Je suis venu parler
de vous,
De toutes ces choses
qui ont coulé dans notre cou
De la foi qui
soulève – dit-on – des montagnes et transperce les rivières
De ce que l'on
pourrait trouver, loin dans l'atmosphère
Lorsque les anges se
déchirent et tombent, comme des comètes de poussière
Qui chutent, et
chutent et rechutent encore, s'écrasant sur la Terre
Partis du ciel,
partis de rien, comme l'écume de notre temps
Horloge immense qui
tourne et massacre les bonnes gens
Je suis venu vous
parler de l'autre
Ce démon qui casse
les hommes, les prend dans leur sommeil pour leur donner des envies
de fautes
Qui rampe dans la
nuit, profonde et majestueuse, bordée d'étoiles
Une tapisserie
antique qui réclame la poésie, derrière le voile
L'omniscience ne
s'achète pas, nous devons la conquérir
Demander à Kéther
de nous aimer, nous fils de l'homme, filles du sourire
Ceux qui ne
renoncent jamais, ceux qui pleurent les disparus
Dans l'attente de
les rejoindre, derrière la porte de la vie, qui donne sur la rue
Soyons forts, soyons
beau, que pouvons-nous faire d'autre ?
Que pouvons-nous
faire de plus ?
Que pouvons-nous
tout court ?
Que pouvons-nous ?
J'avais le rêve de
l'univers, il reste caché au creux de ma poitrine
J'avais le rêve de
l'amour, il reste blotti en mon sein
J'avais le rêve de
la vie, qu'elle illumine nos yeux
J'avais le rêve de
rêver.
26/09/2014
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