Lorsque, dans la tourbille
On observe le quartz
Qui vrombit et qui vrille
Au dessus d'une note de café schwartz
Lorsque l'on voit, au creux d'un microstoppe
La nervure perlée des yeux d'une femme
Dont la fatalité n'a d'égal que son attirance pour la musique pop
Une fillette qui vous perce l'âme.
Lorsque ses cheveux ressemblent à des filaments d'or
Ou de blé, bien que la comparaison frôle la classicité
Futile d'un poète des rues de Paris, dans les temps d'ores
Et déjà révoltus. Il fallait y penser.
Lorsque sa bouche, érotisante de velour
Se meut d'une aperture à l'autre, prête à avaler
L'esprit serpentin d'un homme, on en ferait le tour
Qu'on n'aurait pas terminé de vivre.
Lorsque ses fesses se déplacent dans l'atmosphère,
Parfumant celle-ci d'un parfum de rose
Et que ses seins, au goût amer
Décrivent une gnose
Alors, oui, on le sait, que les femmes sont les sens des hommes
Et que même en extraire l'huile ne suffirait pas à recouvrir la gamme des possibles
Palais psilocybins, aux extraits de pomme
Avec lesquels nous pourrions écrire une nouvelle Bible.
24/09/2014
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