Dans le coeur de l'univers
On y trouve des fées
Des épaves et liqueurs
Qui sondent l'insondé
Moment du tout présent
Et des vers solitaires
Assis dans le tourment
D'une bouteille de bière
Dans l'étrange luisance
Des matins finis
Aux douceurs de Byzance
Rouges comme un mari
Qui frêle de bonheur
A les deux mains qui tremblent
Et s'ennuient de sueur
Dans l'absence des cendres
Art, braises et feu
Poussière d'or qui me meut
Dans l'infini beauté du jeu
Et de la nuit qui aime les deux
Côtés de l'empreinte de nous
Quand on s'embrasse
Sur la cristalline joue
Pour laisser des traces
Dans l'inconscient
L'écrit se libère
Sans savoir, sans
Vouloir être fier
Les étoiles et la pureté
D'une vierge zodiacale
Isis est envoûtée
De poésie sociale
Nos mains se voûtent
Le temps les a fânées
Et fâchées par le doute
Les voilà râpées
Tremblant de frayeur
Voulant créer
Surmonter la peur
De ne plus être bercé
La guitare se rit
Des accords maladroits
D'un enfant malappris
Se cherchant les doigts
Tsiganes ou bien gringo
Les musiques vibraient
Dans l'air de l'apéro
Et des rêves.
13/10/2014
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire