l'endroit
Je ris à l'endroit
Et l'envers me répond
Dans un morceau de froid
Et dans un tout au fond
S'étendant sur les cieux
Je délivre un voeu
Qui découvre les songes
L'esprit comme une éponge
Et sur l'eau on regarde
Le plancton allumé
Parsemé de mégardes
Et de couleurs bleutés
L'océan calme et beau
Paisible dans la vie
Sur un petit bâteau
Naviguant dans l'oublie
25/06/2015
Et l'envers me répond
Dans un morceau de froid
Et dans un tout au fond
S'étendant sur les cieux
Je délivre un voeu
Qui découvre les songes
L'esprit comme une éponge
Et sur l'eau on regarde
Le plancton allumé
Parsemé de mégardes
Et de couleurs bleutés
L'océan calme et beau
Paisible dans la vie
Sur un petit bâteau
Naviguant dans l'oublie
25/06/2015
mercredi 24 juin 2015
Avant que ne s'éteigne
Avant que ne s'éteigne ma vie
Je veux la dévorer
La brûler, lui mettre des fessées
Et parcourir l'infini
Je voudrais qu'elle soit
Comme un joyau que l'on taille avec patience
Comme toi qui brille par ton absence
Et comme la madone ouvrant ses bras
Avant de renaître, je voudrais laisser
A ma prochaine vie
Une nuance d'envie
Et tout recommencer
Eternellement, dans le grand Samsara
Avant de les rejoindre
Je voudrais m'oindre
D'onguent suave avec toi
Avant que ne s'éteigne ma flamme
Je voulais t'embrasser
Et te dire à demain, ouais
A demain, madame
24/06/2015
Je veux la dévorer
La brûler, lui mettre des fessées
Et parcourir l'infini
Je voudrais qu'elle soit
Comme un joyau que l'on taille avec patience
Comme toi qui brille par ton absence
Et comme la madone ouvrant ses bras
Avant de renaître, je voudrais laisser
A ma prochaine vie
Une nuance d'envie
Et tout recommencer
Eternellement, dans le grand Samsara
Avant de les rejoindre
Je voudrais m'oindre
D'onguent suave avec toi
Avant que ne s'éteigne ma flamme
Je voulais t'embrasser
Et te dire à demain, ouais
A demain, madame
24/06/2015
mardi 23 juin 2015
La pointe des inspirés
La pointe des inspirés
Se cache en un repli
Du monde, en été
Ou en hiver, c'est dit
Un rocher, éperdu
Et perdu lentement
Sur la mer qui s'étend
Sous nos pieds forts et nus
S'asseoir et contempler
L'univers s'écouler
Sous nos êtres simplets
Nos esprits envolés
23/06/2015
Se cache en un repli
Du monde, en été
Ou en hiver, c'est dit
Un rocher, éperdu
Et perdu lentement
Sur la mer qui s'étend
Sous nos pieds forts et nus
S'asseoir et contempler
L'univers s'écouler
Sous nos êtres simplets
Nos esprits envolés
23/06/2015
lundi 22 juin 2015
Dix mille idées d'enduit
Dix milles idées d'enduits
En dur, en gris, en mou, en si
En do, endossant les aigreurs
D'estomac et d'Ythaque, la peur
Au bout des lèvres, l'enduit dévore
Les dévots morts, les mots, les sorts
Les sortilèges malfaisants
Et les plumes d'un faisant
Rougeoyantes dans le soleil
Dans les écumes vermeilles
Dans le sang des vents d'ouest
Et dans les désirs d'un Oreste
Dix mille idées d'enduits
Entre les mots, doublés, la nuit
22/06/2015
En dur, en gris, en mou, en si
En do, endossant les aigreurs
D'estomac et d'Ythaque, la peur
Au bout des lèvres, l'enduit dévore
Les dévots morts, les mots, les sorts
Les sortilèges malfaisants
Et les plumes d'un faisant
Rougeoyantes dans le soleil
Dans les écumes vermeilles
Dans le sang des vents d'ouest
Et dans les désirs d'un Oreste
Dix mille idées d'enduits
Entre les mots, doublés, la nuit
22/06/2015
dimanche 21 juin 2015
Il est temps de rêver
Il est temps de rêver
Et d'étirer nos songes
Jusque dans les ondées
Qui fouettent la côté, et rongent
Les délices d'une peau
Allongée sur un lit
Au soleil, dans l'eau
Au goût délicieux, dis
Tu as déjà rêvé
A ne pas t'en aller
A rester faire l'amour
Voir le soleil coucher
A la pointe du jour?
21/06/2015
Et d'étirer nos songes
Jusque dans les ondées
Qui fouettent la côté, et rongent
Les délices d'une peau
Allongée sur un lit
Au soleil, dans l'eau
Au goût délicieux, dis
Tu as déjà rêvé
A ne pas t'en aller
A rester faire l'amour
Voir le soleil coucher
A la pointe du jour?
21/06/2015
samedi 20 juin 2015
Dis moi
Dis moi que tu m'aimes
Dix mois que l'on traine
Dix fois, sur la Seine
Mes dix doigts saignent
Une tourmente a frappé dans la nuit
Et les extincteurs fuient
Ils fuient ce monde en criant "Allez tous vous faire foutre"
Et parsèment la rue de leurs doutes
L'apocalypse guette, je le sais
Alors dis moi que tu m'aimes
Pour me rassurer, pour ce souhait
D'un monde sans chrysanthèmes
Et sans larmes qui coulent de la joue
D'un enfant blessé par ses parents alcooliques
D'une vierge meurtrie par des fous
Vendue pour une poignée de fric
Non, je m'en vais
Je ne resterai pas plus
D'amour vrai
Dans la rue
20/06/2015
Dix mois que l'on traine
Dix fois, sur la Seine
Mes dix doigts saignent
Une tourmente a frappé dans la nuit
Et les extincteurs fuient
Ils fuient ce monde en criant "Allez tous vous faire foutre"
Et parsèment la rue de leurs doutes
L'apocalypse guette, je le sais
Alors dis moi que tu m'aimes
Pour me rassurer, pour ce souhait
D'un monde sans chrysanthèmes
Et sans larmes qui coulent de la joue
D'un enfant blessé par ses parents alcooliques
D'une vierge meurtrie par des fous
Vendue pour une poignée de fric
Non, je m'en vais
Je ne resterai pas plus
D'amour vrai
Dans la rue
20/06/2015
vendredi 19 juin 2015
Retour sur phases
Retour sur phases
Je prends les volées
De plomb, j'écrase
Les mots qui s'enroulent, ché
Attrapant les lettres
D'acier qui s'étirent dans l'air
Dans l'air, dans l'air, dans l'être
Dans les néants suprêmes qu'il reste à faire
Un homme, il monte, il ne sait plus
Ou aller, sur quelle partie du globe
Apres avoir voyagé, il se tut
Son chien a mis sa tête contre son lobe
L'oreille à l'affut
Les yeux dans le vague
Les vagues ne sont plus
Que des tristes gags
Qui roulent comme je roule mes joints
Mes articulations craquent
Je fume des poussières de rien
Je fume mes tracks
Mes mots, mes lyrics et ma foi
En Dieu, en Eric et en toi
Je déroule du vomi de lettres
Je vomi mon être
Et je pose
Ici
Des choses
Ma vie
19/06/2015
Je prends les volées
De plomb, j'écrase
Les mots qui s'enroulent, ché
Attrapant les lettres
D'acier qui s'étirent dans l'air
Dans l'air, dans l'air, dans l'être
Dans les néants suprêmes qu'il reste à faire
Un homme, il monte, il ne sait plus
Ou aller, sur quelle partie du globe
Apres avoir voyagé, il se tut
Son chien a mis sa tête contre son lobe
L'oreille à l'affut
Les yeux dans le vague
Les vagues ne sont plus
Que des tristes gags
Qui roulent comme je roule mes joints
Mes articulations craquent
Je fume des poussières de rien
Je fume mes tracks
Mes mots, mes lyrics et ma foi
En Dieu, en Eric et en toi
Je déroule du vomi de lettres
Je vomi mon être
Et je pose
Ici
Des choses
Ma vie
19/06/2015
jeudi 18 juin 2015
When in Rome
When in Rome
The Pope raises its hands
Praising like some
Puppet made of sand
Your eyes give a wink
And we want to go
This guy make us think
That we might say no
To the boring side
Of a life following rules
We prefer high tides
And be seen as fools
When in Rome, we do
Like the humans do
And we go and love
On life's heating stove
18/06/2015
The Pope raises its hands
Praising like some
Puppet made of sand
Your eyes give a wink
And we want to go
This guy make us think
That we might say no
To the boring side
Of a life following rules
We prefer high tides
And be seen as fools
When in Rome, we do
Like the humans do
And we go and love
On life's heating stove
18/06/2015
mercredi 17 juin 2015
Du vide et des ruines
Du vide et des ruines
Dans le sourire du non
Dans le néant des jours
Dans le creux de ton nom
Du vide et du rien
Dans les trous de ma vie
Dans les creux de mon lit
Dans le jour de demain
Du vide et des sornettes
Dans les semaines sourdes
Dans les grandes nuits lourdes
En dehors de la tête
Du vide et du tout
Dans l'univers serein
Dans le pli de tes seins
Je m'endors comme un fou
17/06/2015
Dans le sourire du non
Dans le néant des jours
Dans le creux de ton nom
Du vide et du rien
Dans les trous de ma vie
Dans les creux de mon lit
Dans le jour de demain
Du vide et des sornettes
Dans les semaines sourdes
Dans les grandes nuits lourdes
En dehors de la tête
Du vide et du tout
Dans l'univers serein
Dans le pli de tes seins
Je m'endors comme un fou
17/06/2015
mardi 16 juin 2015
Différences
Ô mon ange, pourquoi
Ne pouvons être nous?
Même dans les joies
Nous sommes pris au cou
Les différentes formes
Comme un arc en ciel
Sublimes notre norme
Et nous donnent des ailes
Les couleurs se mélangent
Dans un pot de teinture
Ô oui, tu sais, mon ange
Comme j'aime ta figure
16/06/2015
Ne pouvons être nous?
Même dans les joies
Nous sommes pris au cou
Les différentes formes
Comme un arc en ciel
Sublimes notre norme
Et nous donnent des ailes
Les couleurs se mélangent
Dans un pot de teinture
Ô oui, tu sais, mon ange
Comme j'aime ta figure
16/06/2015
Spray the canoe
Spray the canoe
And go underwater
Like a fool
Dancing in the winter
On an ice cold stram
Of old consciousness
Full of sunbeams
And lightning mess
Leave a footprint
I will rread it
Leave me an hint
See if I fit
15/06/2015
And go underwater
Like a fool
Dancing in the winter
On an ice cold stram
Of old consciousness
Full of sunbeams
And lightning mess
Leave a footprint
I will rread it
Leave me an hint
See if I fit
15/06/2015
dimanche 14 juin 2015
Raide comme un U
J'étais raide comme un U
J'avais beaucoup trop su
Ce qu'il y avait derrière
Les courbes de ton derrière
Derrière les formes fines
D'une enivrette d'été
D'une belle fille
D'un autre clochard bourré
J'étais raide comme la vie
Sautant dans le vide
Un fix au creux du bras
Et un univers plat
J'étais raide comme les foules
Qui beuglent leur haine constamment
Qui n'ont jamais eu de boule
A perdre contre les géants
Je ne voulais pas savoir
Ce qu'on retrouverait
Quand mon cadavre
Boursouflé reviendrait
J'étais raide comme un U
C'était bon
Je me tus
J'étais rond
14/06/2015
J'avais beaucoup trop su
Ce qu'il y avait derrière
Les courbes de ton derrière
Derrière les formes fines
D'une enivrette d'été
D'une belle fille
D'un autre clochard bourré
J'étais raide comme la vie
Sautant dans le vide
Un fix au creux du bras
Et un univers plat
J'étais raide comme les foules
Qui beuglent leur haine constamment
Qui n'ont jamais eu de boule
A perdre contre les géants
Je ne voulais pas savoir
Ce qu'on retrouverait
Quand mon cadavre
Boursouflé reviendrait
J'étais raide comme un U
C'était bon
Je me tus
J'étais rond
14/06/2015
samedi 13 juin 2015
Feuilles mortes et vin de messe
Feuilles mortes et vin de messe
Une sorte de confesse
Dans les forêts d'une ville morne
Un jour de pluie en automne
Nous ne ferons rien de plus
Dans la grisaille, au terminus
D'un obscur bus de banlieue
Ou se lovent les amoureux
Ou se détournent les amants
En recherche de nouveau sang
De nouvelles aventures
Dans une ville terne, obscure
Feuilles mortes
Vin de messe
De la sorte
On se rabaisse
13/06/2015
Une sorte de confesse
Dans les forêts d'une ville morne
Un jour de pluie en automne
Nous ne ferons rien de plus
Dans la grisaille, au terminus
D'un obscur bus de banlieue
Ou se lovent les amoureux
Ou se détournent les amants
En recherche de nouveau sang
De nouvelles aventures
Dans une ville terne, obscure
Feuilles mortes
Vin de messe
De la sorte
On se rabaisse
13/06/2015
vendredi 12 juin 2015
Wagon wheel
Fais moi rêver, mama
Fais moi vibrer
Donne à ma vie un sens
Et laisse la couler
Comme un navire
Parti à l'aventure
Sur une mer meurtière
Derrière la lune
En cascade inversée sur les flancs du monde
En canoé, en kayak, nous naviguons
Nous sommes tous autour de la ronde
Et c'est bon
Fais moi vibrer, mama
Je t'aime, tu le sais
Fais moi vibrer trois fois
Et laissons nous couler
12/06/2015
Fais moi vibrer
Donne à ma vie un sens
Et laisse la couler
Comme un navire
Parti à l'aventure
Sur une mer meurtière
Derrière la lune
En cascade inversée sur les flancs du monde
En canoé, en kayak, nous naviguons
Nous sommes tous autour de la ronde
Et c'est bon
Fais moi vibrer, mama
Je t'aime, tu le sais
Fais moi vibrer trois fois
Et laissons nous couler
12/06/2015
jeudi 11 juin 2015
Le poème du bout du monde
Aujourd'hui j'avais envie d'écrire un poème
Pour tout le monde
Comme la terre, un poème ronde
Qui gronde
Au bout de la terre et de tes lèvres qui disent "Je t'aime".
Pourquoi, ô, dieu tout puissant
Barbu, sévère, homosexuel, fou
Fous sont les hommes qui s'enivrent de tout
En oubliant d'en faire profiter leurs enfants
Enfants du rien, du tout et de l'ombre éclairée
Eclairés par ta sagesse.
Il n'ont pas compris. Ils n'ont pas compris, eux, que la sagesse était dans la dérision
Dans la démesure, qu'as-tu créé? Tout. Qu'avons nous fait? Rien.
Nous nous comportons comme des chiens
On me targue de t'insulter? Qui? Ces pions
Qui se croient assez hauts placés pour parler en ton nom
N'ont-ils pas compris que je m'adressais à moi-même?
Que Dieu, dans son immensité, nous avait donné des goûtes de Son
Par son verbe : "Aloha", il a créé la terre, les femmes, les ailes et toi-même
Nous? Les autres? On s'y est cru, comme d'hab
On a voulu fondre notre réalité dans une fable
A deux balles
Deux balles de fusil mitrailleur qui éclatent la tête d'un enfant qui n'avait rien demandé
Pendant que mon peuple, l'Occident, s'amuse à semer la mort,
Pendant qu'à l'Est on ne vaut pas mieux. Les rapports nord-sud
Sont ils déjà convenus? Ché.
Passe moi le gobelet, et verse-y la plus douce des liqueurs
Celle qui jamais ne nous rend violent mais toujours nous enivre
Celle qui nous donne la force de plonger dans nos peurs
Pour en ressortir prêt à vivre
J'ai tellement erré que j'en suis vieux.
J'ai 26 ans pourtant j'ai l'impression d'en avoir mille
Mes neurones ont tant cherché à mettre du sens dans ce jeu
Qu'ils se sont usés, partis en vrille.
J'ai déjà des cheveux blancs, putain.
Je suis jeune pourtant, non?
Ou aurais-je du déjà faire un enfant? Un enfant de putain, de rien, le mien.
Indigne d'errer sur la face d'une terre que nous avons
Souillée de nos vices, écorchées par nos pseudos délices
Par nos addictions, parce que la haine est la conséquence même de nos incompréhensions
Babel, ou es-tu?
Je parle, je parle, je veux dire à cette femme qu'elle est belle
Mais elle ne le comprend pas
J'ai loupé une convention sociale, telle
Que le manque d'authenticité, tu crois?
Tu crois qu'un jour on arrêtera de se foutre dans des chaînes
Relations foirées, putains de psychoses, haine
Violence, domination, les enfants prennent tout avant d'être majeur
Et quand ils sont adultes, on leur reproche leur aigreur
Quand ils étaient plus jeunes, on leur reprochait leur fraicheur.
Dis, mon petit neveu, tu le crois, toi?
Qu'on va te laisser un monde merveilleux sur les bras?
Tu le crois qu'on te mérite? Dis-moi. Dis-leur.
Mais tu sais, j'y crois, moi
Que la lumière surgit toujours, même dans le feu
Même dans la mort de notre espèce, il y aura une grande lumière, je crois
Et là, mon pote, ca sera un feu d'artifice, un bon vieux
Spectacle qui fait du bruit
Comme ceux qu'on allait voir sur la plage
Confus dans notre jeunesse qui essayait de mettre du sens dans ce merdier
Confus dans nos peurs, nos craintes et notre petitesse, "Sois sage"
Ouais, petit, sois sage, ne fais pas comme eux, che
Tu la verras, cette lumière.
J'ai voyagé dans ma conscience, je sais
Que nous ne comprenons presque rien, il ne reste qu'une prière
Au creux de nos mains, ouais
Dans ta conscience tu trouveras cette force
Alors, s'il te plait,
Prends la mienne pour ton écorce
Et n'oublie jamais
Le monde est juste paumé
Il se barre en couille, mais
Les gens ne font que ce qu'ils peuvent, car ils sont imparfait
Toi aussi, mais tu le sais et tu peux sourire
N'oublie pas
Ce sera ta force.
11/06/2015
Pour tout le monde
Comme la terre, un poème ronde
Qui gronde
Au bout de la terre et de tes lèvres qui disent "Je t'aime".
Pourquoi, ô, dieu tout puissant
Barbu, sévère, homosexuel, fou
Fous sont les hommes qui s'enivrent de tout
En oubliant d'en faire profiter leurs enfants
Enfants du rien, du tout et de l'ombre éclairée
Eclairés par ta sagesse.
Il n'ont pas compris. Ils n'ont pas compris, eux, que la sagesse était dans la dérision
Dans la démesure, qu'as-tu créé? Tout. Qu'avons nous fait? Rien.
Nous nous comportons comme des chiens
On me targue de t'insulter? Qui? Ces pions
Qui se croient assez hauts placés pour parler en ton nom
N'ont-ils pas compris que je m'adressais à moi-même?
Que Dieu, dans son immensité, nous avait donné des goûtes de Son
Par son verbe : "Aloha", il a créé la terre, les femmes, les ailes et toi-même
Nous? Les autres? On s'y est cru, comme d'hab
On a voulu fondre notre réalité dans une fable
A deux balles
Deux balles de fusil mitrailleur qui éclatent la tête d'un enfant qui n'avait rien demandé
Pendant que mon peuple, l'Occident, s'amuse à semer la mort,
Pendant qu'à l'Est on ne vaut pas mieux. Les rapports nord-sud
Sont ils déjà convenus? Ché.
Passe moi le gobelet, et verse-y la plus douce des liqueurs
Celle qui jamais ne nous rend violent mais toujours nous enivre
Celle qui nous donne la force de plonger dans nos peurs
Pour en ressortir prêt à vivre
J'ai tellement erré que j'en suis vieux.
J'ai 26 ans pourtant j'ai l'impression d'en avoir mille
Mes neurones ont tant cherché à mettre du sens dans ce jeu
Qu'ils se sont usés, partis en vrille.
J'ai déjà des cheveux blancs, putain.
Je suis jeune pourtant, non?
Ou aurais-je du déjà faire un enfant? Un enfant de putain, de rien, le mien.
Indigne d'errer sur la face d'une terre que nous avons
Souillée de nos vices, écorchées par nos pseudos délices
Par nos addictions, parce que la haine est la conséquence même de nos incompréhensions
Babel, ou es-tu?
Je parle, je parle, je veux dire à cette femme qu'elle est belle
Mais elle ne le comprend pas
J'ai loupé une convention sociale, telle
Que le manque d'authenticité, tu crois?
Tu crois qu'un jour on arrêtera de se foutre dans des chaînes
Relations foirées, putains de psychoses, haine
Violence, domination, les enfants prennent tout avant d'être majeur
Et quand ils sont adultes, on leur reproche leur aigreur
Quand ils étaient plus jeunes, on leur reprochait leur fraicheur.
Dis, mon petit neveu, tu le crois, toi?
Qu'on va te laisser un monde merveilleux sur les bras?
Tu le crois qu'on te mérite? Dis-moi. Dis-leur.
Mais tu sais, j'y crois, moi
Que la lumière surgit toujours, même dans le feu
Même dans la mort de notre espèce, il y aura une grande lumière, je crois
Et là, mon pote, ca sera un feu d'artifice, un bon vieux
Spectacle qui fait du bruit
Comme ceux qu'on allait voir sur la plage
Confus dans notre jeunesse qui essayait de mettre du sens dans ce merdier
Confus dans nos peurs, nos craintes et notre petitesse, "Sois sage"
Ouais, petit, sois sage, ne fais pas comme eux, che
Tu la verras, cette lumière.
J'ai voyagé dans ma conscience, je sais
Que nous ne comprenons presque rien, il ne reste qu'une prière
Au creux de nos mains, ouais
Dans ta conscience tu trouveras cette force
Alors, s'il te plait,
Prends la mienne pour ton écorce
Et n'oublie jamais
Le monde est juste paumé
Il se barre en couille, mais
Les gens ne font que ce qu'ils peuvent, car ils sont imparfait
Toi aussi, mais tu le sais et tu peux sourire
N'oublie pas
Ce sera ta force.
11/06/2015
Le monde se barre en couille
Le monde se barre en couille
Mais ca on le savait
On l'avait dit, ça rouille
Plus que jamais
Les hommes aiment se faire crever
Et se détruire la gueule
Torturer, dépecer
Les petites filles seules
Polluer notre sang
S'intoxiquer toujours
Battre nos enfants
Au nom de l'amour
Le pus suinte de nos paroles
Quand au nom d'une cause
On écartèle les folles
Dans des poèmes en prose
Le monde est foutu
Je te le dis, mon coeur
Allons nous mettre nus
Enroulés dans la peur
11/06/2015
Mais ca on le savait
On l'avait dit, ça rouille
Plus que jamais
Les hommes aiment se faire crever
Et se détruire la gueule
Torturer, dépecer
Les petites filles seules
Polluer notre sang
S'intoxiquer toujours
Battre nos enfants
Au nom de l'amour
Le pus suinte de nos paroles
Quand au nom d'une cause
On écartèle les folles
Dans des poèmes en prose
Le monde est foutu
Je te le dis, mon coeur
Allons nous mettre nus
Enroulés dans la peur
11/06/2015
mercredi 10 juin 2015
Dors, mon émue
Dors, mon émue
Et repose toi bien
Nous nous retrouverons nus
Au matin
Pendant que tu
Sombres dans les méandres du rêve
Je me rue
Sur mes propres trêves
Et je discute avec Dieu
Ou un gros Bouddha
Bleu
Roi
On fume la pipe
Et tourne la chicha
Bouddha part en trip
Dieu tousse, et moi
Moi je plane
A 10 000 kilomètres
Au dessus du monde qui se fane
Au dessus de ta tête
Belle, pleine de cheveux
Mon émue, je t'aime
J'aime le fond des yeux
Je t'appellerai ma reine
Au petit matin
Nous ferons l'amour
Repose toi bien
Pendant que je fais mon tour
10/06/2015
Et repose toi bien
Nous nous retrouverons nus
Au matin
Pendant que tu
Sombres dans les méandres du rêve
Je me rue
Sur mes propres trêves
Et je discute avec Dieu
Ou un gros Bouddha
Bleu
Roi
On fume la pipe
Et tourne la chicha
Bouddha part en trip
Dieu tousse, et moi
Moi je plane
A 10 000 kilomètres
Au dessus du monde qui se fane
Au dessus de ta tête
Belle, pleine de cheveux
Mon émue, je t'aime
J'aime le fond des yeux
Je t'appellerai ma reine
Au petit matin
Nous ferons l'amour
Repose toi bien
Pendant que je fais mon tour
10/06/2015
mardi 9 juin 2015
Sur la plage
Sur la plage
A boire du maté
Regarder les nuages
Passer
Dans le bleu diaphane du ciel
Et cristallisé dans la mer
Des poissons sortent leurs ailes
Font de la merde et sont fiers
Fiers d'être la nouvelle génération
Jeune et encore plus bête
Encore plus folle de déraison
Que leurs ancètres
Leur énergie luit dans le cosmos
Créant des réactions
Qui polissent les os
Douces vibrations
Ils se secouent, se battent
Se blessent et saignent
Un coup de latte
Coup de couteau dans les veines
Et leur sang teint l'océan
Rouge
Plus rien, ô bong sang
Ne bouge
Sur la plage
A boire du maté
Les sages
Sont dépassés
09/06/2015
A boire du maté
Regarder les nuages
Passer
Dans le bleu diaphane du ciel
Et cristallisé dans la mer
Des poissons sortent leurs ailes
Font de la merde et sont fiers
Fiers d'être la nouvelle génération
Jeune et encore plus bête
Encore plus folle de déraison
Que leurs ancètres
Leur énergie luit dans le cosmos
Créant des réactions
Qui polissent les os
Douces vibrations
Ils se secouent, se battent
Se blessent et saignent
Un coup de latte
Coup de couteau dans les veines
Et leur sang teint l'océan
Rouge
Plus rien, ô bong sang
Ne bouge
Sur la plage
A boire du maté
Les sages
Sont dépassés
09/06/2015
lundi 8 juin 2015
La suite sera longue
La suite sera longue
Les méandres redondants
Et les oiseaux oblongs
Une aventure d'enfant
Dans l'azur d'un îlot
Dans une forêt verte
Ou jaune, ca dépend, gros
L'été ou bien l'hiver
L'automne de nos vies
La mort, la mort, tout pres
Se rassurer ici
S'allonger sous un cypres
Les saules pleurent leur dégoût
Du monde
Et toi, ma fille, saoule
Tu grondes
Fermons les rideaux a présent
Allons dormir
Oublions maintenant
C'est mieux d'en rire
08/06/2015
Les méandres redondants
Et les oiseaux oblongs
Une aventure d'enfant
Dans l'azur d'un îlot
Dans une forêt verte
Ou jaune, ca dépend, gros
L'été ou bien l'hiver
L'automne de nos vies
La mort, la mort, tout pres
Se rassurer ici
S'allonger sous un cypres
Les saules pleurent leur dégoût
Du monde
Et toi, ma fille, saoule
Tu grondes
Fermons les rideaux a présent
Allons dormir
Oublions maintenant
C'est mieux d'en rire
08/06/2015
dimanche 7 juin 2015
Etre autre
J'aurais pu être autre
Et vivre mille vies
Devenir un apôtre
Ou un voleur sadique
Un tueur, un violeur, un meurtrier de poudre
Un fou de Dieu, un cave, un abruti en somme
J'aurais pu, sous alcool, battre ma femme, résoudre
Le cercle de haine d'automne
J'aurais pu être un ange, un homme de saveur
Bien élevé et doux, amoureux de la Terre
Un vieux berger solitaire qui n'a peur
Que de la mauvaise santé de son bétail, ses soeurs
J'aurais pu être un homme de la ville
Banal et nerveux
Ni bon, ni vil
Ni triste ni joyeux
J'aurais pu naître dans le désert
Passer ma vie entre le sable
Chaud et brulant comme du fer
Et la nuit sous les étoiles
J'aurais pu faire tout cela
Mais je ne suis qu'unique
Seul dans ma voix
Epileptique
Ecrivant, ecrivant,
Sur une tablette
Ce que j'ai dedans
La tête
07/06/2015
Et vivre mille vies
Devenir un apôtre
Ou un voleur sadique
Un tueur, un violeur, un meurtrier de poudre
Un fou de Dieu, un cave, un abruti en somme
J'aurais pu, sous alcool, battre ma femme, résoudre
Le cercle de haine d'automne
J'aurais pu être un ange, un homme de saveur
Bien élevé et doux, amoureux de la Terre
Un vieux berger solitaire qui n'a peur
Que de la mauvaise santé de son bétail, ses soeurs
J'aurais pu être un homme de la ville
Banal et nerveux
Ni bon, ni vil
Ni triste ni joyeux
J'aurais pu naître dans le désert
Passer ma vie entre le sable
Chaud et brulant comme du fer
Et la nuit sous les étoiles
J'aurais pu faire tout cela
Mais je ne suis qu'unique
Seul dans ma voix
Epileptique
Ecrivant, ecrivant,
Sur une tablette
Ce que j'ai dedans
La tête
07/06/2015
samedi 6 juin 2015
Des poupées russes
Des poupées russes
Sur un dancefloor
Riches comme Crésus
Et la mort
Bougeant leurs fesses
Avec non grâce
J'aime leurs tresses
Leur as
C'est comme ça
Que la vie déambule
Sur une piste de danse, là
Funambules
Danseuses poupées
L'une dans l'autre et l'une
Faisant bouger
Leurs lunes
Ivre d'alcool et de fumée
De mort, de rires
Se divertir, ché
Se divertir
Dans la nuit
Pleine de trous
Lumineux, si
Un bisous dans le cou
06/06/2015
Sur un dancefloor
Riches comme Crésus
Et la mort
Bougeant leurs fesses
Avec non grâce
J'aime leurs tresses
Leur as
C'est comme ça
Que la vie déambule
Sur une piste de danse, là
Funambules
Danseuses poupées
L'une dans l'autre et l'une
Faisant bouger
Leurs lunes
Ivre d'alcool et de fumée
De mort, de rires
Se divertir, ché
Se divertir
Dans la nuit
Pleine de trous
Lumineux, si
Un bisous dans le cou
06/06/2015
Marinero
Revenir des ondées
Se faire marinero
Rêver
D'eau
Aller dans le néan
Etre plus qu'un néon
Rien ne vaut quatre vents
Néron
Se faire voler le coeur
Par une demoiselle
Espagnole, sans rancoeur
Sans elle
Apres le tour des mondes
Revenir fourbu
Dormir, le soleil gronde
Quand on a bu
Se reposer
Etre en paix infinie
Fermer
La porte de la vie
05/06/2015
Se faire marinero
Rêver
D'eau
Aller dans le néan
Etre plus qu'un néon
Rien ne vaut quatre vents
Néron
Se faire voler le coeur
Par une demoiselle
Espagnole, sans rancoeur
Sans elle
Apres le tour des mondes
Revenir fourbu
Dormir, le soleil gronde
Quand on a bu
Se reposer
Etre en paix infinie
Fermer
La porte de la vie
05/06/2015
jeudi 4 juin 2015
Mettre les bouts de nous dans une cale.
Mettre les bouts de nous dans une cale
De bateau, de clipper
Partir au fond de la salle
Du monde, sans reproche, sans peur
Prendre les quatre vents
Et s'en aller, loin, loin, loin
Loin, loin, loin dans le temps
Dans l'espace, dans les coins
Du monde, de la Terre, de la planète
Là ou tout n'est que beauté
Vouloir que jamais ne s'arrête
Le voyage commencé
Partons, partons, amour
Partons, partons, toujours
Partons, partons, car pour
S'aimer il ne faut pas de retour
Mettons les bouts de nous
Dans une cale douce
Sur l'océan des fous
Ou bien levons le pouce
Et ne revenons pas
Ne revenons jamais
Toi, toi, toi et puis moi
Dans l'éternel été
04/06/2015
De bateau, de clipper
Partir au fond de la salle
Du monde, sans reproche, sans peur
Prendre les quatre vents
Et s'en aller, loin, loin, loin
Loin, loin, loin dans le temps
Dans l'espace, dans les coins
Du monde, de la Terre, de la planète
Là ou tout n'est que beauté
Vouloir que jamais ne s'arrête
Le voyage commencé
Partons, partons, amour
Partons, partons, toujours
Partons, partons, car pour
S'aimer il ne faut pas de retour
Mettons les bouts de nous
Dans une cale douce
Sur l'océan des fous
Ou bien levons le pouce
Et ne revenons pas
Ne revenons jamais
Toi, toi, toi et puis moi
Dans l'éternel été
04/06/2015
mercredi 3 juin 2015
Toi. Moi. You. Me.
Dans le fond d'un désert
Au bout d'un autre monde
Autour d'une autre ronde
S'approcher des enfers
J'ai ressassé ta peau
Repensé à tes lèvres
Déchiré dans la trève
D'une vie de marmot
Usé ta bouche avec
Dans une symphonie
Vianesque de récit
Usée avec mon bec
Tes fesses et tes hanches
Etaient une obsession
Un rythme en dérision
Une saveur étanche
J'y ai toujours cru, love
A l'amour éternel
Qui nous pousse des ailes
Dans lequel on se love
J'y ai cru, mon amour
Et j'y croirais encore
Lorsque je serai fort
J'y reviendrai, toujours
En attendant il reste
Au terme d'un voyage
Une jolie image
De ton visage, un zeste
Des ton visage un peu
Beau comme la rosée
Comme une pluie d'été
Et l'éclat dans tes yeux
C'est ce qu'il m'est échu
De garder tout au fond
Pour ne pas être con
Quand je me sens perdu
Au revoir, mon oiseau
On se reverra bien
Dans le creux de tes seins
Un jour, une vie, bientôt
03/06/2015
Au bout d'un autre monde
Autour d'une autre ronde
S'approcher des enfers
J'ai ressassé ta peau
Repensé à tes lèvres
Déchiré dans la trève
D'une vie de marmot
Usé ta bouche avec
Dans une symphonie
Vianesque de récit
Usée avec mon bec
Tes fesses et tes hanches
Etaient une obsession
Un rythme en dérision
Une saveur étanche
J'y ai toujours cru, love
A l'amour éternel
Qui nous pousse des ailes
Dans lequel on se love
J'y ai cru, mon amour
Et j'y croirais encore
Lorsque je serai fort
J'y reviendrai, toujours
En attendant il reste
Au terme d'un voyage
Une jolie image
De ton visage, un zeste
Des ton visage un peu
Beau comme la rosée
Comme une pluie d'été
Et l'éclat dans tes yeux
C'est ce qu'il m'est échu
De garder tout au fond
Pour ne pas être con
Quand je me sens perdu
Au revoir, mon oiseau
On se reverra bien
Dans le creux de tes seins
Un jour, une vie, bientôt
03/06/2015
mardi 2 juin 2015
Images de toi
Dans mon cerveau las
Je recompte les jours
Les images de toi
Et les serments d'amour
Quand nous étions ensembles
Allongés, près d'un lac
Et que nos mains qui tremblent
Cherchaient des cigarettes dans ton sac
Quand nos lèvres collées
Ne voulaient pas être autres
Au ciseau, détachées
Dans le manque elles se vautrent
Quand l'été surgissait
Un matin de soirée
L'alcool nous embrumait
Seuls et émerveillés
Les images de toi
Les images de nous
J'y repense parfois
Quand je suis à genoux
Priant et souriant
Pour la vie qui s'annonce
L'amour perdu devant
Celui a venir pionce
J'ai les yeux fermés
Dans cette pièce vide
Je repense à aimer
La vie d'un air timide
02/06/2015
Je recompte les jours
Les images de toi
Et les serments d'amour
Quand nous étions ensembles
Allongés, près d'un lac
Et que nos mains qui tremblent
Cherchaient des cigarettes dans ton sac
Quand nos lèvres collées
Ne voulaient pas être autres
Au ciseau, détachées
Dans le manque elles se vautrent
Quand l'été surgissait
Un matin de soirée
L'alcool nous embrumait
Seuls et émerveillés
Les images de toi
Les images de nous
J'y repense parfois
Quand je suis à genoux
Priant et souriant
Pour la vie qui s'annonce
L'amour perdu devant
Celui a venir pionce
J'ai les yeux fermés
Dans cette pièce vide
Je repense à aimer
La vie d'un air timide
02/06/2015
When will you go back?
When will you go back?
You, little heretic
Girl, I lost your track
Tell me it's hectic
Cause I'm loving you
And your dark, blue eyes
Cause I'm mourning too
Where is our old sky?
When will you kiss me?
Again, my lover
My sweet little bee
My little later?
01/06/2015
You, little heretic
Girl, I lost your track
Tell me it's hectic
Cause I'm loving you
And your dark, blue eyes
Cause I'm mourning too
Where is our old sky?
When will you kiss me?
Again, my lover
My sweet little bee
My little later?
01/06/2015
Sweet pear and crazy fog
"Hello, hello there"
Said the sweet little pear
"Did you see my uncle?
The one with weird freckles?
The insane log
Lost in the fog
In love with foolishness
And dying of loneliness
The one I used to like
Until he left me for a strike
Of fear.
I'm his sweet little pear"
31/05/2015
Said the sweet little pear
"Did you see my uncle?
The one with weird freckles?
The insane log
Lost in the fog
In love with foolishness
And dying of loneliness
The one I used to like
Until he left me for a strike
Of fear.
I'm his sweet little pear"
31/05/2015
30 mai 2015
Sitting on Vancouver's deck
Sitting on Vancouver's deck
Adrenaline and life in stock
Stuck in a maze of urbanism
Away from criticism
Blue sky and sea
See?
Life is as simple as a blueberry
Or a cup of coffee
Just be
Just bees
Sourire
Sur les routes du monde
Se dessinent les ombres
Des tempêtes de feu
Et l'amour dans les yeux
Stupeurs et préjudices
Se mèlent dans le sang
D'un orichalque en glisse
Sur les somptueux vents
Comme dans les abysses
J'ai revu ton sourire
Promesse de délices
Et d'humour, de délires
30/05/2015
Sitting on Vancouver's deck
Adrenaline and life in stock
Stuck in a maze of urbanism
Away from criticism
Blue sky and sea
See?
Life is as simple as a blueberry
Or a cup of coffee
Just be
Just bees
Sourire
Sur les routes du monde
Se dessinent les ombres
Des tempêtes de feu
Et l'amour dans les yeux
Stupeurs et préjudices
Se mèlent dans le sang
D'un orichalque en glisse
Sur les somptueux vents
Comme dans les abysses
J'ai revu ton sourire
Promesse de délices
Et d'humour, de délires
30/05/2015
L'indifférence à genoux
L'indifférence,
A genoux sur son coussin d'Inde
Emplie de défrence
Ne voulait pas se joindre
A la course des fous
Dieux et Bouddhas de cendre
Trop saoul
Pour descendre
Et dans un grand avion
Se perdre
Tomber dans le fond
De l'Erdre
Dormir comme un loir
Une statue de sel
Boire l'eau de la Loire
Nager dans le ciel
L'indifférence
A genoux
Rêvait de la France
De nous
29/05/2015
A genoux sur son coussin d'Inde
Emplie de défrence
Ne voulait pas se joindre
A la course des fous
Dieux et Bouddhas de cendre
Trop saoul
Pour descendre
Et dans un grand avion
Se perdre
Tomber dans le fond
De l'Erdre
Dormir comme un loir
Une statue de sel
Boire l'eau de la Loire
Nager dans le ciel
L'indifférence
A genoux
Rêvait de la France
De nous
29/05/2015
La derniere journée
La dernière journée
Dans un endroit connu
Dans un pays aimé
Dans une vieille rue
Des jeudis de Provence
Ou au Pérou lointain
Aux quatre coins de France
La chance aux quatre coins
La dernière journée
C'est comme une aventure
Dans l'inconnu brisé
Sombrer dans le futur
Adieux ! Ô continents
Adieux ! Ô filles du monde
Je repars bien content
D'en avoir vu vos blondes
Et je regretterai
Ces instants adorés
Au prochain mois de mai
En buvant un café
La tête à l'horizon
Et l'esprit dans la route
Souvenirs, garnison
Je vous aime, sans doute
28/05/2015
Dans un endroit connu
Dans un pays aimé
Dans une vieille rue
Des jeudis de Provence
Ou au Pérou lointain
Aux quatre coins de France
La chance aux quatre coins
La dernière journée
C'est comme une aventure
Dans l'inconnu brisé
Sombrer dans le futur
Adieux ! Ô continents
Adieux ! Ô filles du monde
Je repars bien content
D'en avoir vu vos blondes
Et je regretterai
Ces instants adorés
Au prochain mois de mai
En buvant un café
La tête à l'horizon
Et l'esprit dans la route
Souvenirs, garnison
Je vous aime, sans doute
28/05/2015
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