Sigute était belle
Mais trop appréciée
On lui coupa les ailes
Dans ce conte de fée
Sa belle mère, bien sûr
Eprouvait jalousie
Envers ce fruit bien mûr
Qu'était sa belle fille
Quand le frère fut parti
A la guerre bien loin
La haine ressorti
Du plus profond du sein
De la marâtre folle
Qui dénuda la belle
L'envoya aux giroles
Dans les bois, toute frêle
Mais une vache aimante
Mangea des glands de chêne
Recréa vêtements
Et reçu un "Je t'aime"
La marâtre enragée
Voulu dans le charbon
Ardent y balancer
La petite Junon
Mais un chien fidèle
Prévint la Siguté
Et empêcha la belle
D'être tuée brûlée
La mégère démembre
Le gentil cabot
Puis monte dans sa chambre
Riant de son mégot
Siguté tombera
Dans le charbon luisant
Brûlera, brûlera
Et ne sera que cendres
Mais notre belle vache
Léchant les restes impies
Donne naissances à tâche
D'un canard bien joli
Siguté qui renait
Pour prévenir son frêre
Qui, enragé allait
Punir notre mégère
C'est ainsi que collant
La belle mère avec
De la mélasse, aux dents
De son cheval, Kopek
La marâtre partie
Au loin dans les nuages
Siguté revêtit
Son plus parfait plumage
L'histoire ne dit pas
Si ils vécurent heureux
Avec marmots, émois
Un peu incestueux
17/10/2014
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