Un nouveau départ.
La fin d'un voyage spirituel.
Au loin, un phare
Illumine l'irréelle
Renaissance d'un homme, d'un corps, d'un esprit.
D'une âme qui, sans répis
A cherché à toucher l'infini
En vain. Enfin, épris d'absolu,
Il tombe dans la noirceur de ses rimes.
Plus loin, plus loin dans l'abîme
Et là, et là ou rien ne semble pouvoir exister
C'est lui-même qu'il a regardé, écouté.
"Sois", dit le géant
Et des cendres rougeoyantes,
Des braises fuselantes
Il s'ouvre grandement
Comme un oiseau de feu
Une lumière dans les yeux
Un cycle se ferme, un autre s'ouvre
Une porte qui montre tout.
09/09/2015
samedi 12 septembre 2015
Distorsions
Sur la route, une fois de plus
Le serpent géant s'étendait
Comme un cumulo nimbus
Amoureux dans les nuées
Ténébreuses du ciel, nimbé,
Vautré dans sa lumière
Rouge camaïeutée de fer
Rouillé.
Quand la terre et les cieux forniquent
Copulent et s'unissent au crépuscule
Dans une danse phallique
Et séculière formule
Alors, le coeur, l'esprit, l'âme
S'unissent dans une flamme
Énergétique. Vague de folie joyeuse
Spirituelle danseuse
08/09/2015
Le serpent géant s'étendait
Comme un cumulo nimbus
Amoureux dans les nuées
Ténébreuses du ciel, nimbé,
Vautré dans sa lumière
Rouge camaïeutée de fer
Rouillé.
Quand la terre et les cieux forniquent
Copulent et s'unissent au crépuscule
Dans une danse phallique
Et séculière formule
Alors, le coeur, l'esprit, l'âme
S'unissent dans une flamme
Énergétique. Vague de folie joyeuse
Spirituelle danseuse
08/09/2015
lundi 7 septembre 2015
Désirs
[Poème du 28 aout qui avait disparu et inspiré "Poème perdu"]
Les flammes du désir
Surgissent brutalement
Imposant élixir
Brûlant le bas ventre
Des allusions certaines
Et des plans comète
Entre chiens et chiennes
Se mangeant la tête
Et doucement sombrer
Dans le sommeil de plomb
Finir d'espérer
La fin, trésor abscons
Rappelle-moi
Et désire moi
28/08/2015
Les flammes du désir
Surgissent brutalement
Imposant élixir
Brûlant le bas ventre
Des allusions certaines
Et des plans comète
Entre chiens et chiennes
Se mangeant la tête
Et doucement sombrer
Dans le sommeil de plomb
Finir d'espérer
La fin, trésor abscons
Rappelle-moi
Et désire moi
28/08/2015
Age
En retour de voyage
Intérieur, sans âge
Extérieur, en nage
Pas toujours sage
Exprimer sa rage
Sa joie sur une page
Et tourner les mages
Les faubourgs de plage
Se donner un gage
Et être nuage
07/09/2015
Intérieur, sans âge
Extérieur, en nage
Pas toujours sage
Exprimer sa rage
Sa joie sur une page
Et tourner les mages
Les faubourgs de plage
Se donner un gage
Et être nuage
07/09/2015
Désertique
Un désert plat comme une casserole
Cuisant les femmes et les hommes
Brûlures de glace dans le soir
Au petit matin, c'est la foire
Aux diables et anges qui s'égarent
Et reviendront chaque année
Dans les couleurs intensifiées
Du grand vide : en blanc et noir
06/09/2015
Cuisant les femmes et les hommes
Brûlures de glace dans le soir
Au petit matin, c'est la foire
Aux diables et anges qui s'égarent
Et reviendront chaque année
Dans les couleurs intensifiées
Du grand vide : en blanc et noir
06/09/2015
Les décisions du corps
Les décisions du corps
Révèlent la tiers conscience
Perdue dans le confort
Et l'infinie enfance
Elles courent dans la nuit
Elles forment le coeur
Des désirs précis
Des âmes soeurs
Etre ou n'être pas
Plus qu'un point
Plus que rien
Plus que moi
05/09/2015
Révèlent la tiers conscience
Perdue dans le confort
Et l'infinie enfance
Elles courent dans la nuit
Elles forment le coeur
Des désirs précis
Des âmes soeurs
Etre ou n'être pas
Plus qu'un point
Plus que rien
Plus que moi
05/09/2015
Surtout être
Surtout être
Et ne pas oublier
De rester conscient
Dans les méandres
Du monde
04/09/2015
Et ne pas oublier
De rester conscient
Dans les méandres
Du monde
04/09/2015
Dehors
Dehors, les gens bougent
Et s'étouffent deux fois
Hors du temps, rouges
Et bleus dans les lois
Situations d'oubli
Et d'être soi
D'être foi
Et vie
Je retourne derrière
Les siphons du temps
Rêve de la mer
Et des gens
01/09/2015
Et s'étouffent deux fois
Hors du temps, rouges
Et bleus dans les lois
Situations d'oubli
Et d'être soi
D'être foi
Et vie
Je retourne derrière
Les siphons du temps
Rêve de la mer
Et des gens
01/09/2015
Body talks
Looking around the universe
Putting rhymes in another verse
And crawl into the infinite
In search of something to ignite
Your body is like an ocean
Waving under my endless strokes
My fingers all shivering with passion
And your skin willing to fuck
That(s how we dive into our gazes
Lost, endlessly in a maze
Together, my fear
Forever, my dear
31/08/2015
Putting rhymes in another verse
And crawl into the infinite
In search of something to ignite
Your body is like an ocean
Waving under my endless strokes
My fingers all shivering with passion
And your skin willing to fuck
That(s how we dive into our gazes
Lost, endlessly in a maze
Together, my fear
Forever, my dear
31/08/2015
Blocks
Des blocks, des cubes et du carton
Un SDF regarde l'horizon
Se demande ce qu'il est advenu
Des jours qu'il a vécus
A Barcelone, entre les ruines
Cherchant son amoureuse divine
Buvant bières et fredonnant
Des mélopées dans le présent
Dans la selva subtropicale
Breuvages de bien et de mal
Purger sa vieille mélancolie
Dormir, rêver toute la nuit
Maintenant, dans l'immensité
D'une ville désinfectée
Se meurent bien lentement
Ses souvenirs et son présent
30/08/2015
Un SDF regarde l'horizon
Se demande ce qu'il est advenu
Des jours qu'il a vécus
A Barcelone, entre les ruines
Cherchant son amoureuse divine
Buvant bières et fredonnant
Des mélopées dans le présent
Dans la selva subtropicale
Breuvages de bien et de mal
Purger sa vieille mélancolie
Dormir, rêver toute la nuit
Maintenant, dans l'immensité
D'une ville désinfectée
Se meurent bien lentement
Ses souvenirs et son présent
30/08/2015
Solitude
Les routes tordues d'amérique
S'étendent jusqu'à la folie
Infinies destinations, dites
Moi ou est-ici
Partis jusque dans le désert
Le vide rempli de couleurs
Qui caressent et brûlent la chair
Et passent de la joie à la peur
Qui n'a pas connu les étoiles
Dans un ciel obscur
Pointillé, comme une toile
Impressionniste et dure
Celui là ne sait pas
Et ne saura jamais
Ce que c'est que la joie
D'être seul et entier
29/08/2015
S'étendent jusqu'à la folie
Infinies destinations, dites
Moi ou est-ici
Partis jusque dans le désert
Le vide rempli de couleurs
Qui caressent et brûlent la chair
Et passent de la joie à la peur
Qui n'a pas connu les étoiles
Dans un ciel obscur
Pointillé, comme une toile
Impressionniste et dure
Celui là ne sait pas
Et ne saura jamais
Ce que c'est que la joie
D'être seul et entier
29/08/2015
Poème perdu
[Ecrit le 07 septembre, le poème ou le moment ayant disparu dans l'univers]
Poème perdu, un moment sombre
Qui tourne et tourne
Au lendemain d'un départ
Qui froisse les décombre
D'adieux pas vraiment sincères
De calins pas vraiment clairs
Et de sourires pas vraiment verts
Au revoir, poème perdu, j'ignorerai toujours
Si tu étais ou si tu n'étais pas
Dans les recoins d'un sac, dans la poussière
Ou dans le monde des idées, fier
Comme un paon-ème
Signé pour le 28/08/2015
Poème perdu, un moment sombre
Qui tourne et tourne
Au lendemain d'un départ
Qui froisse les décombre
D'adieux pas vraiment sincères
De calins pas vraiment clairs
Et de sourires pas vraiment verts
Au revoir, poème perdu, j'ignorerai toujours
Si tu étais ou si tu n'étais pas
Dans les recoins d'un sac, dans la poussière
Ou dans le monde des idées, fier
Comme un paon-ème
Signé pour le 28/08/2015
jeudi 27 août 2015
L'aqueux élémént
Du plomb en or
En cuivre, en argent
Les métaux forts
Et les résidents
Nous voguons tous sur une mer démente
Calme et translucide qui ne laisse pas voir le fond
Dans la tourmente
Et les moments ou l'on apprend à être bons
Nous sommes tous connectés
A ce vortex
Nous nous retrouvons dans la tendresse
Et le sexe
Et les caresses, les boucles brunes
Ou blondes
Les folles nuits de pleine lune
Et les différents mondes
Qui sommes-nous?
Pas des Baudelaire, c'est sur
Toujours plus fous
Toujours plus durs
Sur le pavement aquatique
Nous errons
Entre des lampadaires médusiques
Et la musique des sons
Et nous vaguons à l'âme
Toutes les demi journées
Entretenant la flamme
De l'océan, l'été
27/08/2015
En cuivre, en argent
Les métaux forts
Et les résidents
Nous voguons tous sur une mer démente
Calme et translucide qui ne laisse pas voir le fond
Dans la tourmente
Et les moments ou l'on apprend à être bons
Nous sommes tous connectés
A ce vortex
Nous nous retrouvons dans la tendresse
Et le sexe
Et les caresses, les boucles brunes
Ou blondes
Les folles nuits de pleine lune
Et les différents mondes
Qui sommes-nous?
Pas des Baudelaire, c'est sur
Toujours plus fous
Toujours plus durs
Sur le pavement aquatique
Nous errons
Entre des lampadaires médusiques
Et la musique des sons
Et nous vaguons à l'âme
Toutes les demi journées
Entretenant la flamme
De l'océan, l'été
27/08/2015
mercredi 26 août 2015
Sourd, muet et aveugle
Sourd, muet et aveugle
Dans la pénombre
Le silence
Rien ne meugle
Rien n'est sombre
Rien n'est transe
On tapotille les murs
Et frolique les ambiances
Sans couleurs habituelles
Sans l'aspect dur
Et rance
Du monde actuel
On réécoute cent fois
Ce qu'on n'écoute pas
On égoutte sa joie
Dans des printemps de rois
Et l'on est
Simplement
Doucement
On nait
26/08/2015
Dans la pénombre
Le silence
Rien ne meugle
Rien n'est sombre
Rien n'est transe
On tapotille les murs
Et frolique les ambiances
Sans couleurs habituelles
Sans l'aspect dur
Et rance
Du monde actuel
On réécoute cent fois
Ce qu'on n'écoute pas
On égoutte sa joie
Dans des printemps de rois
Et l'on est
Simplement
Doucement
On nait
26/08/2015
mardi 25 août 2015
Je n'ai de souvenirs que si j'avais dix ans
Je n'ai de souvenirs que si j'avais dix ans
J'ai encore mes vieux rêves qui viennent dans la nuit
Et s'enroulent autour de mes draps, comme s'il
Fallait que je les retienne tout juste avant
La fin de mes songes, de mes rêves un peu cons
Un peu fous, un peu drôles, si déprimants aussi
Si beaux quand je suis avec toi toute la vie
Si fades quand tu n'es pas partie de mes sons
Je suis rouge et verdâtre dans le cosmos noir
Les étoiles s'apprêtent à partir à la guerre
Et je dors, mon amour, je dors comme un gros loir
Je n'ai de souvenirs que comme si, trop fier
Je m'étais estropié à la guerre de mille ans
Je n'ai de souvenirs que si j'avais dix francs
25/08/2015
J'ai encore mes vieux rêves qui viennent dans la nuit
Et s'enroulent autour de mes draps, comme s'il
Fallait que je les retienne tout juste avant
La fin de mes songes, de mes rêves un peu cons
Un peu fous, un peu drôles, si déprimants aussi
Si beaux quand je suis avec toi toute la vie
Si fades quand tu n'es pas partie de mes sons
Je suis rouge et verdâtre dans le cosmos noir
Les étoiles s'apprêtent à partir à la guerre
Et je dors, mon amour, je dors comme un gros loir
Je n'ai de souvenirs que comme si, trop fier
Je m'étais estropié à la guerre de mille ans
Je n'ai de souvenirs que si j'avais dix francs
25/08/2015
lundi 24 août 2015
Une tortue dans l'espace
Une tortue dans l'espace
Tordue, pleine de spasmes
Naviguait dans l'éternel
Océan de points vermeils
Cherchant sa voie, et son chemin
Trouver un endroit ou être bien
Errant sans répit
Dans l'infini
Elle fuyait sa vie passée
De jeu, de sexe et de fureurs
Elle avait trop joué
Au jeu de la peur
Au jeu des caresses
Sans cesse
24/08/2015
Tordue, pleine de spasmes
Naviguait dans l'éternel
Océan de points vermeils
Cherchant sa voie, et son chemin
Trouver un endroit ou être bien
Errant sans répit
Dans l'infini
Elle fuyait sa vie passée
De jeu, de sexe et de fureurs
Elle avait trop joué
Au jeu de la peur
Au jeu des caresses
Sans cesse
24/08/2015
dimanche 23 août 2015
L'or du vide
L'or du vide
Vibre dans le plein
Déride la limpide
Surface du vin
On se prosterne
Et se prostre
Devant sa lumière terne
Et son rostre
Le son du vide
Egoutte les membranes
Du soi, des rides
Qui se fânent
On s'agenouille
Et s'isole
On fouille
Les folles
23/08/2015
Vibre dans le plein
Déride la limpide
Surface du vin
On se prosterne
Et se prostre
Devant sa lumière terne
Et son rostre
Le son du vide
Egoutte les membranes
Du soi, des rides
Qui se fânent
On s'agenouille
Et s'isole
On fouille
Les folles
23/08/2015
samedi 22 août 2015
Grand-mère
Grand-mère
Et histoires d'enfants
Surveillant les marmots
D'un regard bienveillant
Dans le coma profond
Avant le grand passage
Entendant seulement sons
Et radio-messages
Et moi, je suis si loin
Je ne peux pas venir
Que mes mots portent enfin
De la tendresse
Au revoir, mon ancienne
Conteuse sous parasol
Tachetée de soleil
Au revoir, grand-mère
Vieille comme l'or
C'est le son de la mer
22/08/015
Et histoires d'enfants
Surveillant les marmots
D'un regard bienveillant
Dans le coma profond
Avant le grand passage
Entendant seulement sons
Et radio-messages
Et moi, je suis si loin
Je ne peux pas venir
Que mes mots portent enfin
De la tendresse
Au revoir, mon ancienne
Conteuse sous parasol
Tachetée de soleil
Au revoir, grand-mère
Vieille comme l'or
C'est le son de la mer
22/08/015
vendredi 21 août 2015
L'or est entre nos mains
L'or est entre nos mains
Et coule entre nos doigts
Degage un dou parfum
De feu, ou bien de bois
Il suinte et brule la peau
Des mecreants avides
De le boire comme l'eau
Dans un geste timide
Il passe par la fontanelle
Et par le troisieme oeil
Aveugle les belles
Et les beaux meuglent
On devient fou, comme toujours
De sa lumiere intense
Et on creve dans les jours
De manque de depense
21/08/2015
Et coule entre nos doigts
Degage un dou parfum
De feu, ou bien de bois
Il suinte et brule la peau
Des mecreants avides
De le boire comme l'eau
Dans un geste timide
Il passe par la fontanelle
Et par le troisieme oeil
Aveugle les belles
Et les beaux meuglent
On devient fou, comme toujours
De sa lumiere intense
Et on creve dans les jours
De manque de depense
21/08/2015
jeudi 20 août 2015
Etre un enfant, encore
Etre un enfant, encore
Voir des dragons partout
Se battre jusqu'à la mort
Un bâton dans la main, jusqu'au bout
Courir et trébucher
Tomber comme un idiot
Pleurer un peu, c'est l'été
Apprendre des gros mots
Et parler très très fort
Se faire engueuler
Par des parents crevés
Qui auront un peu tort
20/08/2015
Voir des dragons partout
Se battre jusqu'à la mort
Un bâton dans la main, jusqu'au bout
Courir et trébucher
Tomber comme un idiot
Pleurer un peu, c'est l'été
Apprendre des gros mots
Et parler très très fort
Se faire engueuler
Par des parents crevés
Qui auront un peu tort
20/08/2015
mercredi 19 août 2015
Sur un canoe
Sur un canoë
Une mer plate comme une poêle
Ramant vers l'horizon
Pas de vent, pas de voile
Le soleil couchant
Brûle l'air
Aveugle les gens
Et rougit l'eau, fière
Des phoques se prélassent
Et des poissons sautillent
On se ne se lasse
Pas d'être hors de la ville
19/08/2015
Une mer plate comme une poêle
Ramant vers l'horizon
Pas de vent, pas de voile
Le soleil couchant
Brûle l'air
Aveugle les gens
Et rougit l'eau, fière
Des phoques se prélassent
Et des poissons sautillent
On se ne se lasse
Pas d'être hors de la ville
19/08/2015
mardi 18 août 2015
Paris, la Seine et les serpents
De la route, encore
Et des pavés autour
Une ruelle qui tord
Les promesses de toujours
Sous le pont Mirabeau
On mange des mirabelles
On laisse couler les mots
La Seine est encore belle
Comme une vieille couleuvre
Elle divise Paris
La scinde comme une pieuvre
La ville est bien jolie
Et l'on fume une cigarette
Pour se détruire un peu
Penser aux autres fêtes
Dont on revient plus vieux
Et l'on est encore là
Après toutes ces années
A rimer dans les bras
D'une fille imaginée
18/06/2015
Et des pavés autour
Une ruelle qui tord
Les promesses de toujours
Sous le pont Mirabeau
On mange des mirabelles
On laisse couler les mots
La Seine est encore belle
Comme une vieille couleuvre
Elle divise Paris
La scinde comme une pieuvre
La ville est bien jolie
Et l'on fume une cigarette
Pour se détruire un peu
Penser aux autres fêtes
Dont on revient plus vieux
Et l'on est encore là
Après toutes ces années
A rimer dans les bras
D'une fille imaginée
18/06/2015
lundi 17 août 2015
Ecuador
Je n'ai pas de photo
De tous ces beaux instants
Cassés dans mon cerveau
Une mémoire d'enfant
Un coucher de soleil
Cliché si merveilleux
Une boule vermeille
Par dessus l'eau, le feu
A Puerto Lopez, Cuenca ou Canoa
Dans les sources thermales ou bien dans la selva
Apprenant l'espagnol avec délicatesse
Déambulant avec la famille, sans cesse
Sans cesse dériver sur le globe terrestre
Là ou l'on sait très bien que l'on n'est pas chez soi
Ou l'on est entouré d'autres fous, d'autres êtres
Qui déambulent aussi, de la vie, c'est la loi
Je ne vous oublie pas, pas aujourd'hui, c'est sur
Mes amis et mes joies, mes cris et mes murmures
Ma décadence et ma noblesse en un voyage
Comme tout être humain, je suis fou, je suis sage
Alors fixons le temps
Pendant une écriture
Un poème dément
Du passé au futur.
17/08/2015
De tous ces beaux instants
Cassés dans mon cerveau
Une mémoire d'enfant
Un coucher de soleil
Cliché si merveilleux
Une boule vermeille
Par dessus l'eau, le feu
A Puerto Lopez, Cuenca ou Canoa
Dans les sources thermales ou bien dans la selva
Apprenant l'espagnol avec délicatesse
Déambulant avec la famille, sans cesse
Sans cesse dériver sur le globe terrestre
Là ou l'on sait très bien que l'on n'est pas chez soi
Ou l'on est entouré d'autres fous, d'autres êtres
Qui déambulent aussi, de la vie, c'est la loi
Je ne vous oublie pas, pas aujourd'hui, c'est sur
Mes amis et mes joies, mes cris et mes murmures
Ma décadence et ma noblesse en un voyage
Comme tout être humain, je suis fou, je suis sage
Alors fixons le temps
Pendant une écriture
Un poème dément
Du passé au futur.
17/08/2015
dimanche 16 août 2015
Il était une foi
Il était une foi
Qui soulevait des montagnes
J'avais peur de moi
Et de mes compagnes
Il était une foi
Qui assassinait l'homme
Derrière des voiles
Des trésors, en somme
Il était une foi
Qui venait de toi
De tes yeux siamois
Ton dos iroquois
Il était une foi
Il était une autre
Prise dans mes bras
A qui donc la faute?
Il était une foi
Nos ébats perdus
Revenir chez moi
Du coin de la rue
16/08/2015
Qui soulevait des montagnes
J'avais peur de moi
Et de mes compagnes
Il était une foi
Qui assassinait l'homme
Derrière des voiles
Des trésors, en somme
Il était une foi
Qui venait de toi
De tes yeux siamois
Ton dos iroquois
Il était une foi
Il était une autre
Prise dans mes bras
A qui donc la faute?
Il était une foi
Nos ébats perdus
Revenir chez moi
Du coin de la rue
16/08/2015
samedi 15 août 2015
What a good day
What a good day to be alive
Enjoy a coffee on the beach
Mateando todo el dia, then dive
Where your soul gets rich
Fuck the day to day contradictions
Today is my own dominion
Spirit and soul aligned
Everything shines
Una isla de felicidad
Dentro de un mundo loco
Parando por la humanidad
Que sigue corriendo
Et tout, tout s'illumine
Les couleurs et les sons
Dansent, sonnent les matines
Et tout le reste est bon
15/08/2015
Enjoy a coffee on the beach
Mateando todo el dia, then dive
Where your soul gets rich
Fuck the day to day contradictions
Today is my own dominion
Spirit and soul aligned
Everything shines
Una isla de felicidad
Dentro de un mundo loco
Parando por la humanidad
Que sigue corriendo
Et tout, tout s'illumine
Les couleurs et les sons
Dansent, sonnent les matines
Et tout le reste est bon
15/08/2015
vendredi 14 août 2015
Je suis l'océan
Je suis l'océan
Je vibre sur la terre
Détruis les vies d'enfants
Et pose un feu amer
Un sourire sur les fous qui me testent
La peur dans les yeux des mères
J'ai des milliers de rejetons qui pestent
Contre l'homme trop fier
Qui ruine mon corps
Et souille ma pureté
Qu'ils aillent tous à la mort
J'y veillerai, tu sais.
14/08/2015
Je vibre sur la terre
Détruis les vies d'enfants
Et pose un feu amer
Un sourire sur les fous qui me testent
La peur dans les yeux des mères
J'ai des milliers de rejetons qui pestent
Contre l'homme trop fier
Qui ruine mon corps
Et souille ma pureté
Qu'ils aillent tous à la mort
J'y veillerai, tu sais.
14/08/2015
jeudi 13 août 2015
La mer plate
La mer plate
S'embleute de joie
Quand le ciel fourbe
Lui sussure de sa voix
Des mots d'amour
Elle frémis et vaguelette
Lorsqu'il lui touche l'écume
De ses nuages de brume
Au matin, c'est chouette
C'est toujours
Un peu plus délicat
De faire l'amour à l'eau
On ne le sait pas
Mais elle aime les bâteaux
Et c'est agréable.
13/08/2015
S'embleute de joie
Quand le ciel fourbe
Lui sussure de sa voix
Des mots d'amour
Elle frémis et vaguelette
Lorsqu'il lui touche l'écume
De ses nuages de brume
Au matin, c'est chouette
C'est toujours
Un peu plus délicat
De faire l'amour à l'eau
On ne le sait pas
Mais elle aime les bâteaux
Et c'est agréable.
13/08/2015
mercredi 12 août 2015
Oh I don't know what to do
Oh I don't know what to do
It's been ages, my love
Since I've seen through
The dark, soft vortex of your never ending passion.
Oh, what are we meant to be?
Life is a crushing wave
On which we dance, and see
The infinite power of signs
And words, what do they mean
When a single gaze
Crush anyone's heart away
And drive them through a new phase
Oh, well, let's jump in that water
And get drawn in the current
Of never ending strokes, kisses and flowers
Sounds like a plan.
12/08/2015
It's been ages, my love
Since I've seen through
The dark, soft vortex of your never ending passion.
Oh, what are we meant to be?
Life is a crushing wave
On which we dance, and see
The infinite power of signs
And words, what do they mean
When a single gaze
Crush anyone's heart away
And drive them through a new phase
Oh, well, let's jump in that water
And get drawn in the current
Of never ending strokes, kisses and flowers
Sounds like a plan.
12/08/2015
mardi 11 août 2015
Les amours perdus
Les amours perdus
Sont plus importants que les trouvés
On les a reçu
Au détour d'un quartier
Dans le regard d'une inconnue
Ouvrant les possibilités
Infinies, dans une rue
De Paris. Une fée.
Toutes ces portes sur d'autres vies
D'autres dimensions
Ces caresses qui résident
Dans nos imaginations
Ces flammes et ces bombes H
Qui brûlent dans notre coeur
Les volutes de hasch
Qui détruisent nos peurs
Je me dissolverai
En vous, mesdames
Et messieurs aussi, c'est vrai
Seules comptent nos âmes
Et je me recrée
Dans ces mots
Rien ne s'est passé
C'était beau.
11/08/2015
Sont plus importants que les trouvés
On les a reçu
Au détour d'un quartier
Dans le regard d'une inconnue
Ouvrant les possibilités
Infinies, dans une rue
De Paris. Une fée.
Toutes ces portes sur d'autres vies
D'autres dimensions
Ces caresses qui résident
Dans nos imaginations
Ces flammes et ces bombes H
Qui brûlent dans notre coeur
Les volutes de hasch
Qui détruisent nos peurs
Je me dissolverai
En vous, mesdames
Et messieurs aussi, c'est vrai
Seules comptent nos âmes
Et je me recrée
Dans ces mots
Rien ne s'est passé
C'était beau.
11/08/2015
lundi 10 août 2015
Ecrire
Ecrire, toujours ecrire
Et poser des phases sur un écran
Revenir du monde des rêves, finir
Avec ces mille désirs d'enfants
Les placer sur une feuille
Et les faire vivre un instant
Comme en franchissant le seuil
De la création, en songeant
Laissons les dieux là ou ils sont
Et les démons au même endroit
Centrons notre âme à l'unisson
Et observons Vie dans la joie
Et créons.
Sans arrêt.
Aimons
Inventer.
10/08/2015
Et poser des phases sur un écran
Revenir du monde des rêves, finir
Avec ces mille désirs d'enfants
Les placer sur une feuille
Et les faire vivre un instant
Comme en franchissant le seuil
De la création, en songeant
Laissons les dieux là ou ils sont
Et les démons au même endroit
Centrons notre âme à l'unisson
Et observons Vie dans la joie
Et créons.
Sans arrêt.
Aimons
Inventer.
10/08/2015
dimanche 9 août 2015
Les sirènes de l'extase
Dans un autre temps
Dans une autre époque
Dimension qui s'étend
Au delà des rocs
Nous prenions plaisir
A explorer les champs
Impossibles du désir
Et de l'inconscient
J'étais un rien du tout
Et je m'écorchais, nu
Avec d'autres fous
Soixante-dix crus
C'était la déraison
L'autodépendance
A la dérision
En dehors de France
Les sirènes de l'extase
Tournaient autour de moi
Comme les divins Ases
Au-delà de la joie
09/08/2015
Dans une autre époque
Dimension qui s'étend
Au delà des rocs
Nous prenions plaisir
A explorer les champs
Impossibles du désir
Et de l'inconscient
J'étais un rien du tout
Et je m'écorchais, nu
Avec d'autres fous
Soixante-dix crus
C'était la déraison
L'autodépendance
A la dérision
En dehors de France
Les sirènes de l'extase
Tournaient autour de moi
Comme les divins Ases
Au-delà de la joie
09/08/2015
samedi 8 août 2015
Etre
Sereinement, penser
A la fin des mondes
Du temps, de l'été
Des pauvres secondes
Qui ne sont vraiment qu'une
Suite de bouts si vains
Dansant leur infortune
Et refermant leurs mains
Etre si détendu
Que tout pourrait mourir
On serait rendu
A ne pas en finir
Etre
C'est tout
Fenêtre
De fous
08/08/2015
A la fin des mondes
Du temps, de l'été
Des pauvres secondes
Qui ne sont vraiment qu'une
Suite de bouts si vains
Dansant leur infortune
Et refermant leurs mains
Etre si détendu
Que tout pourrait mourir
On serait rendu
A ne pas en finir
Etre
C'est tout
Fenêtre
De fous
08/08/2015
Rimes océanes
Sur l'océan
Un bâteau dérive
Lentement
Cherche à survivre
Les attaques du soleil
Et de plomb, le sommeil
Les larmes de joie triste
Et la mort, comme un kyste
Grossissant chaque jour
Tout faire pour
Ne pas laisser ses os
Dépérir dans les eaux
Dans le chaos moisi
Des fonds marins
Et puis
Plus rien
07/08/2015
Un bâteau dérive
Lentement
Cherche à survivre
Les attaques du soleil
Et de plomb, le sommeil
Les larmes de joie triste
Et la mort, comme un kyste
Grossissant chaque jour
Tout faire pour
Ne pas laisser ses os
Dépérir dans les eaux
Dans le chaos moisi
Des fonds marins
Et puis
Plus rien
07/08/2015
jeudi 6 août 2015
Brume
Un lampadaire fume
L'homme est en dessous
La pipe dans la brume
Et le brouillard fou
Une ruelle blanche
S'étend jusqu'au bout du monde
Là ou l'on déclenche
Les cataclysmes à la ronde
C'est dans ce marasme inouï
Que l'on se sent hombre
Que l'on se sent infini
Un plus un dans le nombre
Alors, l'homme fini
Son paquet de tabac
Et rentrera chez lui
Au lueurs d'un chez soi
06/08/2015
L'homme est en dessous
La pipe dans la brume
Et le brouillard fou
Une ruelle blanche
S'étend jusqu'au bout du monde
Là ou l'on déclenche
Les cataclysmes à la ronde
C'est dans ce marasme inouï
Que l'on se sent hombre
Que l'on se sent infini
Un plus un dans le nombre
Alors, l'homme fini
Son paquet de tabac
Et rentrera chez lui
Au lueurs d'un chez soi
06/08/2015
mercredi 5 août 2015
Les sou
Les souffles de la terre
Le bitume des villes
Une pauvre grand mère
Broyée par les idylles
De sa jeunesse
Perdue et follement dingue
Des histoires de fesse
Et la gâchette d'un flingue
Sortons une dernière fois
Faisons la fête
D'autres émois
Dans la tête
Et revenons ainsi
Du pays de Morphée
Avec des si
Je serai comblé
05/08/2015
Le bitume des villes
Une pauvre grand mère
Broyée par les idylles
De sa jeunesse
Perdue et follement dingue
Des histoires de fesse
Et la gâchette d'un flingue
Sortons une dernière fois
Faisons la fête
D'autres émois
Dans la tête
Et revenons ainsi
Du pays de Morphée
Avec des si
Je serai comblé
05/08/2015
mardi 4 août 2015
L'or et le cuivre
L'or et le cuivre
Se mélangent dans le sang
Dans les effluves ivres
D'un matin de printemps
Dans les coups de soleil
Et dans les rues de lune
Dans les couleurs vermeilles
D'une autre infortune
Les métaux précieux
Fondent dans les veines
Des enfants des cieux
Des hommes de la Seine
04/08/2015
Se mélangent dans le sang
Dans les effluves ivres
D'un matin de printemps
Dans les coups de soleil
Et dans les rues de lune
Dans les couleurs vermeilles
D'une autre infortune
Les métaux précieux
Fondent dans les veines
Des enfants des cieux
Des hommes de la Seine
04/08/2015
lundi 3 août 2015
Saletés
L'aube
Le soleil pointe
Comme un violeur déchu, fourbe
Et honteux.
Une nouvelle journée commence
Pourrie sous les os
Sous la grande semence
Décharnée, nulle et sans retour
Qui a dit que l'écume était
Une boule de mousse dégueulasse
Qui roule entre les aisselles de l'océan
Et sème sa disgrâce
Quant à la terre, elle
Surface couleur de merde
Elle s'étend sous nos pieds
Et fait parler les merles
Tout autour n'est qu'ordures
Et fumées incongrues
Détournant les structures
D'un capharnaum dans la rue
Sourions
Et prenons la pose
Il faut nettoyer
Ces immondes roses
03/08/2015
Le soleil pointe
Comme un violeur déchu, fourbe
Et honteux.
Une nouvelle journée commence
Pourrie sous les os
Sous la grande semence
Décharnée, nulle et sans retour
Qui a dit que l'écume était
Une boule de mousse dégueulasse
Qui roule entre les aisselles de l'océan
Et sème sa disgrâce
Quant à la terre, elle
Surface couleur de merde
Elle s'étend sous nos pieds
Et fait parler les merles
Tout autour n'est qu'ordures
Et fumées incongrues
Détournant les structures
D'un capharnaum dans la rue
Sourions
Et prenons la pose
Il faut nettoyer
Ces immondes roses
03/08/2015
dimanche 2 août 2015
Oh my sweet candy
Oh my sweet candy
Frolicking around the earth
Like a moon above the sea
Your mouth is all fluff
I love seeing that round
And beautiful pair of eyes
Looking at me, making no sound
Making me want to fly
Oh my sweet candy
I can't wait to see you again
While waiting, I see
A gentle drizzling rain
And I close my two spheres
And dive into the night
Have a good sleep, my dear
Please don't stay out of sight
02/08/2015
Frolicking around the earth
Like a moon above the sea
Your mouth is all fluff
I love seeing that round
And beautiful pair of eyes
Looking at me, making no sound
Making me want to fly
Oh my sweet candy
I can't wait to see you again
While waiting, I see
A gentle drizzling rain
And I close my two spheres
And dive into the night
Have a good sleep, my dear
Please don't stay out of sight
02/08/2015
samedi 1 août 2015
Le silence
Le silence pèse
De ses ailes de pierre
De plomb et de métal fondu, fier
De sa thèse
Il ne reviendra pas
Il est parti toujours
Faire l'amour
Dans les bras
De l'univers
Révolté et révoltant
Qui tourne ses dents
Sur sa mer
Et l'océan, fou de chagrin
Bat la mer, et les vagues
Au large
Des siens
01/08/2015
De ses ailes de pierre
De plomb et de métal fondu, fier
De sa thèse
Il ne reviendra pas
Il est parti toujours
Faire l'amour
Dans les bras
De l'univers
Révolté et révoltant
Qui tourne ses dents
Sur sa mer
Et l'océan, fou de chagrin
Bat la mer, et les vagues
Au large
Des siens
01/08/2015
vendredi 31 juillet 2015
Descendre la route
Descendre la route
Et toujours dans les doutes
S'arrêter sous les étoiles
Découvrir le voile
Contempler le firmament
Se dissoudre dans l'océan
De lumières scintillantes
Dire bonjour a l'absente
Rencontrer Dieu
Et ses potes aux longs cheveux
Boire une bière avec eux
Et revenir des cieux
31/07/2015
Et toujours dans les doutes
S'arrêter sous les étoiles
Découvrir le voile
Contempler le firmament
Se dissoudre dans l'océan
De lumières scintillantes
Dire bonjour a l'absente
Rencontrer Dieu
Et ses potes aux longs cheveux
Boire une bière avec eux
Et revenir des cieux
31/07/2015
jeudi 30 juillet 2015
Je me rappelle
Je me rappelle de tes cheveux
Et de ta peau au goût de fraises
De l'incarnation de tes yeux
Quand la lune remuait ses lèvres
Je me rappelle de ton coeur
Qui palpitait contre mes os
Quand, enlacés, sans peur
Nous étions fiers et beaux
Je me rappelle de ta nuque
Dans la nuit, sur la couette
Qui valsait comme un beau truc
Que je mordais en tête à tête
Je me rappelle de tout parfois
Et puis parfois j'ai oublié
De mentionner ces doux émois
A graver sur un papier
30/07/2015
Et de ta peau au goût de fraises
De l'incarnation de tes yeux
Quand la lune remuait ses lèvres
Je me rappelle de ton coeur
Qui palpitait contre mes os
Quand, enlacés, sans peur
Nous étions fiers et beaux
Je me rappelle de ta nuque
Dans la nuit, sur la couette
Qui valsait comme un beau truc
Que je mordais en tête à tête
Je me rappelle de tout parfois
Et puis parfois j'ai oublié
De mentionner ces doux émois
A graver sur un papier
30/07/2015
mercredi 29 juillet 2015
L'oubli
Mon amour m'a oublié
Sa peau, ses yeux sont partis
Dans le néant, sans rien, c'est fait
Tout est - comme on dit - fini
Les torrents empassionnés
Ont laissé place au rien du tout
Les regards si animés
Ne sont plus aussi doux
Il n'y a que le vide entre elle
Et moi, pauvre M. Tous-les-autres
Plus aucune étincelle
Plus rien de la sorte
Alors adieu, face de statue
Adieu, adieu, grecque blanche
On se dit : "Qui l'eut cru?"
Et l'on commence son dimanche
29/07/2015
Sa peau, ses yeux sont partis
Dans le néant, sans rien, c'est fait
Tout est - comme on dit - fini
Les torrents empassionnés
Ont laissé place au rien du tout
Les regards si animés
Ne sont plus aussi doux
Il n'y a que le vide entre elle
Et moi, pauvre M. Tous-les-autres
Plus aucune étincelle
Plus rien de la sorte
Alors adieu, face de statue
Adieu, adieu, grecque blanche
On se dit : "Qui l'eut cru?"
Et l'on commence son dimanche
29/07/2015
mardi 28 juillet 2015
Boucle cosmique
Une boucle cosmique
Redoutant les échecs
D'un enfant tyrannique
Revenir derrière soi
Et faire un petit tour
Aller une autre fois
Au prochain carrefour
Dans un champ de blé
Courir et se blesser
S'égratigner toujours
Et faire un peu l'amour
Les sorts volètent dans l'air
Et dans l'esprit
Ils sont amers
Et doux, mon ami
Je te laisserais bien
Des morceaux de moi
Et mon chien
Si j'en avais un
Adieu.
28/07/2015
Redoutant les échecs
D'un enfant tyrannique
Revenir derrière soi
Et faire un petit tour
Aller une autre fois
Au prochain carrefour
Dans un champ de blé
Courir et se blesser
S'égratigner toujours
Et faire un peu l'amour
Les sorts volètent dans l'air
Et dans l'esprit
Ils sont amers
Et doux, mon ami
Je te laisserais bien
Des morceaux de moi
Et mon chien
Si j'en avais un
Adieu.
28/07/2015
lundi 27 juillet 2015
Les êtres des montagnes
Les êtres des montagnes
Loin loin loin dans mon coeur
Retournent dans leurs mânes
Les âmes âmes soeurs
Et je repense à eux
Perdu dans la fourmilière
Sous l'Illimani en feu
Avançant pierre par pierre
Au revoir, mes amis
Je ne dis pas adieu
Car dans la grande vie
On est toujours à deux
27/07/2015
Loin loin loin dans mon coeur
Retournent dans leurs mânes
Les âmes âmes soeurs
Et je repense à eux
Perdu dans la fourmilière
Sous l'Illimani en feu
Avançant pierre par pierre
Au revoir, mes amis
Je ne dis pas adieu
Car dans la grande vie
On est toujours à deux
27/07/2015
dimanche 26 juillet 2015
Dans mon tipi
Dans mon tipi
Je me retrouve
En vie
J'éprouve
Les Si
Pour mettre Paris en bouteille
Et celle-ci a la mer
Et les mystères vermeils
D'une autre terre
D'un autre horizon
D'un autre verre
Dans les bas fonds
D'une ville sourde
A mes appels
Frappée de foudre
Et irréelle
Je redescends
Et je m'excuse
Si quand je mens
Parfois j'abuse
De la boisson
De mon poison
De mes questions
Mes intentions
26/07/2015
Je me retrouve
En vie
J'éprouve
Les Si
Pour mettre Paris en bouteille
Et celle-ci a la mer
Et les mystères vermeils
D'une autre terre
D'un autre horizon
D'un autre verre
Dans les bas fonds
D'une ville sourde
A mes appels
Frappée de foudre
Et irréelle
Je redescends
Et je m'excuse
Si quand je mens
Parfois j'abuse
De la boisson
De mon poison
De mes questions
Mes intentions
26/07/2015
samedi 25 juillet 2015
Dunes dans l'univers
Dans l'espace, je vois des dunes
Elles ouvrent leur fortune
Tes cheveux et ta peau
Glissent au dessus de tes os
Nous naviguons, ivres de joie
Dans ce ménage a trois
Sur de notre déroute
Forts de nos doutes
Les dunes sont éternelles
Et tu me dis lentement
Que tu m'aimes
Et tu déploies tes ailes
Pour rejoindre la mer d'argent
Tu fuis, quand même
25/07/2015
Elles ouvrent leur fortune
Tes cheveux et ta peau
Glissent au dessus de tes os
Nous naviguons, ivres de joie
Dans ce ménage a trois
Sur de notre déroute
Forts de nos doutes
Les dunes sont éternelles
Et tu me dis lentement
Que tu m'aimes
Et tu déploies tes ailes
Pour rejoindre la mer d'argent
Tu fuis, quand même
25/07/2015
vendredi 24 juillet 2015
Vague aux yeux
Vagues aux yeux
Retour de cheveux
Spirale de lèvres
Envolées de fièves
Euphorie d'oreilles
Dépression vermeille
Fureur de nez
Colère d'été
Tristesse de sourcils
Joie de cils
24/07/2015
Retour de cheveux
Spirale de lèvres
Envolées de fièves
Euphorie d'oreilles
Dépression vermeille
Fureur de nez
Colère d'été
Tristesse de sourcils
Joie de cils
24/07/2015
jeudi 23 juillet 2015
Autour du vide
Autour du vide
Des phases s'amassent
Des bribes
De chaleur qu'on casse
Fuyant les ondées
Une sirène pleure
Seule dans la mêlée
Seule sans ses soeurs
Autour du grand tourbillon
On vénère un dieu de néons
Fait d'écrous et de machines
Et de morceaux de ruine
Dans le vortex
On se repose
On pense à ses ex
Et fait de la prose
23/07/2015
Des phases s'amassent
Des bribes
De chaleur qu'on casse
Fuyant les ondées
Une sirène pleure
Seule dans la mêlée
Seule sans ses soeurs
Autour du grand tourbillon
On vénère un dieu de néons
Fait d'écrous et de machines
Et de morceaux de ruine
Dans le vortex
On se repose
On pense à ses ex
Et fait de la prose
23/07/2015
mercredi 22 juillet 2015
D'or et de pensées
Un dieu fou
Fait d'or et de pensées
S'agitait toujours
Secoué de tristesse, et
D'envies suicidaires.
Il fumait l'opium
Pour ne pas se rappeler
Qu'il avait créé l'homme
Et toute sa cruauté
Il avait créé l'enfer.
Alors il contemplait le vide
Et fumant sa pipe
Rejetait, timide
Les astres en fripe
Qui l'invitaient à s'enfuir
Il restait, coupable
Autour de la Terre
Assit a sa table
Rongé par ses fers
Rêvant d'en finir
22/07/2015
Fait d'or et de pensées
S'agitait toujours
Secoué de tristesse, et
D'envies suicidaires.
Il fumait l'opium
Pour ne pas se rappeler
Qu'il avait créé l'homme
Et toute sa cruauté
Il avait créé l'enfer.
Alors il contemplait le vide
Et fumant sa pipe
Rejetait, timide
Les astres en fripe
Qui l'invitaient à s'enfuir
Il restait, coupable
Autour de la Terre
Assit a sa table
Rongé par ses fers
Rêvant d'en finir
22/07/2015
mardi 21 juillet 2015
Les roues du vent
Les roues du vent tournent dans le vide
Répandent une lumière limpide
Indivisible et sacrée
Autour des poussières de fée
On reçoit autant qu'on veut
Des petits bisous de Dieu
Cristallins entre les arbres
Et les sapins sont sa barbe
Des animaux jouent
Entre les pousses de mousse
Vertes moues
Matinée douce
Et la mer bleue s'étend
Sous les yeux du vieil homme
Qui fume la pipe et sonne
Ses derniers instants
21/07/2015
Répandent une lumière limpide
Indivisible et sacrée
Autour des poussières de fée
On reçoit autant qu'on veut
Des petits bisous de Dieu
Cristallins entre les arbres
Et les sapins sont sa barbe
Des animaux jouent
Entre les pousses de mousse
Vertes moues
Matinée douce
Et la mer bleue s'étend
Sous les yeux du vieil homme
Qui fume la pipe et sonne
Ses derniers instants
21/07/2015
lundi 20 juillet 2015
Down in the mood
Down in the mood
Lost in the woods
Where the demons meet
To eat human meat
Lost inside of my brain
Swimming, full of chains
In the emptiness of my soul
Like every other fool
20/07/2015
Lost in the woods
Where the demons meet
To eat human meat
Lost inside of my brain
Swimming, full of chains
In the emptiness of my soul
Like every other fool
20/07/2015
dimanche 19 juillet 2015
Au clair de la lune
Au clair de la lune
L'ami Pierrot meurt
Il hurle l'infortune
D'avoir perdu son coeur
Sur la route, en dormant
Un jour il est tombé
S'est réveillé sans
Son organe sacré
Il ne sait plus être
Il ne sait plus aimer
Ne fait plus la fête
Toute la journée
Et il pleure et pleure
Adieu, les plaisirs !
Aujourd'hui ma soeur
C'est sans mon sourire.
19/07/2015
L'ami Pierrot meurt
Il hurle l'infortune
D'avoir perdu son coeur
Sur la route, en dormant
Un jour il est tombé
S'est réveillé sans
Son organe sacré
Il ne sait plus être
Il ne sait plus aimer
Ne fait plus la fête
Toute la journée
Et il pleure et pleure
Adieu, les plaisirs !
Aujourd'hui ma soeur
C'est sans mon sourire.
19/07/2015
samedi 18 juillet 2015
Science fiction
Retrouve moi sur mon navire
Nous irons dans les étoiles
Ivres de voyages, ivres de délires
Je serai ta voile
Sur une planète inconnue
Explorer l'horizon qui n'existe pas
Se découvrir, j'ai su
Que tu étais pour moi
Et revenir dans son lit
Tout ca n'était qu'intérieur
Tapisseries du mental infini
Je t'aime, j'ai vu
Les sons, la rue
L'espace et ses fruits
18/07/2015
Nous irons dans les étoiles
Ivres de voyages, ivres de délires
Je serai ta voile
Sur une planète inconnue
Explorer l'horizon qui n'existe pas
Se découvrir, j'ai su
Que tu étais pour moi
Et revenir dans son lit
Tout ca n'était qu'intérieur
Tapisseries du mental infini
Je t'aime, j'ai vu
Les sons, la rue
L'espace et ses fruits
18/07/2015
vendredi 17 juillet 2015
J'ai su les vagues
J'ai su les vagues
Du monde qui roule
Et qui divaguent
Dans la foule
J'ai su les ondes
D'un autre automne
Quand t'étais blonde
Partie, aphone
J'ai su la peur
De te perdre
Et la sueur
Au bord de l'Erdre
J'ai su l'amour
Et puis la haine
Et puis toujours
Et puis ça saigne
J'ai su tout ca
Car je suis homme
Que tu es femme
Et belle comme
L'univers, ou
L'humanité
Les doux envers
D'Eternité
17/07/2015
Du monde qui roule
Et qui divaguent
Dans la foule
J'ai su les ondes
D'un autre automne
Quand t'étais blonde
Partie, aphone
J'ai su la peur
De te perdre
Et la sueur
Au bord de l'Erdre
J'ai su l'amour
Et puis la haine
Et puis toujours
Et puis ça saigne
J'ai su tout ca
Car je suis homme
Que tu es femme
Et belle comme
L'univers, ou
L'humanité
Les doux envers
D'Eternité
17/07/2015
jeudi 16 juillet 2015
J'ai jamais pu
J'ai jamais pu voir le son
Des vagues rouges de l'océan
Ou entendre la vision
D'une montagne de fumée blanche
J'ai jamais pu goûter à ton esprit
Ou parler avec ton coeur
Rêver de ta vie
Marier ton âme soeur
J'ai jamais pu tomber
Pour des chaînes d'argent
Ou d'or, dans
La course démodée
J'ai jamais pu sentir
Tes mots d'amour
Tes déclarations à fuir
Pour toujours
J'ai juste pas pu
Mais je t'aime
J'aime quand t'es nue
Que tu as la flemme
16/07/2015
Des vagues rouges de l'océan
Ou entendre la vision
D'une montagne de fumée blanche
J'ai jamais pu goûter à ton esprit
Ou parler avec ton coeur
Rêver de ta vie
Marier ton âme soeur
J'ai jamais pu tomber
Pour des chaînes d'argent
Ou d'or, dans
La course démodée
J'ai jamais pu sentir
Tes mots d'amour
Tes déclarations à fuir
Pour toujours
J'ai juste pas pu
Mais je t'aime
J'aime quand t'es nue
Que tu as la flemme
16/07/2015
mercredi 15 juillet 2015
Sweet
Sweet
Je suis sweet
Et j'attends la suite
Pour dériver, ensuite
Poser un son à la va-vite
Fou
Je suis fou
Et j'avoue
J'ai tout
Cassé
Dingue
Je suis dingue
J'ai pris une seringue
Ou un flingue
Love
Je suis love
Et je me love
Comme une dove
Dans tes bras
15/07/2015
Je suis sweet
Et j'attends la suite
Pour dériver, ensuite
Poser un son à la va-vite
Fou
Je suis fou
Et j'avoue
J'ai tout
Cassé
Dingue
Je suis dingue
J'ai pris une seringue
Ou un flingue
Love
Je suis love
Et je me love
Comme une dove
Dans tes bras
15/07/2015
mardi 14 juillet 2015
Apocalypse
Le ciel tourne comme un trou noir, lentement
Une boule magnétique qui sombre, c'est dément
L'horloge divine tire ses rouages d'or
Dans l'univers qui métaphore
Et je succombais aux vices
D'une vie de délices
Quand le serpent divin
Vint prendre de son venin
L'existence déchue
D'un chien de la rue
Fou de gasole et de speed
Vivant dans l'or limpide
Un bain
Le feu
Les seins
De Dieu
14/07/2015
Une boule magnétique qui sombre, c'est dément
L'horloge divine tire ses rouages d'or
Dans l'univers qui métaphore
Et je succombais aux vices
D'une vie de délices
Quand le serpent divin
Vint prendre de son venin
L'existence déchue
D'un chien de la rue
Fou de gasole et de speed
Vivant dans l'or limpide
Un bain
Le feu
Les seins
De Dieu
14/07/2015
lundi 13 juillet 2015
Les neiges
Les neiges ne sont pas là ou je suis
Elles sont perchées sur la montagnes
Et jouent une mélodie
Qui réchauffe les âmes
Des voyageurs, attirés par l'appel du sauvage
Les castors et les martin-pêcheurs
Les rorquals et les plages
D'une entité froide et d'humeur
A chasser le vent et les rires
L'argent et les sourires
L'être et l'idéal
A t'envelopper, toi
Qui m'aime, dans nos bras
Une neige fatale
13/07/2015
Elles sont perchées sur la montagnes
Et jouent une mélodie
Qui réchauffe les âmes
Des voyageurs, attirés par l'appel du sauvage
Les castors et les martin-pêcheurs
Les rorquals et les plages
D'une entité froide et d'humeur
A chasser le vent et les rires
L'argent et les sourires
L'être et l'idéal
A t'envelopper, toi
Qui m'aime, dans nos bras
Une neige fatale
13/07/2015
dimanche 12 juillet 2015
Les arbres
Les arbres fous te respectent
Et donnent une image belle
De ta tête
Et de tes ailes
De ton coeur et de ton sourire
Qui restent pour le pire
Et le meilleur des étoilées
Dans la nuit, un moi de mai
Ils enveloppent nos esprits
Et se laissent aller à la vie
Nous sommes des fous, tu le sais
Alors aime moi, mon aimée
12/07/2015
Et donnent une image belle
De ta tête
Et de tes ailes
De ton coeur et de ton sourire
Qui restent pour le pire
Et le meilleur des étoilées
Dans la nuit, un moi de mai
Ils enveloppent nos esprits
Et se laissent aller à la vie
Nous sommes des fous, tu le sais
Alors aime moi, mon aimée
12/07/2015
samedi 11 juillet 2015
Shenandoah
Oh Shenandoah
Que je n'ai jamais connue
Dévalant les plaines de la Virginie
Accueillant en ton sein nu
Les plaies et les larmes natifs
L'amour d'une louve
Les fragrances automnales
Un groove
Sentimental
11/07/2015
Que je n'ai jamais connue
Dévalant les plaines de la Virginie
Accueillant en ton sein nu
Les plaies et les larmes natifs
L'amour d'une louve
Les fragrances automnales
Un groove
Sentimental
11/07/2015
vendredi 10 juillet 2015
Une autre fois
Une autre fois, je te le dis
Encore une dernière vie
Pour répondre à nos inquiétudes
Et nos désirs d'interludes
Entre deux montagnes dorées
Et deux voyageurs bien rodés
Une énergie disperse cendres
Et il est temps de redescendre
Je voudrais être un papillon
Pour butiner ton nez, Marion
Et terminer ivre et tout rond
De la saveur de ton téton
Il est temps de s'entrepartir
Je te dis bisous, pour finir
Ce sera l'autre fois, ma mie
Que je te le dis, te le dis
10/07/2015
Encore une dernière vie
Pour répondre à nos inquiétudes
Et nos désirs d'interludes
Entre deux montagnes dorées
Et deux voyageurs bien rodés
Une énergie disperse cendres
Et il est temps de redescendre
Je voudrais être un papillon
Pour butiner ton nez, Marion
Et terminer ivre et tout rond
De la saveur de ton téton
Il est temps de s'entrepartir
Je te dis bisous, pour finir
Ce sera l'autre fois, ma mie
Que je te le dis, te le dis
10/07/2015
jeudi 9 juillet 2015
L'étang des poses
L'étang des poses
Les temps de prose
Hêtre en défaut
D'être un faux
Au Brésil, les sarbacanes brûlent
Les rigolos qui se croient
Capables d'un, ou d'une
Chemin de croix
Et ici, on pleure les disparus
Et les fous
Qui ont trop bu
C'est tout
09/07/2015
Les temps de prose
Hêtre en défaut
D'être un faux
Au Brésil, les sarbacanes brûlent
Les rigolos qui se croient
Capables d'un, ou d'une
Chemin de croix
Et ici, on pleure les disparus
Et les fous
Qui ont trop bu
C'est tout
09/07/2015
mercredi 8 juillet 2015
Douceur de corde
Un violoncelle
Les douceurs de ses cordes
Et les notes suaves qui se tordent
Dans l'air, comme elle
Et les désirs fluviaux
D'un amour insaisissable
Sur un canot
La Seine coule, palpable
Et l'on cherche l'orée
D'une vieille forêt
D'un bois pour se coucher
D'un bout d'idée
Passer le temps
Sur la mousse
Douce
Lentement
Les notes fluctuent
Et nous, on s'aime
Je me tue
Dans tes rênes
08/07/2015
Les douceurs de ses cordes
Et les notes suaves qui se tordent
Dans l'air, comme elle
Et les désirs fluviaux
D'un amour insaisissable
Sur un canot
La Seine coule, palpable
Et l'on cherche l'orée
D'une vieille forêt
D'un bois pour se coucher
D'un bout d'idée
Passer le temps
Sur la mousse
Douce
Lentement
Les notes fluctuent
Et nous, on s'aime
Je me tue
Dans tes rênes
08/07/2015
mardi 7 juillet 2015
Sombres démences
J'en ai déjà parlé
De mes sombres démences
De ces entités
Vivant dans ton absence
Des petites créatures
Qui se goinfrent de rage
Et se nourrissent dur
De mon manque de courage
Les autres se démèlent
Dans une grande ronde
La terre c'est le bordel
Je te le dis, ma blonde
On croit s'en ressortir
Mais on y arrive pas
On croit pouvoir sourire
Mais l'on gerbe parfois
Et on s'oublie, c'est ca
On oublie les douceurs
Et on pique ses bras
Tristes dans la chaleur
Errant sur notre face
Le monde se dédie
On marche sur la place
Comme un fou, les jeudis
Les sombres démences
Perdent mon âme
En ton absence
Elles déclament
07/07/2015
De mes sombres démences
De ces entités
Vivant dans ton absence
Des petites créatures
Qui se goinfrent de rage
Et se nourrissent dur
De mon manque de courage
Les autres se démèlent
Dans une grande ronde
La terre c'est le bordel
Je te le dis, ma blonde
On croit s'en ressortir
Mais on y arrive pas
On croit pouvoir sourire
Mais l'on gerbe parfois
Et on s'oublie, c'est ca
On oublie les douceurs
Et on pique ses bras
Tristes dans la chaleur
Errant sur notre face
Le monde se dédie
On marche sur la place
Comme un fou, les jeudis
Les sombres démences
Perdent mon âme
En ton absence
Elles déclament
07/07/2015
lundi 6 juillet 2015
Rome
Rome n'a pas été construite en un jour
Tu le sais, amour
Tu sais que les villes antiques
Comme des tas de briques
Croissent et meurent lentement
Comme des organismes
Vivants
Dans l'anarchisme
Tu sais que les grèves ne sont que des mots
Et que les grues traversent le ciel
Les oiseaux
Sont fiel
Comme des orques résidentes
Nous semons nos âmes au travers de l'écorce divine
Dans la descente
D'une ligne de cocaïne
06/07/2015
Tu le sais, amour
Tu sais que les villes antiques
Comme des tas de briques
Croissent et meurent lentement
Comme des organismes
Vivants
Dans l'anarchisme
Tu sais que les grèves ne sont que des mots
Et que les grues traversent le ciel
Les oiseaux
Sont fiel
Comme des orques résidentes
Nous semons nos âmes au travers de l'écorce divine
Dans la descente
D'une ligne de cocaïne
06/07/2015
dimanche 5 juillet 2015
Je voudrais soulager
Je voudrais soulager
Les douleurs de ce monde
Les douceurs de la ronde
Et les ricochets
Je voudrais revenir
Derrière les sacre bleus
Au fond de tes deux yeux
Là ou l'on va finir
Je voudrais pas mourir
Ni crever comme Boris
Ni répandre calice
La ou entrent les rires
Je voudrais m'envoler
Derrière les nuages
D'une pluie trop sage
Et voir soleil briller
05/07/2015
Les douleurs de ce monde
Les douceurs de la ronde
Et les ricochets
Je voudrais revenir
Derrière les sacre bleus
Au fond de tes deux yeux
Là ou l'on va finir
Je voudrais pas mourir
Ni crever comme Boris
Ni répandre calice
La ou entrent les rires
Je voudrais m'envoler
Derrière les nuages
D'une pluie trop sage
Et voir soleil briller
05/07/2015
samedi 4 juillet 2015
Derrière ses yeux
Derrière ses yeux
J'ai vu l'océan
De nombreux
Souvenirs d'enfants
Des rêves perdus
Et d'autres trouvés
La tristesse indue
Et le bonheur fait
J'ai vu le soleil
D'Asie du sud-est
J'ai vu les merveilles
Du monde, et du reste
J'y ai tout vu
Et me suis demandé
Si elle avait su
Ce que j'ai songé
04/07/2015
J'ai vu l'océan
De nombreux
Souvenirs d'enfants
Des rêves perdus
Et d'autres trouvés
La tristesse indue
Et le bonheur fait
J'ai vu le soleil
D'Asie du sud-est
J'ai vu les merveilles
Du monde, et du reste
J'y ai tout vu
Et me suis demandé
Si elle avait su
Ce que j'ai songé
04/07/2015
jeudi 2 juillet 2015
Sur l'île dans le son
Sur mon île dans le son
J'écoute les vibrations
D'une nuit de basses
Et d'extase
D'étoiles dans le ciel
Et de fumées belles
De visions dures
Du futur
Ca gronde ca gronde
Devant les caissons
Une fronde
D'action
Casser le caillou
Toute la nuitée
Etre fou
Déphasé
Revenir du pays
Des ombres
Au matin, gris
Et sombre
02/07/2015
J'écoute les vibrations
D'une nuit de basses
Et d'extase
D'étoiles dans le ciel
Et de fumées belles
De visions dures
Du futur
Ca gronde ca gronde
Devant les caissons
Une fronde
D'action
Casser le caillou
Toute la nuitée
Etre fou
Déphasé
Revenir du pays
Des ombres
Au matin, gris
Et sombre
02/07/2015
Revivre cent mille fois
Revivre cent mille foisz
Dans les rondes nocturnes
L'alcool dans les bras
Au reflet de la lune
Les rues de mon plaisir
En dedans des zéphyrs
La molécule désir
Derrière une folle ire
Vivre des millions d'années
Et s'en reposer
S'en aller
Pour de vrai
01/07/2015
Dans les rondes nocturnes
L'alcool dans les bras
Au reflet de la lune
Les rues de mon plaisir
En dedans des zéphyrs
La molécule désir
Derrière une folle ire
Vivre des millions d'années
Et s'en reposer
S'en aller
Pour de vrai
01/07/2015
mardi 30 juin 2015
Aller sur la route de l'arc-en-ciel
Aller sur la route de l'arc-en-ciel
Et traverser le royaume des ombres
Passer, voler, nager à tire d'aile
Et entrer en nombre
Dans le paradis de coton
Plein de drogues et de dogmas
D'opium et de chichon
De LSD et de tabac
Fluidifier ses veines
Et détruire ses deux reins
Savoir dire je saigne
Vomir tout son chagrin
Et revenir après
Dix mille soirées d'errance
Dans sa maison aimée
Quelque part en France
30/06/2015
Et traverser le royaume des ombres
Passer, voler, nager à tire d'aile
Et entrer en nombre
Dans le paradis de coton
Plein de drogues et de dogmas
D'opium et de chichon
De LSD et de tabac
Fluidifier ses veines
Et détruire ses deux reins
Savoir dire je saigne
Vomir tout son chagrin
Et revenir après
Dix mille soirées d'errance
Dans sa maison aimée
Quelque part en France
30/06/2015
lundi 29 juin 2015
Il pleut
Il pleut sur le monde
Dieu laisse sa tristesse couler dans l'horizon
Il fume la pipe et sonde
Les couleurs du son
La Terre éclate de mille bulles
Et tourne sur elle même
Les hommes sont fous, ma mie, ils brûlent
Leur oxygène
Et toi mon amour
Tu caresses mes cheveux
Nous resterons sourds
A ces petits jeux
29/06/2015
Dieu laisse sa tristesse couler dans l'horizon
Il fume la pipe et sonde
Les couleurs du son
La Terre éclate de mille bulles
Et tourne sur elle même
Les hommes sont fous, ma mie, ils brûlent
Leur oxygène
Et toi mon amour
Tu caresses mes cheveux
Nous resterons sourds
A ces petits jeux
29/06/2015
dimanche 28 juin 2015
Les ailes du soir
Les ailes du soir
Ne payent pas de mine
Elles apportent l'espoir
Par de petits signes
Noires comme une robe
Elles sont les âmes des perdus
Dans la longue opprobre
D'une journée sans plus
Les ailes du soir
Répondent à l'appel
De mes faux espoirs
Alors viens, ma belle
28/06/2015
Ne payent pas de mine
Elles apportent l'espoir
Par de petits signes
Noires comme une robe
Elles sont les âmes des perdus
Dans la longue opprobre
D'une journée sans plus
Les ailes du soir
Répondent à l'appel
De mes faux espoirs
Alors viens, ma belle
28/06/2015
samedi 27 juin 2015
Un peu de reggae
Un peu de reggae
De l'eau et du bois
Du feu de cheminée
Etre pres de soi
Une idée fugace
Dans la fumée
Vert Jaune Rouge, casse
Les mauvaises idées
Je retire les cendres
De mon passé
Et vais descendre
Boire un café
Adieu mes amis
Adieu mon coeur
Adieu ma mie
Adieu mes soeurs
27/06/215
De l'eau et du bois
Du feu de cheminée
Etre pres de soi
Une idée fugace
Dans la fumée
Vert Jaune Rouge, casse
Les mauvaises idées
Je retire les cendres
De mon passé
Et vais descendre
Boire un café
Adieu mes amis
Adieu mon coeur
Adieu ma mie
Adieu mes soeurs
27/06/215
Sur un terrain de sport
Sur un terrain de sport
En pleine nature
Les rois de l'effort
Faisaient le mur
Et transpiraient
Beaucoup, beaucoup
Se réjouissaient
D'être des fous
La balle au pied
Jusqu'à la lune
Un jour d'été
Comme fortune
Un jour d'enfance
Bien engravé
Dans la conscience
Fais les rêver
26/06/2015
En pleine nature
Les rois de l'effort
Faisaient le mur
Et transpiraient
Beaucoup, beaucoup
Se réjouissaient
D'être des fous
La balle au pied
Jusqu'à la lune
Un jour d'été
Comme fortune
Un jour d'enfance
Bien engravé
Dans la conscience
Fais les rêver
26/06/2015
jeudi 25 juin 2015
Rire à l'endroit
Je ris à l'endroit
Et l'envers me répond
Dans un morceau de froid
Et dans un tout au fond
S'étendant sur les cieux
Je délivre un voeu
Qui découvre les songes
L'esprit comme une éponge
Et sur l'eau on regarde
Le plancton allumé
Parsemé de mégardes
Et de couleurs bleutés
L'océan calme et beau
Paisible dans la vie
Sur un petit bâteau
Naviguant dans l'oublie
25/06/2015
Et l'envers me répond
Dans un morceau de froid
Et dans un tout au fond
S'étendant sur les cieux
Je délivre un voeu
Qui découvre les songes
L'esprit comme une éponge
Et sur l'eau on regarde
Le plancton allumé
Parsemé de mégardes
Et de couleurs bleutés
L'océan calme et beau
Paisible dans la vie
Sur un petit bâteau
Naviguant dans l'oublie
25/06/2015
mercredi 24 juin 2015
Avant que ne s'éteigne
Avant que ne s'éteigne ma vie
Je veux la dévorer
La brûler, lui mettre des fessées
Et parcourir l'infini
Je voudrais qu'elle soit
Comme un joyau que l'on taille avec patience
Comme toi qui brille par ton absence
Et comme la madone ouvrant ses bras
Avant de renaître, je voudrais laisser
A ma prochaine vie
Une nuance d'envie
Et tout recommencer
Eternellement, dans le grand Samsara
Avant de les rejoindre
Je voudrais m'oindre
D'onguent suave avec toi
Avant que ne s'éteigne ma flamme
Je voulais t'embrasser
Et te dire à demain, ouais
A demain, madame
24/06/2015
Je veux la dévorer
La brûler, lui mettre des fessées
Et parcourir l'infini
Je voudrais qu'elle soit
Comme un joyau que l'on taille avec patience
Comme toi qui brille par ton absence
Et comme la madone ouvrant ses bras
Avant de renaître, je voudrais laisser
A ma prochaine vie
Une nuance d'envie
Et tout recommencer
Eternellement, dans le grand Samsara
Avant de les rejoindre
Je voudrais m'oindre
D'onguent suave avec toi
Avant que ne s'éteigne ma flamme
Je voulais t'embrasser
Et te dire à demain, ouais
A demain, madame
24/06/2015
mardi 23 juin 2015
La pointe des inspirés
La pointe des inspirés
Se cache en un repli
Du monde, en été
Ou en hiver, c'est dit
Un rocher, éperdu
Et perdu lentement
Sur la mer qui s'étend
Sous nos pieds forts et nus
S'asseoir et contempler
L'univers s'écouler
Sous nos êtres simplets
Nos esprits envolés
23/06/2015
Se cache en un repli
Du monde, en été
Ou en hiver, c'est dit
Un rocher, éperdu
Et perdu lentement
Sur la mer qui s'étend
Sous nos pieds forts et nus
S'asseoir et contempler
L'univers s'écouler
Sous nos êtres simplets
Nos esprits envolés
23/06/2015
lundi 22 juin 2015
Dix mille idées d'enduit
Dix milles idées d'enduits
En dur, en gris, en mou, en si
En do, endossant les aigreurs
D'estomac et d'Ythaque, la peur
Au bout des lèvres, l'enduit dévore
Les dévots morts, les mots, les sorts
Les sortilèges malfaisants
Et les plumes d'un faisant
Rougeoyantes dans le soleil
Dans les écumes vermeilles
Dans le sang des vents d'ouest
Et dans les désirs d'un Oreste
Dix mille idées d'enduits
Entre les mots, doublés, la nuit
22/06/2015
En dur, en gris, en mou, en si
En do, endossant les aigreurs
D'estomac et d'Ythaque, la peur
Au bout des lèvres, l'enduit dévore
Les dévots morts, les mots, les sorts
Les sortilèges malfaisants
Et les plumes d'un faisant
Rougeoyantes dans le soleil
Dans les écumes vermeilles
Dans le sang des vents d'ouest
Et dans les désirs d'un Oreste
Dix mille idées d'enduits
Entre les mots, doublés, la nuit
22/06/2015
dimanche 21 juin 2015
Il est temps de rêver
Il est temps de rêver
Et d'étirer nos songes
Jusque dans les ondées
Qui fouettent la côté, et rongent
Les délices d'une peau
Allongée sur un lit
Au soleil, dans l'eau
Au goût délicieux, dis
Tu as déjà rêvé
A ne pas t'en aller
A rester faire l'amour
Voir le soleil coucher
A la pointe du jour?
21/06/2015
Et d'étirer nos songes
Jusque dans les ondées
Qui fouettent la côté, et rongent
Les délices d'une peau
Allongée sur un lit
Au soleil, dans l'eau
Au goût délicieux, dis
Tu as déjà rêvé
A ne pas t'en aller
A rester faire l'amour
Voir le soleil coucher
A la pointe du jour?
21/06/2015
samedi 20 juin 2015
Dis moi
Dis moi que tu m'aimes
Dix mois que l'on traine
Dix fois, sur la Seine
Mes dix doigts saignent
Une tourmente a frappé dans la nuit
Et les extincteurs fuient
Ils fuient ce monde en criant "Allez tous vous faire foutre"
Et parsèment la rue de leurs doutes
L'apocalypse guette, je le sais
Alors dis moi que tu m'aimes
Pour me rassurer, pour ce souhait
D'un monde sans chrysanthèmes
Et sans larmes qui coulent de la joue
D'un enfant blessé par ses parents alcooliques
D'une vierge meurtrie par des fous
Vendue pour une poignée de fric
Non, je m'en vais
Je ne resterai pas plus
D'amour vrai
Dans la rue
20/06/2015
Dix mois que l'on traine
Dix fois, sur la Seine
Mes dix doigts saignent
Une tourmente a frappé dans la nuit
Et les extincteurs fuient
Ils fuient ce monde en criant "Allez tous vous faire foutre"
Et parsèment la rue de leurs doutes
L'apocalypse guette, je le sais
Alors dis moi que tu m'aimes
Pour me rassurer, pour ce souhait
D'un monde sans chrysanthèmes
Et sans larmes qui coulent de la joue
D'un enfant blessé par ses parents alcooliques
D'une vierge meurtrie par des fous
Vendue pour une poignée de fric
Non, je m'en vais
Je ne resterai pas plus
D'amour vrai
Dans la rue
20/06/2015
vendredi 19 juin 2015
Retour sur phases
Retour sur phases
Je prends les volées
De plomb, j'écrase
Les mots qui s'enroulent, ché
Attrapant les lettres
D'acier qui s'étirent dans l'air
Dans l'air, dans l'air, dans l'être
Dans les néants suprêmes qu'il reste à faire
Un homme, il monte, il ne sait plus
Ou aller, sur quelle partie du globe
Apres avoir voyagé, il se tut
Son chien a mis sa tête contre son lobe
L'oreille à l'affut
Les yeux dans le vague
Les vagues ne sont plus
Que des tristes gags
Qui roulent comme je roule mes joints
Mes articulations craquent
Je fume des poussières de rien
Je fume mes tracks
Mes mots, mes lyrics et ma foi
En Dieu, en Eric et en toi
Je déroule du vomi de lettres
Je vomi mon être
Et je pose
Ici
Des choses
Ma vie
19/06/2015
Je prends les volées
De plomb, j'écrase
Les mots qui s'enroulent, ché
Attrapant les lettres
D'acier qui s'étirent dans l'air
Dans l'air, dans l'air, dans l'être
Dans les néants suprêmes qu'il reste à faire
Un homme, il monte, il ne sait plus
Ou aller, sur quelle partie du globe
Apres avoir voyagé, il se tut
Son chien a mis sa tête contre son lobe
L'oreille à l'affut
Les yeux dans le vague
Les vagues ne sont plus
Que des tristes gags
Qui roulent comme je roule mes joints
Mes articulations craquent
Je fume des poussières de rien
Je fume mes tracks
Mes mots, mes lyrics et ma foi
En Dieu, en Eric et en toi
Je déroule du vomi de lettres
Je vomi mon être
Et je pose
Ici
Des choses
Ma vie
19/06/2015
jeudi 18 juin 2015
When in Rome
When in Rome
The Pope raises its hands
Praising like some
Puppet made of sand
Your eyes give a wink
And we want to go
This guy make us think
That we might say no
To the boring side
Of a life following rules
We prefer high tides
And be seen as fools
When in Rome, we do
Like the humans do
And we go and love
On life's heating stove
18/06/2015
The Pope raises its hands
Praising like some
Puppet made of sand
Your eyes give a wink
And we want to go
This guy make us think
That we might say no
To the boring side
Of a life following rules
We prefer high tides
And be seen as fools
When in Rome, we do
Like the humans do
And we go and love
On life's heating stove
18/06/2015
mercredi 17 juin 2015
Du vide et des ruines
Du vide et des ruines
Dans le sourire du non
Dans le néant des jours
Dans le creux de ton nom
Du vide et du rien
Dans les trous de ma vie
Dans les creux de mon lit
Dans le jour de demain
Du vide et des sornettes
Dans les semaines sourdes
Dans les grandes nuits lourdes
En dehors de la tête
Du vide et du tout
Dans l'univers serein
Dans le pli de tes seins
Je m'endors comme un fou
17/06/2015
Dans le sourire du non
Dans le néant des jours
Dans le creux de ton nom
Du vide et du rien
Dans les trous de ma vie
Dans les creux de mon lit
Dans le jour de demain
Du vide et des sornettes
Dans les semaines sourdes
Dans les grandes nuits lourdes
En dehors de la tête
Du vide et du tout
Dans l'univers serein
Dans le pli de tes seins
Je m'endors comme un fou
17/06/2015
mardi 16 juin 2015
Différences
Ô mon ange, pourquoi
Ne pouvons être nous?
Même dans les joies
Nous sommes pris au cou
Les différentes formes
Comme un arc en ciel
Sublimes notre norme
Et nous donnent des ailes
Les couleurs se mélangent
Dans un pot de teinture
Ô oui, tu sais, mon ange
Comme j'aime ta figure
16/06/2015
Ne pouvons être nous?
Même dans les joies
Nous sommes pris au cou
Les différentes formes
Comme un arc en ciel
Sublimes notre norme
Et nous donnent des ailes
Les couleurs se mélangent
Dans un pot de teinture
Ô oui, tu sais, mon ange
Comme j'aime ta figure
16/06/2015
Spray the canoe
Spray the canoe
And go underwater
Like a fool
Dancing in the winter
On an ice cold stram
Of old consciousness
Full of sunbeams
And lightning mess
Leave a footprint
I will rread it
Leave me an hint
See if I fit
15/06/2015
And go underwater
Like a fool
Dancing in the winter
On an ice cold stram
Of old consciousness
Full of sunbeams
And lightning mess
Leave a footprint
I will rread it
Leave me an hint
See if I fit
15/06/2015
dimanche 14 juin 2015
Raide comme un U
J'étais raide comme un U
J'avais beaucoup trop su
Ce qu'il y avait derrière
Les courbes de ton derrière
Derrière les formes fines
D'une enivrette d'été
D'une belle fille
D'un autre clochard bourré
J'étais raide comme la vie
Sautant dans le vide
Un fix au creux du bras
Et un univers plat
J'étais raide comme les foules
Qui beuglent leur haine constamment
Qui n'ont jamais eu de boule
A perdre contre les géants
Je ne voulais pas savoir
Ce qu'on retrouverait
Quand mon cadavre
Boursouflé reviendrait
J'étais raide comme un U
C'était bon
Je me tus
J'étais rond
14/06/2015
J'avais beaucoup trop su
Ce qu'il y avait derrière
Les courbes de ton derrière
Derrière les formes fines
D'une enivrette d'été
D'une belle fille
D'un autre clochard bourré
J'étais raide comme la vie
Sautant dans le vide
Un fix au creux du bras
Et un univers plat
J'étais raide comme les foules
Qui beuglent leur haine constamment
Qui n'ont jamais eu de boule
A perdre contre les géants
Je ne voulais pas savoir
Ce qu'on retrouverait
Quand mon cadavre
Boursouflé reviendrait
J'étais raide comme un U
C'était bon
Je me tus
J'étais rond
14/06/2015
samedi 13 juin 2015
Feuilles mortes et vin de messe
Feuilles mortes et vin de messe
Une sorte de confesse
Dans les forêts d'une ville morne
Un jour de pluie en automne
Nous ne ferons rien de plus
Dans la grisaille, au terminus
D'un obscur bus de banlieue
Ou se lovent les amoureux
Ou se détournent les amants
En recherche de nouveau sang
De nouvelles aventures
Dans une ville terne, obscure
Feuilles mortes
Vin de messe
De la sorte
On se rabaisse
13/06/2015
Une sorte de confesse
Dans les forêts d'une ville morne
Un jour de pluie en automne
Nous ne ferons rien de plus
Dans la grisaille, au terminus
D'un obscur bus de banlieue
Ou se lovent les amoureux
Ou se détournent les amants
En recherche de nouveau sang
De nouvelles aventures
Dans une ville terne, obscure
Feuilles mortes
Vin de messe
De la sorte
On se rabaisse
13/06/2015
vendredi 12 juin 2015
Wagon wheel
Fais moi rêver, mama
Fais moi vibrer
Donne à ma vie un sens
Et laisse la couler
Comme un navire
Parti à l'aventure
Sur une mer meurtière
Derrière la lune
En cascade inversée sur les flancs du monde
En canoé, en kayak, nous naviguons
Nous sommes tous autour de la ronde
Et c'est bon
Fais moi vibrer, mama
Je t'aime, tu le sais
Fais moi vibrer trois fois
Et laissons nous couler
12/06/2015
Fais moi vibrer
Donne à ma vie un sens
Et laisse la couler
Comme un navire
Parti à l'aventure
Sur une mer meurtière
Derrière la lune
En cascade inversée sur les flancs du monde
En canoé, en kayak, nous naviguons
Nous sommes tous autour de la ronde
Et c'est bon
Fais moi vibrer, mama
Je t'aime, tu le sais
Fais moi vibrer trois fois
Et laissons nous couler
12/06/2015
jeudi 11 juin 2015
Le poème du bout du monde
Aujourd'hui j'avais envie d'écrire un poème
Pour tout le monde
Comme la terre, un poème ronde
Qui gronde
Au bout de la terre et de tes lèvres qui disent "Je t'aime".
Pourquoi, ô, dieu tout puissant
Barbu, sévère, homosexuel, fou
Fous sont les hommes qui s'enivrent de tout
En oubliant d'en faire profiter leurs enfants
Enfants du rien, du tout et de l'ombre éclairée
Eclairés par ta sagesse.
Il n'ont pas compris. Ils n'ont pas compris, eux, que la sagesse était dans la dérision
Dans la démesure, qu'as-tu créé? Tout. Qu'avons nous fait? Rien.
Nous nous comportons comme des chiens
On me targue de t'insulter? Qui? Ces pions
Qui se croient assez hauts placés pour parler en ton nom
N'ont-ils pas compris que je m'adressais à moi-même?
Que Dieu, dans son immensité, nous avait donné des goûtes de Son
Par son verbe : "Aloha", il a créé la terre, les femmes, les ailes et toi-même
Nous? Les autres? On s'y est cru, comme d'hab
On a voulu fondre notre réalité dans une fable
A deux balles
Deux balles de fusil mitrailleur qui éclatent la tête d'un enfant qui n'avait rien demandé
Pendant que mon peuple, l'Occident, s'amuse à semer la mort,
Pendant qu'à l'Est on ne vaut pas mieux. Les rapports nord-sud
Sont ils déjà convenus? Ché.
Passe moi le gobelet, et verse-y la plus douce des liqueurs
Celle qui jamais ne nous rend violent mais toujours nous enivre
Celle qui nous donne la force de plonger dans nos peurs
Pour en ressortir prêt à vivre
J'ai tellement erré que j'en suis vieux.
J'ai 26 ans pourtant j'ai l'impression d'en avoir mille
Mes neurones ont tant cherché à mettre du sens dans ce jeu
Qu'ils se sont usés, partis en vrille.
J'ai déjà des cheveux blancs, putain.
Je suis jeune pourtant, non?
Ou aurais-je du déjà faire un enfant? Un enfant de putain, de rien, le mien.
Indigne d'errer sur la face d'une terre que nous avons
Souillée de nos vices, écorchées par nos pseudos délices
Par nos addictions, parce que la haine est la conséquence même de nos incompréhensions
Babel, ou es-tu?
Je parle, je parle, je veux dire à cette femme qu'elle est belle
Mais elle ne le comprend pas
J'ai loupé une convention sociale, telle
Que le manque d'authenticité, tu crois?
Tu crois qu'un jour on arrêtera de se foutre dans des chaînes
Relations foirées, putains de psychoses, haine
Violence, domination, les enfants prennent tout avant d'être majeur
Et quand ils sont adultes, on leur reproche leur aigreur
Quand ils étaient plus jeunes, on leur reprochait leur fraicheur.
Dis, mon petit neveu, tu le crois, toi?
Qu'on va te laisser un monde merveilleux sur les bras?
Tu le crois qu'on te mérite? Dis-moi. Dis-leur.
Mais tu sais, j'y crois, moi
Que la lumière surgit toujours, même dans le feu
Même dans la mort de notre espèce, il y aura une grande lumière, je crois
Et là, mon pote, ca sera un feu d'artifice, un bon vieux
Spectacle qui fait du bruit
Comme ceux qu'on allait voir sur la plage
Confus dans notre jeunesse qui essayait de mettre du sens dans ce merdier
Confus dans nos peurs, nos craintes et notre petitesse, "Sois sage"
Ouais, petit, sois sage, ne fais pas comme eux, che
Tu la verras, cette lumière.
J'ai voyagé dans ma conscience, je sais
Que nous ne comprenons presque rien, il ne reste qu'une prière
Au creux de nos mains, ouais
Dans ta conscience tu trouveras cette force
Alors, s'il te plait,
Prends la mienne pour ton écorce
Et n'oublie jamais
Le monde est juste paumé
Il se barre en couille, mais
Les gens ne font que ce qu'ils peuvent, car ils sont imparfait
Toi aussi, mais tu le sais et tu peux sourire
N'oublie pas
Ce sera ta force.
11/06/2015
Pour tout le monde
Comme la terre, un poème ronde
Qui gronde
Au bout de la terre et de tes lèvres qui disent "Je t'aime".
Pourquoi, ô, dieu tout puissant
Barbu, sévère, homosexuel, fou
Fous sont les hommes qui s'enivrent de tout
En oubliant d'en faire profiter leurs enfants
Enfants du rien, du tout et de l'ombre éclairée
Eclairés par ta sagesse.
Il n'ont pas compris. Ils n'ont pas compris, eux, que la sagesse était dans la dérision
Dans la démesure, qu'as-tu créé? Tout. Qu'avons nous fait? Rien.
Nous nous comportons comme des chiens
On me targue de t'insulter? Qui? Ces pions
Qui se croient assez hauts placés pour parler en ton nom
N'ont-ils pas compris que je m'adressais à moi-même?
Que Dieu, dans son immensité, nous avait donné des goûtes de Son
Par son verbe : "Aloha", il a créé la terre, les femmes, les ailes et toi-même
Nous? Les autres? On s'y est cru, comme d'hab
On a voulu fondre notre réalité dans une fable
A deux balles
Deux balles de fusil mitrailleur qui éclatent la tête d'un enfant qui n'avait rien demandé
Pendant que mon peuple, l'Occident, s'amuse à semer la mort,
Pendant qu'à l'Est on ne vaut pas mieux. Les rapports nord-sud
Sont ils déjà convenus? Ché.
Passe moi le gobelet, et verse-y la plus douce des liqueurs
Celle qui jamais ne nous rend violent mais toujours nous enivre
Celle qui nous donne la force de plonger dans nos peurs
Pour en ressortir prêt à vivre
J'ai tellement erré que j'en suis vieux.
J'ai 26 ans pourtant j'ai l'impression d'en avoir mille
Mes neurones ont tant cherché à mettre du sens dans ce jeu
Qu'ils se sont usés, partis en vrille.
J'ai déjà des cheveux blancs, putain.
Je suis jeune pourtant, non?
Ou aurais-je du déjà faire un enfant? Un enfant de putain, de rien, le mien.
Indigne d'errer sur la face d'une terre que nous avons
Souillée de nos vices, écorchées par nos pseudos délices
Par nos addictions, parce que la haine est la conséquence même de nos incompréhensions
Babel, ou es-tu?
Je parle, je parle, je veux dire à cette femme qu'elle est belle
Mais elle ne le comprend pas
J'ai loupé une convention sociale, telle
Que le manque d'authenticité, tu crois?
Tu crois qu'un jour on arrêtera de se foutre dans des chaînes
Relations foirées, putains de psychoses, haine
Violence, domination, les enfants prennent tout avant d'être majeur
Et quand ils sont adultes, on leur reproche leur aigreur
Quand ils étaient plus jeunes, on leur reprochait leur fraicheur.
Dis, mon petit neveu, tu le crois, toi?
Qu'on va te laisser un monde merveilleux sur les bras?
Tu le crois qu'on te mérite? Dis-moi. Dis-leur.
Mais tu sais, j'y crois, moi
Que la lumière surgit toujours, même dans le feu
Même dans la mort de notre espèce, il y aura une grande lumière, je crois
Et là, mon pote, ca sera un feu d'artifice, un bon vieux
Spectacle qui fait du bruit
Comme ceux qu'on allait voir sur la plage
Confus dans notre jeunesse qui essayait de mettre du sens dans ce merdier
Confus dans nos peurs, nos craintes et notre petitesse, "Sois sage"
Ouais, petit, sois sage, ne fais pas comme eux, che
Tu la verras, cette lumière.
J'ai voyagé dans ma conscience, je sais
Que nous ne comprenons presque rien, il ne reste qu'une prière
Au creux de nos mains, ouais
Dans ta conscience tu trouveras cette force
Alors, s'il te plait,
Prends la mienne pour ton écorce
Et n'oublie jamais
Le monde est juste paumé
Il se barre en couille, mais
Les gens ne font que ce qu'ils peuvent, car ils sont imparfait
Toi aussi, mais tu le sais et tu peux sourire
N'oublie pas
Ce sera ta force.
11/06/2015
Le monde se barre en couille
Le monde se barre en couille
Mais ca on le savait
On l'avait dit, ça rouille
Plus que jamais
Les hommes aiment se faire crever
Et se détruire la gueule
Torturer, dépecer
Les petites filles seules
Polluer notre sang
S'intoxiquer toujours
Battre nos enfants
Au nom de l'amour
Le pus suinte de nos paroles
Quand au nom d'une cause
On écartèle les folles
Dans des poèmes en prose
Le monde est foutu
Je te le dis, mon coeur
Allons nous mettre nus
Enroulés dans la peur
11/06/2015
Mais ca on le savait
On l'avait dit, ça rouille
Plus que jamais
Les hommes aiment se faire crever
Et se détruire la gueule
Torturer, dépecer
Les petites filles seules
Polluer notre sang
S'intoxiquer toujours
Battre nos enfants
Au nom de l'amour
Le pus suinte de nos paroles
Quand au nom d'une cause
On écartèle les folles
Dans des poèmes en prose
Le monde est foutu
Je te le dis, mon coeur
Allons nous mettre nus
Enroulés dans la peur
11/06/2015
mercredi 10 juin 2015
Dors, mon émue
Dors, mon émue
Et repose toi bien
Nous nous retrouverons nus
Au matin
Pendant que tu
Sombres dans les méandres du rêve
Je me rue
Sur mes propres trêves
Et je discute avec Dieu
Ou un gros Bouddha
Bleu
Roi
On fume la pipe
Et tourne la chicha
Bouddha part en trip
Dieu tousse, et moi
Moi je plane
A 10 000 kilomètres
Au dessus du monde qui se fane
Au dessus de ta tête
Belle, pleine de cheveux
Mon émue, je t'aime
J'aime le fond des yeux
Je t'appellerai ma reine
Au petit matin
Nous ferons l'amour
Repose toi bien
Pendant que je fais mon tour
10/06/2015
Et repose toi bien
Nous nous retrouverons nus
Au matin
Pendant que tu
Sombres dans les méandres du rêve
Je me rue
Sur mes propres trêves
Et je discute avec Dieu
Ou un gros Bouddha
Bleu
Roi
On fume la pipe
Et tourne la chicha
Bouddha part en trip
Dieu tousse, et moi
Moi je plane
A 10 000 kilomètres
Au dessus du monde qui se fane
Au dessus de ta tête
Belle, pleine de cheveux
Mon émue, je t'aime
J'aime le fond des yeux
Je t'appellerai ma reine
Au petit matin
Nous ferons l'amour
Repose toi bien
Pendant que je fais mon tour
10/06/2015
mardi 9 juin 2015
Sur la plage
Sur la plage
A boire du maté
Regarder les nuages
Passer
Dans le bleu diaphane du ciel
Et cristallisé dans la mer
Des poissons sortent leurs ailes
Font de la merde et sont fiers
Fiers d'être la nouvelle génération
Jeune et encore plus bête
Encore plus folle de déraison
Que leurs ancètres
Leur énergie luit dans le cosmos
Créant des réactions
Qui polissent les os
Douces vibrations
Ils se secouent, se battent
Se blessent et saignent
Un coup de latte
Coup de couteau dans les veines
Et leur sang teint l'océan
Rouge
Plus rien, ô bong sang
Ne bouge
Sur la plage
A boire du maté
Les sages
Sont dépassés
09/06/2015
A boire du maté
Regarder les nuages
Passer
Dans le bleu diaphane du ciel
Et cristallisé dans la mer
Des poissons sortent leurs ailes
Font de la merde et sont fiers
Fiers d'être la nouvelle génération
Jeune et encore plus bête
Encore plus folle de déraison
Que leurs ancètres
Leur énergie luit dans le cosmos
Créant des réactions
Qui polissent les os
Douces vibrations
Ils se secouent, se battent
Se blessent et saignent
Un coup de latte
Coup de couteau dans les veines
Et leur sang teint l'océan
Rouge
Plus rien, ô bong sang
Ne bouge
Sur la plage
A boire du maté
Les sages
Sont dépassés
09/06/2015
lundi 8 juin 2015
La suite sera longue
La suite sera longue
Les méandres redondants
Et les oiseaux oblongs
Une aventure d'enfant
Dans l'azur d'un îlot
Dans une forêt verte
Ou jaune, ca dépend, gros
L'été ou bien l'hiver
L'automne de nos vies
La mort, la mort, tout pres
Se rassurer ici
S'allonger sous un cypres
Les saules pleurent leur dégoût
Du monde
Et toi, ma fille, saoule
Tu grondes
Fermons les rideaux a présent
Allons dormir
Oublions maintenant
C'est mieux d'en rire
08/06/2015
Les méandres redondants
Et les oiseaux oblongs
Une aventure d'enfant
Dans l'azur d'un îlot
Dans une forêt verte
Ou jaune, ca dépend, gros
L'été ou bien l'hiver
L'automne de nos vies
La mort, la mort, tout pres
Se rassurer ici
S'allonger sous un cypres
Les saules pleurent leur dégoût
Du monde
Et toi, ma fille, saoule
Tu grondes
Fermons les rideaux a présent
Allons dormir
Oublions maintenant
C'est mieux d'en rire
08/06/2015
dimanche 7 juin 2015
Etre autre
J'aurais pu être autre
Et vivre mille vies
Devenir un apôtre
Ou un voleur sadique
Un tueur, un violeur, un meurtrier de poudre
Un fou de Dieu, un cave, un abruti en somme
J'aurais pu, sous alcool, battre ma femme, résoudre
Le cercle de haine d'automne
J'aurais pu être un ange, un homme de saveur
Bien élevé et doux, amoureux de la Terre
Un vieux berger solitaire qui n'a peur
Que de la mauvaise santé de son bétail, ses soeurs
J'aurais pu être un homme de la ville
Banal et nerveux
Ni bon, ni vil
Ni triste ni joyeux
J'aurais pu naître dans le désert
Passer ma vie entre le sable
Chaud et brulant comme du fer
Et la nuit sous les étoiles
J'aurais pu faire tout cela
Mais je ne suis qu'unique
Seul dans ma voix
Epileptique
Ecrivant, ecrivant,
Sur une tablette
Ce que j'ai dedans
La tête
07/06/2015
Et vivre mille vies
Devenir un apôtre
Ou un voleur sadique
Un tueur, un violeur, un meurtrier de poudre
Un fou de Dieu, un cave, un abruti en somme
J'aurais pu, sous alcool, battre ma femme, résoudre
Le cercle de haine d'automne
J'aurais pu être un ange, un homme de saveur
Bien élevé et doux, amoureux de la Terre
Un vieux berger solitaire qui n'a peur
Que de la mauvaise santé de son bétail, ses soeurs
J'aurais pu être un homme de la ville
Banal et nerveux
Ni bon, ni vil
Ni triste ni joyeux
J'aurais pu naître dans le désert
Passer ma vie entre le sable
Chaud et brulant comme du fer
Et la nuit sous les étoiles
J'aurais pu faire tout cela
Mais je ne suis qu'unique
Seul dans ma voix
Epileptique
Ecrivant, ecrivant,
Sur une tablette
Ce que j'ai dedans
La tête
07/06/2015
samedi 6 juin 2015
Des poupées russes
Des poupées russes
Sur un dancefloor
Riches comme Crésus
Et la mort
Bougeant leurs fesses
Avec non grâce
J'aime leurs tresses
Leur as
C'est comme ça
Que la vie déambule
Sur une piste de danse, là
Funambules
Danseuses poupées
L'une dans l'autre et l'une
Faisant bouger
Leurs lunes
Ivre d'alcool et de fumée
De mort, de rires
Se divertir, ché
Se divertir
Dans la nuit
Pleine de trous
Lumineux, si
Un bisous dans le cou
06/06/2015
Sur un dancefloor
Riches comme Crésus
Et la mort
Bougeant leurs fesses
Avec non grâce
J'aime leurs tresses
Leur as
C'est comme ça
Que la vie déambule
Sur une piste de danse, là
Funambules
Danseuses poupées
L'une dans l'autre et l'une
Faisant bouger
Leurs lunes
Ivre d'alcool et de fumée
De mort, de rires
Se divertir, ché
Se divertir
Dans la nuit
Pleine de trous
Lumineux, si
Un bisous dans le cou
06/06/2015
Marinero
Revenir des ondées
Se faire marinero
Rêver
D'eau
Aller dans le néan
Etre plus qu'un néon
Rien ne vaut quatre vents
Néron
Se faire voler le coeur
Par une demoiselle
Espagnole, sans rancoeur
Sans elle
Apres le tour des mondes
Revenir fourbu
Dormir, le soleil gronde
Quand on a bu
Se reposer
Etre en paix infinie
Fermer
La porte de la vie
05/06/2015
Se faire marinero
Rêver
D'eau
Aller dans le néan
Etre plus qu'un néon
Rien ne vaut quatre vents
Néron
Se faire voler le coeur
Par une demoiselle
Espagnole, sans rancoeur
Sans elle
Apres le tour des mondes
Revenir fourbu
Dormir, le soleil gronde
Quand on a bu
Se reposer
Etre en paix infinie
Fermer
La porte de la vie
05/06/2015
jeudi 4 juin 2015
Mettre les bouts de nous dans une cale.
Mettre les bouts de nous dans une cale
De bateau, de clipper
Partir au fond de la salle
Du monde, sans reproche, sans peur
Prendre les quatre vents
Et s'en aller, loin, loin, loin
Loin, loin, loin dans le temps
Dans l'espace, dans les coins
Du monde, de la Terre, de la planète
Là ou tout n'est que beauté
Vouloir que jamais ne s'arrête
Le voyage commencé
Partons, partons, amour
Partons, partons, toujours
Partons, partons, car pour
S'aimer il ne faut pas de retour
Mettons les bouts de nous
Dans une cale douce
Sur l'océan des fous
Ou bien levons le pouce
Et ne revenons pas
Ne revenons jamais
Toi, toi, toi et puis moi
Dans l'éternel été
04/06/2015
De bateau, de clipper
Partir au fond de la salle
Du monde, sans reproche, sans peur
Prendre les quatre vents
Et s'en aller, loin, loin, loin
Loin, loin, loin dans le temps
Dans l'espace, dans les coins
Du monde, de la Terre, de la planète
Là ou tout n'est que beauté
Vouloir que jamais ne s'arrête
Le voyage commencé
Partons, partons, amour
Partons, partons, toujours
Partons, partons, car pour
S'aimer il ne faut pas de retour
Mettons les bouts de nous
Dans une cale douce
Sur l'océan des fous
Ou bien levons le pouce
Et ne revenons pas
Ne revenons jamais
Toi, toi, toi et puis moi
Dans l'éternel été
04/06/2015
mercredi 3 juin 2015
Toi. Moi. You. Me.
Dans le fond d'un désert
Au bout d'un autre monde
Autour d'une autre ronde
S'approcher des enfers
J'ai ressassé ta peau
Repensé à tes lèvres
Déchiré dans la trève
D'une vie de marmot
Usé ta bouche avec
Dans une symphonie
Vianesque de récit
Usée avec mon bec
Tes fesses et tes hanches
Etaient une obsession
Un rythme en dérision
Une saveur étanche
J'y ai toujours cru, love
A l'amour éternel
Qui nous pousse des ailes
Dans lequel on se love
J'y ai cru, mon amour
Et j'y croirais encore
Lorsque je serai fort
J'y reviendrai, toujours
En attendant il reste
Au terme d'un voyage
Une jolie image
De ton visage, un zeste
Des ton visage un peu
Beau comme la rosée
Comme une pluie d'été
Et l'éclat dans tes yeux
C'est ce qu'il m'est échu
De garder tout au fond
Pour ne pas être con
Quand je me sens perdu
Au revoir, mon oiseau
On se reverra bien
Dans le creux de tes seins
Un jour, une vie, bientôt
03/06/2015
Au bout d'un autre monde
Autour d'une autre ronde
S'approcher des enfers
J'ai ressassé ta peau
Repensé à tes lèvres
Déchiré dans la trève
D'une vie de marmot
Usé ta bouche avec
Dans une symphonie
Vianesque de récit
Usée avec mon bec
Tes fesses et tes hanches
Etaient une obsession
Un rythme en dérision
Une saveur étanche
J'y ai toujours cru, love
A l'amour éternel
Qui nous pousse des ailes
Dans lequel on se love
J'y ai cru, mon amour
Et j'y croirais encore
Lorsque je serai fort
J'y reviendrai, toujours
En attendant il reste
Au terme d'un voyage
Une jolie image
De ton visage, un zeste
Des ton visage un peu
Beau comme la rosée
Comme une pluie d'été
Et l'éclat dans tes yeux
C'est ce qu'il m'est échu
De garder tout au fond
Pour ne pas être con
Quand je me sens perdu
Au revoir, mon oiseau
On se reverra bien
Dans le creux de tes seins
Un jour, une vie, bientôt
03/06/2015
mardi 2 juin 2015
Images de toi
Dans mon cerveau las
Je recompte les jours
Les images de toi
Et les serments d'amour
Quand nous étions ensembles
Allongés, près d'un lac
Et que nos mains qui tremblent
Cherchaient des cigarettes dans ton sac
Quand nos lèvres collées
Ne voulaient pas être autres
Au ciseau, détachées
Dans le manque elles se vautrent
Quand l'été surgissait
Un matin de soirée
L'alcool nous embrumait
Seuls et émerveillés
Les images de toi
Les images de nous
J'y repense parfois
Quand je suis à genoux
Priant et souriant
Pour la vie qui s'annonce
L'amour perdu devant
Celui a venir pionce
J'ai les yeux fermés
Dans cette pièce vide
Je repense à aimer
La vie d'un air timide
02/06/2015
Je recompte les jours
Les images de toi
Et les serments d'amour
Quand nous étions ensembles
Allongés, près d'un lac
Et que nos mains qui tremblent
Cherchaient des cigarettes dans ton sac
Quand nos lèvres collées
Ne voulaient pas être autres
Au ciseau, détachées
Dans le manque elles se vautrent
Quand l'été surgissait
Un matin de soirée
L'alcool nous embrumait
Seuls et émerveillés
Les images de toi
Les images de nous
J'y repense parfois
Quand je suis à genoux
Priant et souriant
Pour la vie qui s'annonce
L'amour perdu devant
Celui a venir pionce
J'ai les yeux fermés
Dans cette pièce vide
Je repense à aimer
La vie d'un air timide
02/06/2015
When will you go back?
When will you go back?
You, little heretic
Girl, I lost your track
Tell me it's hectic
Cause I'm loving you
And your dark, blue eyes
Cause I'm mourning too
Where is our old sky?
When will you kiss me?
Again, my lover
My sweet little bee
My little later?
01/06/2015
You, little heretic
Girl, I lost your track
Tell me it's hectic
Cause I'm loving you
And your dark, blue eyes
Cause I'm mourning too
Where is our old sky?
When will you kiss me?
Again, my lover
My sweet little bee
My little later?
01/06/2015
Sweet pear and crazy fog
"Hello, hello there"
Said the sweet little pear
"Did you see my uncle?
The one with weird freckles?
The insane log
Lost in the fog
In love with foolishness
And dying of loneliness
The one I used to like
Until he left me for a strike
Of fear.
I'm his sweet little pear"
31/05/2015
Said the sweet little pear
"Did you see my uncle?
The one with weird freckles?
The insane log
Lost in the fog
In love with foolishness
And dying of loneliness
The one I used to like
Until he left me for a strike
Of fear.
I'm his sweet little pear"
31/05/2015
30 mai 2015
Sitting on Vancouver's deck
Sitting on Vancouver's deck
Adrenaline and life in stock
Stuck in a maze of urbanism
Away from criticism
Blue sky and sea
See?
Life is as simple as a blueberry
Or a cup of coffee
Just be
Just bees
Sourire
Sur les routes du monde
Se dessinent les ombres
Des tempêtes de feu
Et l'amour dans les yeux
Stupeurs et préjudices
Se mèlent dans le sang
D'un orichalque en glisse
Sur les somptueux vents
Comme dans les abysses
J'ai revu ton sourire
Promesse de délices
Et d'humour, de délires
30/05/2015
Sitting on Vancouver's deck
Adrenaline and life in stock
Stuck in a maze of urbanism
Away from criticism
Blue sky and sea
See?
Life is as simple as a blueberry
Or a cup of coffee
Just be
Just bees
Sourire
Sur les routes du monde
Se dessinent les ombres
Des tempêtes de feu
Et l'amour dans les yeux
Stupeurs et préjudices
Se mèlent dans le sang
D'un orichalque en glisse
Sur les somptueux vents
Comme dans les abysses
J'ai revu ton sourire
Promesse de délices
Et d'humour, de délires
30/05/2015
L'indifférence à genoux
L'indifférence,
A genoux sur son coussin d'Inde
Emplie de défrence
Ne voulait pas se joindre
A la course des fous
Dieux et Bouddhas de cendre
Trop saoul
Pour descendre
Et dans un grand avion
Se perdre
Tomber dans le fond
De l'Erdre
Dormir comme un loir
Une statue de sel
Boire l'eau de la Loire
Nager dans le ciel
L'indifférence
A genoux
Rêvait de la France
De nous
29/05/2015
A genoux sur son coussin d'Inde
Emplie de défrence
Ne voulait pas se joindre
A la course des fous
Dieux et Bouddhas de cendre
Trop saoul
Pour descendre
Et dans un grand avion
Se perdre
Tomber dans le fond
De l'Erdre
Dormir comme un loir
Une statue de sel
Boire l'eau de la Loire
Nager dans le ciel
L'indifférence
A genoux
Rêvait de la France
De nous
29/05/2015
La derniere journée
La dernière journée
Dans un endroit connu
Dans un pays aimé
Dans une vieille rue
Des jeudis de Provence
Ou au Pérou lointain
Aux quatre coins de France
La chance aux quatre coins
La dernière journée
C'est comme une aventure
Dans l'inconnu brisé
Sombrer dans le futur
Adieux ! Ô continents
Adieux ! Ô filles du monde
Je repars bien content
D'en avoir vu vos blondes
Et je regretterai
Ces instants adorés
Au prochain mois de mai
En buvant un café
La tête à l'horizon
Et l'esprit dans la route
Souvenirs, garnison
Je vous aime, sans doute
28/05/2015
Dans un endroit connu
Dans un pays aimé
Dans une vieille rue
Des jeudis de Provence
Ou au Pérou lointain
Aux quatre coins de France
La chance aux quatre coins
La dernière journée
C'est comme une aventure
Dans l'inconnu brisé
Sombrer dans le futur
Adieux ! Ô continents
Adieux ! Ô filles du monde
Je repars bien content
D'en avoir vu vos blondes
Et je regretterai
Ces instants adorés
Au prochain mois de mai
En buvant un café
La tête à l'horizon
Et l'esprit dans la route
Souvenirs, garnison
Je vous aime, sans doute
28/05/2015
mercredi 27 mai 2015
L'angle du vide
L'angle du vide
Cosmique et terrestre
Fort et timide
Comme Oreste
Les filles de joie
Sont heureuses
Sur le trône de l'univers, et moi
Je suis une gueuse
Qui n'a jamais voulu
Etre autrement
Qu'une issue
De secours, le vent
Le vent souffle dans les cheveux
De Dieu
Qui regarde de ses yeux bleus
Le feu
Se consumer
Et les hommes danser, nus
Autour de leur nez
Dans la rue
Dans une danse macabre
Macabre et belle aussi
Sortie du placard
De la nuit
De la nuit des temps
Soyons barges et fous
Soyons autrement
Soyons nous
27/05/2015
Cosmique et terrestre
Fort et timide
Comme Oreste
Les filles de joie
Sont heureuses
Sur le trône de l'univers, et moi
Je suis une gueuse
Qui n'a jamais voulu
Etre autrement
Qu'une issue
De secours, le vent
Le vent souffle dans les cheveux
De Dieu
Qui regarde de ses yeux bleus
Le feu
Se consumer
Et les hommes danser, nus
Autour de leur nez
Dans la rue
Dans une danse macabre
Macabre et belle aussi
Sortie du placard
De la nuit
De la nuit des temps
Soyons barges et fous
Soyons autrement
Soyons nous
27/05/2015
mardi 26 mai 2015
L'écume des mois
L'écume des mois qui passe
La rancune d'une jeunesse perdue
A courir après des chimères lasses
Et une aventure déçue
Quand le monde s'écroule autour
Que faire, sinon s'asseoir
Et regarder la fin du jour
Jusqu'à ce qu'il devienne noir
Attardés dans l'infini
Voir se désintégrer les hommes
Le monde entier qui se détruit
Autour d'une bouteille de rhum
Et toi, mon amour, qui pourrit
Vieillit et meure comme tout un chacun
Les vers rongeront nos envies
De sexe chaud et de câlin
Dans l'écume des mois qui passent
Tous se rejoignent dans la tombe
Jouant aux cartes, les morts ressassent
Leur vie d'autrefois qui retombent
26/05/2015
La rancune d'une jeunesse perdue
A courir après des chimères lasses
Et une aventure déçue
Quand le monde s'écroule autour
Que faire, sinon s'asseoir
Et regarder la fin du jour
Jusqu'à ce qu'il devienne noir
Attardés dans l'infini
Voir se désintégrer les hommes
Le monde entier qui se détruit
Autour d'une bouteille de rhum
Et toi, mon amour, qui pourrit
Vieillit et meure comme tout un chacun
Les vers rongeront nos envies
De sexe chaud et de câlin
Dans l'écume des mois qui passent
Tous se rejoignent dans la tombe
Jouant aux cartes, les morts ressassent
Leur vie d'autrefois qui retombent
26/05/2015
lundi 25 mai 2015
Pirates and treasures
Pirates and treasures
Prisons and pleasures
Chest and parrots
Bloody carrots
A rhum
A ginger
Some
Reaper
And be,
On the edge of the world
The most famous thief
That kids have been told
Forever
On the seven skies
Take a boat
And fly
25/05/2015
Prisons and pleasures
Chest and parrots
Bloody carrots
A rhum
A ginger
Some
Reaper
And be,
On the edge of the world
The most famous thief
That kids have been told
Forever
On the seven skies
Take a boat
And fly
25/05/2015
dimanche 24 mai 2015
Vue de la fenêtre
Poème écrit le 18 mai et resté dans l'oubli jusqu'à aujourd'hui.
De la fenêtre
Se plantent les êtres
Des esprits volants
Et des enfants
Des paysages fous
Des landes écrasées
Par un dieu trop saoul
Qui s'est enfoncé
Dans la terre molle
D'un continent fier
Reprenant la folle
Descente aux enfers
Du temps et des larmes
Du sang et des flammes
Vue de ma fenêtre
Tombent les peut-être
18/05/2015
De la fenêtre
Se plantent les êtres
Des esprits volants
Et des enfants
Des paysages fous
Des landes écrasées
Par un dieu trop saoul
Qui s'est enfoncé
Dans la terre molle
D'un continent fier
Reprenant la folle
Descente aux enfers
Du temps et des larmes
Du sang et des flammes
Vue de ma fenêtre
Tombent les peut-être
18/05/2015
Way beyond the circle
Way beyond the circle
Of the moon
A drunken man with a bag of goon
Twerking is way down the circus
Of life
Craving some new drug
And a thousand wives
Like a thug
Way beyond the great fish in the sky
We dance like nothing
And fly, high
On mescaline
That's about it
You will never know
Just take one hit
And make a vow
24/05/2015
Of the moon
A drunken man with a bag of goon
Twerking is way down the circus
Of life
Craving some new drug
And a thousand wives
Like a thug
Way beyond the great fish in the sky
We dance like nothing
And fly, high
On mescaline
That's about it
You will never know
Just take one hit
And make a vow
24/05/2015
samedi 23 mai 2015
Dignes descendants du sang
Dignes descendants du sang
De votre patrie paternelle
Et des meurtres indécents
La liberté fuit à tire d'ailes
Dignes fils de vos parents
Qui en ce nom se croient bénis
Par la grâce du régent
Pour mortifier les ennemis
Dignes fous d'un idéal
Qui crient comme des veaux hagards
Le fiel de leur haine raciale
La mascarade d'un égard
Dignes patriotes idiots
Qui marchez pour vos plates-bandes
Cachés derrières des idéaux
Que vous délaissez quand on débande
Dignes descendant du sang
Impurs comme vos sillons
Soyez à tous jamais déments
Pour ne pas dire : "Restez cons"
23/05/2015
De votre patrie paternelle
Et des meurtres indécents
La liberté fuit à tire d'ailes
Dignes fils de vos parents
Qui en ce nom se croient bénis
Par la grâce du régent
Pour mortifier les ennemis
Dignes fous d'un idéal
Qui crient comme des veaux hagards
Le fiel de leur haine raciale
La mascarade d'un égard
Dignes patriotes idiots
Qui marchez pour vos plates-bandes
Cachés derrières des idéaux
Que vous délaissez quand on débande
Dignes descendant du sang
Impurs comme vos sillons
Soyez à tous jamais déments
Pour ne pas dire : "Restez cons"
23/05/2015
vendredi 22 mai 2015
Des fumées sans feu
Dans la grande plaine
Des rituels se font
Et saignent
La lune répond
De la fumée
Sans feu
Des beautés
Pleins les yeux
La terre se mouvant
Jusqu'à atteindre l'âme
Et c'est dans le sang
Que l'on tient sa flamme
Dans la grande plaine
Une nuit de lune
Résonnent les vieilles
Antiques coutumes
22/05/2015
Des rituels se font
Et saignent
La lune répond
De la fumée
Sans feu
Des beautés
Pleins les yeux
La terre se mouvant
Jusqu'à atteindre l'âme
Et c'est dans le sang
Que l'on tient sa flamme
Dans la grande plaine
Une nuit de lune
Résonnent les vieilles
Antiques coutumes
22/05/2015
jeudi 21 mai 2015
L'ouragan des essences
L'ouragan des essences
Qui perce tous les sens
Dopés par ton absence
Retrouvant l'innocence
D'une folie qui souffre
D'une odeur de vieux souffre
D'une douleur a résoudre
Et d'un sot dé à coudre
Revenir en bâteau
Se perdre trop tôt
Etre
Et toucher les idées
Les futurs jeux de dés
Connaître
21/05/2015
Qui perce tous les sens
Dopés par ton absence
Retrouvant l'innocence
D'une folie qui souffre
D'une odeur de vieux souffre
D'une douleur a résoudre
Et d'un sot dé à coudre
Revenir en bâteau
Se perdre trop tôt
Etre
Et toucher les idées
Les futurs jeux de dés
Connaître
21/05/2015
mercredi 20 mai 2015
Dead man walking
Dead man walking
Like an alcoholic prick
Down the hill, thinking
Of why is he so sick
Of the world, growing up
Of the seas swallowing him
Of the mountains stuck
In a dark dark dream
Dead man walking
A bottle in the hand
Living man thinking
Of his body and its end
20/05/2015
Like an alcoholic prick
Down the hill, thinking
Of why is he so sick
Of the world, growing up
Of the seas swallowing him
Of the mountains stuck
In a dark dark dream
Dead man walking
A bottle in the hand
Living man thinking
Of his body and its end
20/05/2015
mardi 19 mai 2015
Fractales dans le vide
Fractales dans le vide
Et spiritueux ensemble
Comblent un homme timide
Dans les relents de tremble
Qui secouent la mentale
Les immondes visions
D'un asticot affable
Mangeant son propre étron
Fractales dans le tout
Qui tournent et se détournent
Impossibles et trop fous
Ces motifs dédoublent
La conscience éphémère
D'un autre ego mort
Derrière notre mère
Devant notre trésor
19/05/2015
Et spiritueux ensemble
Comblent un homme timide
Dans les relents de tremble
Qui secouent la mentale
Les immondes visions
D'un asticot affable
Mangeant son propre étron
Fractales dans le tout
Qui tournent et se détournent
Impossibles et trop fous
Ces motifs dédoublent
La conscience éphémère
D'un autre ego mort
Derrière notre mère
Devant notre trésor
19/05/2015
dimanche 17 mai 2015
Quetzalcoatl
Qu'entends-tu par ces mots?
Une vibration?
Et qu'as-tu dans le dos?
Toutes mes déraisons
Zébrant le ciel du temps
Autres éclairs de mort
Libérant nos accents
Circonscrits dans le nord
Ouragan des anciens
Attendant la nouvelle
Théorie du grand rien
Limpide comme une aile
17/05/2015
Une vibration?
Et qu'as-tu dans le dos?
Toutes mes déraisons
Zébrant le ciel du temps
Autres éclairs de mort
Libérant nos accents
Circonscrits dans le nord
Ouragan des anciens
Attendant la nouvelle
Théorie du grand rien
Limpide comme une aile
17/05/2015
ALGO
A la vue des désirs
L'on se sent enrichit
Goûtez ces beaux plaisirs
Orientés vers la vie
Alentours en cadence
Lisses d'une pensée
Grisées par la naissance
Originalité
A la tombée du jour
Les soleils se déforment
Gravés par leur amour
Orné de mille cornes
16/05/2015
L'on se sent enrichit
Goûtez ces beaux plaisirs
Orientés vers la vie
Alentours en cadence
Lisses d'une pensée
Grisées par la naissance
Originalité
A la tombée du jour
Les soleils se déforment
Gravés par leur amour
Orné de mille cornes
16/05/2015
vendredi 15 mai 2015
L'autre rive
L'autre rive
Celle ou tout est possible
Celle ou l'on dérive
Dans les fuites impossibles
D'une immense psyché
D'un mental en déroute
D'un ego débridé
Et d'autres et autres doutes
L'autre son
Ou rien n'est
Ou tout fond
Ou l'on sait
Que l'on veut
S'enliser
Dans les cieux
Dans les prés
L'autre rive
En fractale
Une dérive
Fatale
15/05/2015
Celle ou tout est possible
Celle ou l'on dérive
Dans les fuites impossibles
D'une immense psyché
D'un mental en déroute
D'un ego débridé
Et d'autres et autres doutes
L'autre son
Ou rien n'est
Ou tout fond
Ou l'on sait
Que l'on veut
S'enliser
Dans les cieux
Dans les prés
L'autre rive
En fractale
Une dérive
Fatale
15/05/2015
jeudi 14 mai 2015
Des siècles de caresses
Des siècles de caresses
Dans tes cheveux perdus
Sur la peau de tes fesses
Devrais-je dire : "Ton cul"?
Pour rester dans un style
Mi poète mi con
Mi anarchiste vil
Mi amoureux des sons
Des millénaires de
Vieilleries dans le jeu
Dans le tu et le je
Dans les coins de tes yeux
Des années de répis
Après avoir niqué
Fait l'amour dans le lit
D'une rivière asséchée
A part ces mots idiots
Que voulais-tu de plus?
Ce ne sont que des mots
Rien de trop, pas d'abus
Je te laisse ma mie
Dans le flot des courants
D'une ancienne vie
Des siècles d'être amants
14/05/2015
Dans tes cheveux perdus
Sur la peau de tes fesses
Devrais-je dire : "Ton cul"?
Pour rester dans un style
Mi poète mi con
Mi anarchiste vil
Mi amoureux des sons
Des millénaires de
Vieilleries dans le jeu
Dans le tu et le je
Dans les coins de tes yeux
Des années de répis
Après avoir niqué
Fait l'amour dans le lit
D'une rivière asséchée
A part ces mots idiots
Que voulais-tu de plus?
Ce ne sont que des mots
Rien de trop, pas d'abus
Je te laisse ma mie
Dans le flot des courants
D'une ancienne vie
Des siècles d'être amants
14/05/2015
mercredi 13 mai 2015
D'esquisses et de crayons
D'esquisses et de crayons
D'exquises suites de rayons
Qui se croisent et se dévident
Déviées sur le papier vide
Des dessins et des seins
Descendant la ligne d'un saint
D'une croix en gamme et d'églises sacrées
Sacrément foutues sur une route enneigée
La quête du néant dans le soleil levant
Que l'on croise au réveil, dans les pays en blanc
Une part de moi rêve que tu t'y trouverais
Mais l'autre en bas en crève et seulement voudrait
Que l'on s'y croise
Et s'embrasse dans le froid
Tel des Ases
Vivant leurs droits.
13/05/2015
D'exquises suites de rayons
Qui se croisent et se dévident
Déviées sur le papier vide
Des dessins et des seins
Descendant la ligne d'un saint
D'une croix en gamme et d'églises sacrées
Sacrément foutues sur une route enneigée
La quête du néant dans le soleil levant
Que l'on croise au réveil, dans les pays en blanc
Une part de moi rêve que tu t'y trouverais
Mais l'autre en bas en crève et seulement voudrait
Que l'on s'y croise
Et s'embrasse dans le froid
Tel des Ases
Vivant leurs droits.
13/05/2015
mardi 12 mai 2015
Part from me
Part from me
Is what you can see
Apart from thee
What will we be?
Under a sweet sheltering night
We want to be more that that
And stop the endless fight
Of a stargazing sight
Let me know if you want to
Let me know
Let's go under the roof
Of the sea of stars, death proof
Let us be
12/05/2015
Is what you can see
Apart from thee
What will we be?
Under a sweet sheltering night
We want to be more that that
And stop the endless fight
Of a stargazing sight
Let me know if you want to
Let me know
Let's go under the roof
Of the sea of stars, death proof
Let us be
12/05/2015
lundi 11 mai 2015
Des rides dans l'eau
Des rides dans l'eau
Transportent une musique douce
Sur les vieux arbisseaux
Qui restent jeunes pousses
Et ne font que grandir
Impatients d'être vrais
Impatients de mourir
Pour renaître, tu sais
Des rides dans le ciel
Epousent nos difformes
Et renoncent au miel
Des pluies d'une autre norme
Et nous allons, voguant
Sur des flots incertains
Incertains et déments
Déments et l'air de rien
11/05/2015
Transportent une musique douce
Sur les vieux arbisseaux
Qui restent jeunes pousses
Et ne font que grandir
Impatients d'être vrais
Impatients de mourir
Pour renaître, tu sais
Des rides dans le ciel
Epousent nos difformes
Et renoncent au miel
Des pluies d'une autre norme
Et nous allons, voguant
Sur des flots incertains
Incertains et déments
Déments et l'air de rien
11/05/2015
dimanche 10 mai 2015
Dans la maison tropicale
Dans ma maison tropicale
Des arbres et des palmiers
Des vestiges de vandales
Et des mégots fumés
Une femme, nue comme le temps
Alanguie sur un lit
Sans autre vêtements
Que le vent du samedi
Et dans la faune de la chaleur humide
Vomir tout son amour
Sur les rideaux timides
Ivre d'air, de feu et de toujours
Suspendre les ergots
D'une vie trop vivante
D'émotions en défauts
De déserts et de tente
Nomades sur le fil
Equilibristes infinis
Sur le chemin des îles
Dans les coins de la vie
J'aime et je serai fou
Jusqu'a ce que je meure
Je serai toujours saoul
D'être amour et fureur
10/05/2015
Des arbres et des palmiers
Des vestiges de vandales
Et des mégots fumés
Une femme, nue comme le temps
Alanguie sur un lit
Sans autre vêtements
Que le vent du samedi
Et dans la faune de la chaleur humide
Vomir tout son amour
Sur les rideaux timides
Ivre d'air, de feu et de toujours
Suspendre les ergots
D'une vie trop vivante
D'émotions en défauts
De déserts et de tente
Nomades sur le fil
Equilibristes infinis
Sur le chemin des îles
Dans les coins de la vie
J'aime et je serai fou
Jusqu'a ce que je meure
Je serai toujours saoul
D'être amour et fureur
10/05/2015
samedi 9 mai 2015
Dis moi comment vivre
Dis moi comment vivre
Et comment aimer
Comment être ivre
D'avoir des idées
De rencontrer Dieu
Au détour des champs
Au détour des voeux
Dans de divins chants
Dis moi comment être
Comment ne pas subir
L'ignoble disette
Du tout en finir
Alors dis le moi
Alors dis le donc
Prends moi dans tes bras
Et aime à raison
09/05/2015
Et comment aimer
Comment être ivre
D'avoir des idées
De rencontrer Dieu
Au détour des champs
Au détour des voeux
Dans de divins chants
Dis moi comment être
Comment ne pas subir
L'ignoble disette
Du tout en finir
Alors dis le moi
Alors dis le donc
Prends moi dans tes bras
Et aime à raison
09/05/2015
vendredi 8 mai 2015
Je crois que j'suis confus
Je crois que j'suis confus
Que j'ai les clous dans l'moral
Que j'ai plus trop la vue
Et les chiottes dans les sandales
Je crois que j'suis scindé
Entre deux univers
Le monde d'un côté
Et de l'autre la mer
Je crois qu'j'suis un peu con
Un petit peu rébou
Un petit peu caisson
Rampant entre les clous
Je crois que j'suis tout ça
Et sans doute un peu plus
J'ai un peu l'mal de moi
Et de toi, sans issue
08/05/2015
Que j'ai les clous dans l'moral
Que j'ai plus trop la vue
Et les chiottes dans les sandales
Je crois que j'suis scindé
Entre deux univers
Le monde d'un côté
Et de l'autre la mer
Je crois qu'j'suis un peu con
Un petit peu rébou
Un petit peu caisson
Rampant entre les clous
Je crois que j'suis tout ça
Et sans doute un peu plus
J'ai un peu l'mal de moi
Et de toi, sans issue
08/05/2015
jeudi 7 mai 2015
Il se passe des choses
Il se passe des choses
Dans les décombres du monde
Des poésies en prose
Des fournées de surnombre
De mots, de lettres, de néant
D'êtres et de néons
De rivières de sang
Et de ruines de sons
Des cités incroyables
Et des villages déments
Des jeux de cartes sur table
Et des délicieusement
Il se passe des couleurs
Du bleu sang et rouge azur
Du vert de terre et des fleurs
De jaune un peu trop métallique et dur
Et nous, nous restons
Dans ce tourbillon
Dans ce flow sans nom
Raison.
07/05/2015
Dans les décombres du monde
Des poésies en prose
Des fournées de surnombre
De mots, de lettres, de néant
D'êtres et de néons
De rivières de sang
Et de ruines de sons
Des cités incroyables
Et des villages déments
Des jeux de cartes sur table
Et des délicieusement
Il se passe des couleurs
Du bleu sang et rouge azur
Du vert de terre et des fleurs
De jaune un peu trop métallique et dur
Et nous, nous restons
Dans ce tourbillon
Dans ce flow sans nom
Raison.
07/05/2015
mercredi 6 mai 2015
Doutes d'outre tombe
Doutes d'outre tombe
L'outre du vieux tombe
Comme une loutre
Poutrée part les temps, va te faire foutre
Toi le poète douteux qui trace ta route
Ecrit des mots et crie des faux
Papiers, déclarations et absences
Pour le collège des mauvais élèves, les gros
Les maigres et les raclures à essence
Ceux qui remontent par le fond
Le fond du bateau, ou l'on se cale
Des joints, sales
Des filles nues sur des posters d'ados en rut
Et des chiens aux faux airs de fils de pute
Qui te regardent d'un oeil malsain
En bas, dans tes mains
Une plume
De l'encre
Tu fumes
Ton ancre
Ô marin perdu sur la barque
N'oublies pas ton arc
De triomphe au retour
Sur la terre, au point du jour
06/05/2015
L'outre du vieux tombe
Comme une loutre
Poutrée part les temps, va te faire foutre
Toi le poète douteux qui trace ta route
Ecrit des mots et crie des faux
Papiers, déclarations et absences
Pour le collège des mauvais élèves, les gros
Les maigres et les raclures à essence
Ceux qui remontent par le fond
Le fond du bateau, ou l'on se cale
Des joints, sales
Des filles nues sur des posters d'ados en rut
Et des chiens aux faux airs de fils de pute
Qui te regardent d'un oeil malsain
En bas, dans tes mains
Une plume
De l'encre
Tu fumes
Ton ancre
Ô marin perdu sur la barque
N'oublies pas ton arc
De triomphe au retour
Sur la terre, au point du jour
06/05/2015
mardi 5 mai 2015
Day after day
Day after day
Doutes et routes d'entre les jours
Les joues d'une fille au mois de mai
Quand les gouttes de rosée font un tour
Un tour de vélo parisien
La lumière filtre entre les seins
Et les siens
Les chiens saint qui scindent leurs pulsions
D'animals
De carnaval
Comme une ronde d'idiots qui danseraient
La bouche pleine de masques et de dérives gaies
Day after day
05/05/2015
Doutes et routes d'entre les jours
Les joues d'une fille au mois de mai
Quand les gouttes de rosée font un tour
Un tour de vélo parisien
La lumière filtre entre les seins
Et les siens
Les chiens saint qui scindent leurs pulsions
D'animals
De carnaval
Comme une ronde d'idiots qui danseraient
La bouche pleine de masques et de dérives gaies
Day after day
05/05/2015
lundi 4 mai 2015
Tel une charge de pluie
Tel une charge de pluie
Je prends, je dis et je redis
Ce que les mots n'ont pas écrit
Dans les effluves d'un ici
Un ici ou un ailleurs
D'ailleurs j't'aime tu sais
D'ailleurs t'es belle tu sais
J'voudrais bien te prendre dans mes grands bras
Mes paluches te caressant et retirant tes bas
Débats d'ébas
Dans une autre Thailande
Ecrabuté entre des autoroutes immenses et des camions au dessus de la tête
En fait
J'fais la fête
Avec l'Asie et les mots déli d'une poésie
Si
Si tu pars avec moi je te couvrirai d'or
Et de joie mais faudrait faire ca dans un port
Pour partir en bateau, en voilier sur la mer qui braille
Et dévore les marins en manque d'amour, ma caille.
04/05/2015
Je prends, je dis et je redis
Ce que les mots n'ont pas écrit
Dans les effluves d'un ici
Un ici ou un ailleurs
D'ailleurs j't'aime tu sais
D'ailleurs t'es belle tu sais
J'voudrais bien te prendre dans mes grands bras
Mes paluches te caressant et retirant tes bas
Débats d'ébas
Dans une autre Thailande
Ecrabuté entre des autoroutes immenses et des camions au dessus de la tête
En fait
J'fais la fête
Avec l'Asie et les mots déli d'une poésie
Si
Si tu pars avec moi je te couvrirai d'or
Et de joie mais faudrait faire ca dans un port
Pour partir en bateau, en voilier sur la mer qui braille
Et dévore les marins en manque d'amour, ma caille.
04/05/2015
Cadavre exquis
D'autres personnes ont participé es à ce poème, une ligne sur deux.
A grand écart entre la lune et
Les sons qui reviennent à la fortune
J'ai glissé sur une peau de prune
Parce que je voulais être fleuve
Un ami pour en faire une preuve
Qui t'enlève d'ici et t'enlève ton coeur
A grand écart entre la lune et
Les sons qui reviennent à la fortune
J'ai glissé sur une peau de prune
Parce que je voulais être fleuve
Un ami pour en faire une preuve
Qui t'enlève d'ici et t'enlève ton coeur
Je suis le déphasé
Je suis le déphasé
Chaque goutte de temps révèle mon absence
Je suis le déphasé
Errant dans une myriade de sens
Je suis sans jamais être
Stable dans ma démence
Et puissant comme un hêtre
Fou de raisons en survivances
02/05/2015
Chaque goutte de temps révèle mon absence
Je suis le déphasé
Errant dans une myriade de sens
Je suis sans jamais être
Stable dans ma démence
Et puissant comme un hêtre
Fou de raisons en survivances
02/05/2015
Cascade
Sous la cascade du temps
Les flots meurent lentement
Et rien
Rient des vies qui s'égarent
Et qui sombrent dans le noir
Envie
Envie d'être envie
La douceur de la nuit
Enivre
Enivre les sens dissous
Et les filles sans dessous
Décus
01/05/2015
Les flots meurent lentement
Et rien
Rient des vies qui s'égarent
Et qui sombrent dans le noir
Envie
Envie d'être envie
La douceur de la nuit
Enivre
Enivre les sens dissous
Et les filles sans dessous
Décus
01/05/2015
jeudi 30 avril 2015
Ugly boy
Don't you stay where you are
Ugly prick and so far
Just nothing, just a thrash
Just being ashes to ashes
Don't take my dragon-fly
My pills, pepas, so die
In a psychedelic way of life
In a mental illness, stabbed by knife
Just keep it how you can
Don't bad trip, life is a thrash can
That's the real lunatic thing
My ugly boy, we are nothin
30/04/2015
Ugly prick and so far
Just nothing, just a thrash
Just being ashes to ashes
Don't take my dragon-fly
My pills, pepas, so die
In a psychedelic way of life
In a mental illness, stabbed by knife
Just keep it how you can
Don't bad trip, life is a thrash can
That's the real lunatic thing
My ugly boy, we are nothin
30/04/2015
mercredi 29 avril 2015
Le sel de tes larmes
Le sel de tes larmes
Autre jus de souffrance
Attisant les flammes
D'une longue existence
Se sentir vivre enfin
Car on en a bien chié
L'être et le néant, bien
Dans les veines enfoncé
Douce aiguille de mort
Et de réduit en poudre
Car les humains ont tort
D'avoir peur de la foudre
C'est dans les carcasses molles
Des cadavres du temps
Pourris, vers et formol
Conservés dans le sang
N'être né que pour être
Le jouet de ses parents
Une pauvre marionnette
Ecrasée d'ignorants
29/04/2015
Autre jus de souffrance
Attisant les flammes
D'une longue existence
Se sentir vivre enfin
Car on en a bien chié
L'être et le néant, bien
Dans les veines enfoncé
Douce aiguille de mort
Et de réduit en poudre
Car les humains ont tort
D'avoir peur de la foudre
C'est dans les carcasses molles
Des cadavres du temps
Pourris, vers et formol
Conservés dans le sang
N'être né que pour être
Le jouet de ses parents
Une pauvre marionnette
Ecrasée d'ignorants
29/04/2015
mardi 28 avril 2015
Haikus d'outre tombe
#1
Je ne suis plus rien
Mais j'existe quand même
Qui connait mon nom?
#2
Pourri dans mes os
Je suis un cadavre exquis
Viens dans mon logis
#3
La mort n'est qu'un temps
Qui dure bien trop longtemps
Elle est tout et rien
#4
Dites mes amis
Vous souviendrez vous de moi
Si je vous visite?
#5
C'est dur d'être mort
On ne s'y fera jamais
A ces petits vers
#6
Venez me rejoindre
On s'amuse sous la terre
Comme des petits fous
#7
Dans pas très longtemps
Un gros, tres gros arrivage
Viendra sous la terre
28/04/2015
Je ne suis plus rien
Mais j'existe quand même
Qui connait mon nom?
#2
Pourri dans mes os
Je suis un cadavre exquis
Viens dans mon logis
#3
La mort n'est qu'un temps
Qui dure bien trop longtemps
Elle est tout et rien
#4
Dites mes amis
Vous souviendrez vous de moi
Si je vous visite?
#5
C'est dur d'être mort
On ne s'y fera jamais
A ces petits vers
#6
Venez me rejoindre
On s'amuse sous la terre
Comme des petits fous
#7
Dans pas très longtemps
Un gros, tres gros arrivage
Viendra sous la terre
28/04/2015
lundi 27 avril 2015
Etre soi même
Etre soi même
Et pas un autre
Jusqu'aux obscènes
Risques de votre
Douce minoite
Ma chère amie
Soyez bien droite
Et très jolie
Mais bien vous-même
Mon amie
Les chrysanthèmes
Sont ici
En votre esprit
Se diffuse une
Obligarchie
Faite de lune
Soyez-vous, vous
Même pas autre
Ayez les sous
Et pas l'opprobre
Etre soi-même
C'est pas facile
Car les fous n'aiment
Pas les idylles
27/04/2015
Et pas un autre
Jusqu'aux obscènes
Risques de votre
Douce minoite
Ma chère amie
Soyez bien droite
Et très jolie
Mais bien vous-même
Mon amie
Les chrysanthèmes
Sont ici
En votre esprit
Se diffuse une
Obligarchie
Faite de lune
Soyez-vous, vous
Même pas autre
Ayez les sous
Et pas l'opprobre
Etre soi-même
C'est pas facile
Car les fous n'aiment
Pas les idylles
27/04/2015
dimanche 26 avril 2015
Psychosensations
Dans les douceurs nocturnes
Du grand espadon céleste
L'ombre dédissimule
La courbe d'une inceste
D'une rose fractale
Réveillant la conscience
Un instant animal
L'hérésie de l'absence
La divine rien du tout
Qui se cache derrière
La peau de notre cou
Les yeux d'un revolver
Les fuites d'énergie
S'unissant au milieu
De la terre, des envies
Des fumées sans feu
Et l'aube nous surprend
Redescend lentement
Douce, bien doucement
Revenir à l'instant
26/04/2015
Du grand espadon céleste
L'ombre dédissimule
La courbe d'une inceste
D'une rose fractale
Réveillant la conscience
Un instant animal
L'hérésie de l'absence
La divine rien du tout
Qui se cache derrière
La peau de notre cou
Les yeux d'un revolver
Les fuites d'énergie
S'unissant au milieu
De la terre, des envies
Des fumées sans feu
Et l'aube nous surprend
Redescend lentement
Douce, bien doucement
Revenir à l'instant
26/04/2015
samedi 25 avril 2015
Dime que me voy
Dime que me voy
A ver tu sonrisa
Sabes que estoy
Enamorada
O enamorado
Mi sexo no importe
Solo queda la piel y lo
Que siempre amare
Con tus gafas lindas
Y tus dientes de luz
Tus labias rojitas
Y tu pecho de cruz
Yo te amare
Unas veces mas
Antes que siempre
Me ire atras
Al otro lado
Viajando todo
El munditito
Maravilloso
25/04/2015
A ver tu sonrisa
Sabes que estoy
Enamorada
O enamorado
Mi sexo no importe
Solo queda la piel y lo
Que siempre amare
Con tus gafas lindas
Y tus dientes de luz
Tus labias rojitas
Y tu pecho de cruz
Yo te amare
Unas veces mas
Antes que siempre
Me ire atras
Al otro lado
Viajando todo
El munditito
Maravilloso
25/04/2015
vendredi 24 avril 2015
Cuando te visto ir
Cuando te visto ir
Con tus cabellos negros
Y tu piel de morena, huir
En otros lados
Lejos de mis suenos
Y de mis energias
Que pensabas vos?
Dime, que pensabas?
Un huequito en el pecho
Loco y quemado
En una noche kaleidoscopica
Mirando la danza de las estrellas
Y la rueda de la vida
Siguando el serpiente
Cazando otras dragoncitas
Para seguir de pie
Mis palabras no valen nada
Mi fuerza esta a dentro
Donde tus besos nunca
Pueden llegar al fundo
Cuando te visto ir
He llorado todo
Pero hay que elegir
La vida de nuevo
Mi amor, fuiste vos
Con quien aprendi a amar
Y ahora otros
Suenos vinieron a parar
24/04/2015
Con tus cabellos negros
Y tu piel de morena, huir
En otros lados
Lejos de mis suenos
Y de mis energias
Que pensabas vos?
Dime, que pensabas?
Un huequito en el pecho
Loco y quemado
En una noche kaleidoscopica
Mirando la danza de las estrellas
Y la rueda de la vida
Siguando el serpiente
Cazando otras dragoncitas
Para seguir de pie
Mis palabras no valen nada
Mi fuerza esta a dentro
Donde tus besos nunca
Pueden llegar al fundo
Cuando te visto ir
He llorado todo
Pero hay que elegir
La vida de nuevo
Mi amor, fuiste vos
Con quien aprendi a amar
Y ahora otros
Suenos vinieron a parar
24/04/2015
Let go
Let go let go let go
Oh my friend I have to let the dead friends go
What's past is dead
All is in your head
Keeping us presents
'Cause that's what life is
It's not different
Of a nice cool breeze
I used to love you
But ow it's over
You're dead from now, amour
That's what I'll try to believe harder
You're inside of me
Thinking and fucking some other
Our energies
Are melted forever
And on the death's side
You will be here
For the next ride
Without fear
23/04/2015
Oh my friend I have to let the dead friends go
What's past is dead
All is in your head
Keeping us presents
'Cause that's what life is
It's not different
Of a nice cool breeze
I used to love you
But ow it's over
You're dead from now, amour
That's what I'll try to believe harder
You're inside of me
Thinking and fucking some other
Our energies
Are melted forever
And on the death's side
You will be here
For the next ride
Without fear
23/04/2015
mercredi 22 avril 2015
Derriere tes yeux si noirs
Derriere tes yeux si noirs
Se cache l'absolu
Les matinees, les soirs
Ou l'ont a bien trop bu
Les jours de ma memoire
Ou jeune je mourais
Ou j'abusais de boire
Ma vie dans tes idees
Ta bouche me tentait
Rouge comme une pasteque
Sucree comme les pres
D'un grand royaume Azteque
Je voulais tout de toi
Comme un egoitistique
Comme un fou voulant la
Source de vie mystique
Et je me redressais
Au dela des delires
Psyche qui se mouvait
Dans les roses et le rire
Et je regardais tout
Les vils venins du jours
Les enfants et les coups
De ce nouvel amour
22/04/2015
Se cache l'absolu
Les matinees, les soirs
Ou l'ont a bien trop bu
Les jours de ma memoire
Ou jeune je mourais
Ou j'abusais de boire
Ma vie dans tes idees
Ta bouche me tentait
Rouge comme une pasteque
Sucree comme les pres
D'un grand royaume Azteque
Je voulais tout de toi
Comme un egoitistique
Comme un fou voulant la
Source de vie mystique
Et je me redressais
Au dela des delires
Psyche qui se mouvait
Dans les roses et le rire
Et je regardais tout
Les vils venins du jours
Les enfants et les coups
De ce nouvel amour
22/04/2015
mardi 21 avril 2015
Laisse toi faire
Laisse toi faire
Et accepte la souffrance
Du serpent délétère
Dans la rigide France
Retournée en volée
De bois vertement gris
Bleu azuré, l'été
N'est pas encore fini
Laisse toi faire, ma mie
Une dernière fois
Une fois infinie
Allons donc, laisse toi
Aller au doux baiser
D'un matin éphémère
D'une brise de fée
Et d'amour dans l'amer
21/04/2015
Et accepte la souffrance
Du serpent délétère
Dans la rigide France
Retournée en volée
De bois vertement gris
Bleu azuré, l'été
N'est pas encore fini
Laisse toi faire, ma mie
Une dernière fois
Une fois infinie
Allons donc, laisse toi
Aller au doux baiser
D'un matin éphémère
D'une brise de fée
Et d'amour dans l'amer
21/04/2015
lundi 20 avril 2015
Dangerous view
Dangerous view
On the edge of nothing
On the side of you
Of being
A DNA snake is crawling and flying
Around the chamanic's chant
In the aroundness of your brain
Where nothing else lies than the self
God is within
But god is dead
The only thing
Is in your head
The one which you might want
But you have to let go
Listen to the chant
Kill your ego
20/04/2015
On the edge of nothing
On the side of you
Of being
A DNA snake is crawling and flying
Around the chamanic's chant
In the aroundness of your brain
Where nothing else lies than the self
God is within
But god is dead
The only thing
Is in your head
The one which you might want
But you have to let go
Listen to the chant
Kill your ego
20/04/2015
The cosmic snake
The cosmic snake
Eating me alive
A burning stake
That makes me strive
For a new life
Out of control
Sharp as a knife
And rock n' roll
On the edge of consciousness
The universe glows
Uncovering the mess
Of the wind that blows
A primal scream
Coming from the end of time
Cold as a sunbeam
And exquisite as wine
Drives you to me
Naked as nature
My little tree
You're the future
19/04/2015
Eating me alive
A burning stake
That makes me strive
For a new life
Out of control
Sharp as a knife
And rock n' roll
On the edge of consciousness
The universe glows
Uncovering the mess
Of the wind that blows
A primal scream
Coming from the end of time
Cold as a sunbeam
And exquisite as wine
Drives you to me
Naked as nature
My little tree
You're the future
19/04/2015
samedi 18 avril 2015
Des serpents et des hommes
Des serpents et des hommes
Tourne, tourne, ô démon
D'Abesses à la Sorbonne
Jusqu'à la gare de Lyon
Marchant dans la rue calme
Et morbide de nuit
Les lampadaires fânent
L'ombre d'un soudain bruit
Et l'homme titubant
Pisse contre le mur
Urine des serments
Dont il n'est pas trop sûr
Et il radote un peu
Jurant de mille mots
Des broutilles sur Dieu
Et sur les animaux
Des serpents et des hommes
Jusqu'à la gare de Lyon
D'Abesses à la Sorbonne
Tourne, tourne, ô démon
18/04/2015
Tourne, tourne, ô démon
D'Abesses à la Sorbonne
Jusqu'à la gare de Lyon
Marchant dans la rue calme
Et morbide de nuit
Les lampadaires fânent
L'ombre d'un soudain bruit
Et l'homme titubant
Pisse contre le mur
Urine des serments
Dont il n'est pas trop sûr
Et il radote un peu
Jurant de mille mots
Des broutilles sur Dieu
Et sur les animaux
Des serpents et des hommes
Jusqu'à la gare de Lyon
D'Abesses à la Sorbonne
Tourne, tourne, ô démon
18/04/2015
vendredi 17 avril 2015
Les limbes
Dans les limbes
Un fou
Aimant
Bien
Saoul
Et lent
Un relent d'amnésie
Et de cocaine
Et de vent
Une pensée qui sourit
Une mélatonine
D'enfant
Sans les enthéogènes
On retombe dans l'évolution
Des singes
Sans gènes
Sans nom
Sans linge
Sans culottes
Crevant pour la démocratie
Des morts vivants
Des chiottes
Des vies
D'avant
Assez de mots
Assez de rien
Assez de sots
Assez de fin
17/04/2015
Un fou
Aimant
Bien
Saoul
Et lent
Un relent d'amnésie
Et de cocaine
Et de vent
Une pensée qui sourit
Une mélatonine
D'enfant
Sans les enthéogènes
On retombe dans l'évolution
Des singes
Sans gènes
Sans nom
Sans linge
Sans culottes
Crevant pour la démocratie
Des morts vivants
Des chiottes
Des vies
D'avant
Assez de mots
Assez de rien
Assez de sots
Assez de fin
17/04/2015
jeudi 16 avril 2015
Smiling butterfly
Smiling butterflies
Being around
Being sound
And eyes
Of the night
Of the day
That you might
Go away
My love
My soul
You're all about that
And I'm the fool
Let me creep into the center of that darkened night
And give up
My ego
And my pointless fights
16/04/2015
Being around
Being sound
And eyes
Of the night
Of the day
That you might
Go away
My love
My soul
You're all about that
And I'm the fool
Let me creep into the center of that darkened night
And give up
My ego
And my pointless fights
16/04/2015
mercredi 15 avril 2015
Un piano
Un piano volait dans le ciel
Absurde redondance
Battait des ailes
En cadence
Et jouait sur les mots
Ou plutot sur les notes
De musique en trop
Ou juste sottes
Contretemps bien marqués
Et retenus un peu
il fut
Le dernier prisonnier
D'un azur trop bleu
Et mourut
15/04/2015
Absurde redondance
Battait des ailes
En cadence
Et jouait sur les mots
Ou plutot sur les notes
De musique en trop
Ou juste sottes
Contretemps bien marqués
Et retenus un peu
il fut
Le dernier prisonnier
D'un azur trop bleu
Et mourut
15/04/2015
mardi 14 avril 2015
L'aflamme
Une flamme fragile chantait son amour
Pour la petite braise de la fin du jour
Pour la chaleur aimante du soleil couchant
Etre partie de rien mais être suffisant
Le crépuscule fou lui tournait alentours
Et dans les yeux jaloux de quelque odieux vautour
La flammèche craignait la brise trop violente
La séparant de son astre aux embrasées ardentes
Dans le chaos des jours elle résista bien
Et se réincarna tant et tant que la fin
Ne la toucha guère
Elle vaincu la mort, belle transmutation
Qui n'existe que dans la ronde des démons
Elle était l'univers
14/04/2015
Pour la petite braise de la fin du jour
Pour la chaleur aimante du soleil couchant
Etre partie de rien mais être suffisant
Le crépuscule fou lui tournait alentours
Et dans les yeux jaloux de quelque odieux vautour
La flammèche craignait la brise trop violente
La séparant de son astre aux embrasées ardentes
Dans le chaos des jours elle résista bien
Et se réincarna tant et tant que la fin
Ne la toucha guère
Elle vaincu la mort, belle transmutation
Qui n'existe que dans la ronde des démons
Elle était l'univers
14/04/2015
lundi 13 avril 2015
Aube
La trompette de la mort
Suivait son lent cours d'eau
Et sévissait encore
A l'aube des oiseaux
Qui chantaient dans le rouge
Et la terrible apparition
D'un soleil qui bouge
Autour de la maison
Et le doux paysage
Devint un champ de choses
Assez
Je levais le visage
Et y voyais des roses
D'été
13/04/2015
Suivait son lent cours d'eau
Et sévissait encore
A l'aube des oiseaux
Qui chantaient dans le rouge
Et la terrible apparition
D'un soleil qui bouge
Autour de la maison
Et le doux paysage
Devint un champ de choses
Assez
Je levais le visage
Et y voyais des roses
D'été
13/04/2015
dimanche 12 avril 2015
Un clavier
Un clavier volait dans l'univers
Et se redemandait ou donc était la mer
Et les gens en serviette sur la plage céleste
Et les baigneuses nues du mont de Paracelse
Il virevoltutait entre trompettes et sons
Dans les zones ombrées de la déraison
Et dans les univers de milles infortunes
Ou la musique va entre cadavres et thune
Un looping opportun l'envoya vers le ciel
Et il eut dans ses mains une autre cuillère de miel
Qu'il avala tres vite
Et il se rendit compte de l'illusion
Des phrases de condé et des petits cochons
Qui l'habitent
12/04/2015
Et se redemandait ou donc était la mer
Et les gens en serviette sur la plage céleste
Et les baigneuses nues du mont de Paracelse
Il virevoltutait entre trompettes et sons
Dans les zones ombrées de la déraison
Et dans les univers de milles infortunes
Ou la musique va entre cadavres et thune
Un looping opportun l'envoya vers le ciel
Et il eut dans ses mains une autre cuillère de miel
Qu'il avala tres vite
Et il se rendit compte de l'illusion
Des phrases de condé et des petits cochons
Qui l'habitent
12/04/2015
samedi 11 avril 2015
Les yeux dans la nuit
Oublier les Dieux
Les yeux dans la nuit
Regarder les cheveux
D'une fille
Exister ou disparaître
Cela ne devrait pas nous concerner
Pourtant dans l'être
On trouve être aimé
Et les hommes crèvent d'envie
A ces entités immortelles
Qui ne sont qu'illusions de vie
Les montagnes sont belles
Elles restent invincibles
Jusqu'à n'être plus que collines
Et poussières de possible
Petites ondines
Disparaître c'est se dissoudre
Dans le fleuve de l'univers
Ce n'est pas se moudre
Comme du café dans un verre
C'est une étape transitive
Vers l'incroyable voyage
Efforcé de vivre
Toujours à tout âge
11/04/2015
Les yeux dans la nuit
Regarder les cheveux
D'une fille
Exister ou disparaître
Cela ne devrait pas nous concerner
Pourtant dans l'être
On trouve être aimé
Et les hommes crèvent d'envie
A ces entités immortelles
Qui ne sont qu'illusions de vie
Les montagnes sont belles
Elles restent invincibles
Jusqu'à n'être plus que collines
Et poussières de possible
Petites ondines
Disparaître c'est se dissoudre
Dans le fleuve de l'univers
Ce n'est pas se moudre
Comme du café dans un verre
C'est une étape transitive
Vers l'incroyable voyage
Efforcé de vivre
Toujours à tout âge
11/04/2015
vendredi 10 avril 2015
L'ëtre et les neons
Dans la ville
Nuit infidele
Les neons vils
Battent des ailes
Dans le noir
D'une nuit
St Lazare
A Paris
Dans l'exquis
Absurde vin
De toute une vie
Et de rien
Il erre
Il marche
Il est
Il passe
Dans la rue crasseuse
Pleine de pisse
Pleine d'heureuses
Traces de vice
Et il se reveillera
Lui meme
Comme ca
Sans gene
10/04/2015
Nuit infidele
Les neons vils
Battent des ailes
Dans le noir
D'une nuit
St Lazare
A Paris
Dans l'exquis
Absurde vin
De toute une vie
Et de rien
Il erre
Il marche
Il est
Il passe
Dans la rue crasseuse
Pleine de pisse
Pleine d'heureuses
Traces de vice
Et il se reveillera
Lui meme
Comme ca
Sans gene
10/04/2015
jeudi 9 avril 2015
Seems to be
Seems to be you
Just like the other one
Just like it, fool
You want that woman?
Tell me, where did we lost each other?
Was it on the great sea of stars that hits the rooftop of our land?
Or was it in the abyssal point of view of some french philosopher?
Deep in the sand...
I was considering the option of loving you
But that would be a very bad idea
Because we're both crazy and cool
We would destroy the pieces of thee
Let's pause
And smoke a joint
And contemplate the absurdity of this place and nose
And faint
09/04/2015
Just like the other one
Just like it, fool
You want that woman?
Tell me, where did we lost each other?
Was it on the great sea of stars that hits the rooftop of our land?
Or was it in the abyssal point of view of some french philosopher?
Deep in the sand...
I was considering the option of loving you
But that would be a very bad idea
Because we're both crazy and cool
We would destroy the pieces of thee
Let's pause
And smoke a joint
And contemplate the absurdity of this place and nose
And faint
09/04/2015
mercredi 8 avril 2015
My bed
In my bed, there's you
And your little hints of love
Stroking my hair and looking through
My heart, little dove
My little rabbit
As Hemingway would say
I have to admit
That you rock my way
So please, keep your eyes
And your lips
And your lies
And your tips
Just embrace me
That's all
That's what I need
My goal
08/04/2015
And your little hints of love
Stroking my hair and looking through
My heart, little dove
My little rabbit
As Hemingway would say
I have to admit
That you rock my way
So please, keep your eyes
And your lips
And your lies
And your tips
Just embrace me
That's all
That's what I need
My goal
08/04/2015
mardi 7 avril 2015
Des rêves
Une fois, j'ai rêvé.
J'ai rêvé que ta bouche rencontrait la mienne dans une explosion infinie d'univers et de désirs qui s'enfouissaient derrière le doux voile d'une mort pas trop connue encore pour que l'on en ait peur.
Une fois j'ai cru que j'allais disparaître car tu m'as dit que tu en aimais un autre.
Et disparaître, ça, ça fait flipper.
Bien plus que la mort, qui n'est qu'une reconnexion.
Bien plus que de naître, qui n'est que le début d'une expérience désastreuse de vie.
Disparaître.
Etre seul dans l'univers et la nuit.
Sans toi pour caresser mon dos après l'amour quand je fume une clope imaginaire car j'ai arrêté de fumer.
Sans toi pour faire de petits cris quand nous nous enlaçons.
Sans toi pour me dire que tu m'aimes et moi pour te répondre car j'ai oublié ce que c'était que d'aimer.
Après tout, c'est quoi l'amour si ce n'est l'aveu de notre propre impuissance et peur de la disparition?
C'est quoi les enfants si ce n'est des doubles que l'on veut briser car ils sont imparfaits comme nous alors qu'on les voulait parfaits?
Un jour j'ai rêvé que tu m'aimais.
Mais c'était débile. Tu ne m'aimes pas.
En vrai.
Un peu, peut être.
Mais je suis incapable et trop fragile pour y répondre, alors on pourrait faire semblant et compter les poissons du ciel lunaire pour nous endormir et rêver que l'on est bien.
Et rêver du chien du voisin qui pisse sur notre gueule pour marquer son territoire.
Se réveiller mouillés.
Et prendre une douche tous nus.
Ouais.
Tous nus.
La suite ne vous regarde pas.
Elle ne te regarde pas non plus car je t'ai gardée dans mon coeur et mon esprit, c'est pas pour que t'y jette un oeil.
Adieu.
07/04/2015
J'ai rêvé que ta bouche rencontrait la mienne dans une explosion infinie d'univers et de désirs qui s'enfouissaient derrière le doux voile d'une mort pas trop connue encore pour que l'on en ait peur.
Une fois j'ai cru que j'allais disparaître car tu m'as dit que tu en aimais un autre.
Et disparaître, ça, ça fait flipper.
Bien plus que la mort, qui n'est qu'une reconnexion.
Bien plus que de naître, qui n'est que le début d'une expérience désastreuse de vie.
Disparaître.
Etre seul dans l'univers et la nuit.
Sans toi pour caresser mon dos après l'amour quand je fume une clope imaginaire car j'ai arrêté de fumer.
Sans toi pour faire de petits cris quand nous nous enlaçons.
Sans toi pour me dire que tu m'aimes et moi pour te répondre car j'ai oublié ce que c'était que d'aimer.
Après tout, c'est quoi l'amour si ce n'est l'aveu de notre propre impuissance et peur de la disparition?
C'est quoi les enfants si ce n'est des doubles que l'on veut briser car ils sont imparfaits comme nous alors qu'on les voulait parfaits?
Un jour j'ai rêvé que tu m'aimais.
Mais c'était débile. Tu ne m'aimes pas.
En vrai.
Un peu, peut être.
Mais je suis incapable et trop fragile pour y répondre, alors on pourrait faire semblant et compter les poissons du ciel lunaire pour nous endormir et rêver que l'on est bien.
Et rêver du chien du voisin qui pisse sur notre gueule pour marquer son territoire.
Se réveiller mouillés.
Et prendre une douche tous nus.
Ouais.
Tous nus.
La suite ne vous regarde pas.
Elle ne te regarde pas non plus car je t'ai gardée dans mon coeur et mon esprit, c'est pas pour que t'y jette un oeil.
Adieu.
07/04/2015
lundi 6 avril 2015
Poèmes instantanés
A Laura.
#1
Le vieux se déliait
Fou d'amour et con
Dans une forêt
De bières au picon
#2
D'ou venons nous autres
D'un autre univers?
Qu'ont dit les apôtres
Avant l'autre guerre?
#3
Et toi qui ne dort
Que dans mes ondées
D'alcool et de mort
De rêves infligés
#4
Une dernière fois
Pour la route on se sent
Un peu à l'étroit
Un peu dérangeants
#1
Le vieux se déliait
Fou d'amour et con
Dans une forêt
De bières au picon
#2
D'ou venons nous autres
D'un autre univers?
Qu'ont dit les apôtres
Avant l'autre guerre?
#3
Et toi qui ne dort
Que dans mes ondées
D'alcool et de mort
De rêves infligés
#4
Une dernière fois
Pour la route on se sent
Un peu à l'étroit
Un peu dérangeants
Des routes aux jardins
Dans les étoiles
Des routes et du bitume sale
Des kilomètres de mort et de vitesse
Et d'ivresse
Dans le ciel
Des jardins, des fleurs, des ailes
D'oiseaux chantant l'amour fou
Et être saoul
Ô, mes muses célestes
Qui agitent mes neurones
Dans les brises ne cessent
De faire mon cerveau drône
Imaginaires ou non
Paradis en croisement
Opposés en quiconce
En défonce d'absents
05/04/2015
Des routes et du bitume sale
Des kilomètres de mort et de vitesse
Et d'ivresse
Dans le ciel
Des jardins, des fleurs, des ailes
D'oiseaux chantant l'amour fou
Et être saoul
Ô, mes muses célestes
Qui agitent mes neurones
Dans les brises ne cessent
De faire mon cerveau drône
Imaginaires ou non
Paradis en croisement
Opposés en quiconce
En défonce d'absents
05/04/2015
Je t'ai parlé en rêve
Je t'ai parlé en rêve
Et tu m'as pardonné
Nous avons fait la trève
Et nous sommes embrassés
J'ai mordillé ta nuque
Comme au bon ancien temps
Je connaissais le truc
Pour exciter ton sang
La nuit fut belle et tendre
Comme si nous n'étions
Que des restes de cendres
Dans le grand tourbillon
Au matin tu partis
Retrouver le nouveau
Qui partage ta vie
Je n'ai plus que mes mots
Et les rêves dans l'ombre
Ou nous nous retrouvons
Tous deux dans la pénombre
Parfois, nous nous parlons
04/04/2015
Et tu m'as pardonné
Nous avons fait la trève
Et nous sommes embrassés
J'ai mordillé ta nuque
Comme au bon ancien temps
Je connaissais le truc
Pour exciter ton sang
La nuit fut belle et tendre
Comme si nous n'étions
Que des restes de cendres
Dans le grand tourbillon
Au matin tu partis
Retrouver le nouveau
Qui partage ta vie
Je n'ai plus que mes mots
Et les rêves dans l'ombre
Ou nous nous retrouvons
Tous deux dans la pénombre
Parfois, nous nous parlons
04/04/2015
vendredi 3 avril 2015
Sans hésiter il fuit
Sans hésiter il fuit
Courir pour des chimères? Pourquoi?
Qui a dit que la vie
C'était marcher droit... Marche droit !
Eh toi l'enculé
Qui croit avoir raison
Pourquoi ne pas tenter
De n'être qu'un peu moins rond
Ivre d'alcool et de pisse
Tu files derecho
De l'Espagne a la Suisse
En costard cravate, beau !
Mais laisse donc les autres
Ne rien faire de leur vie
Etre est bien assez, ta faute
C'est de vouloir la crémière aussi
Alors sans hésiter il fuit
Il se barre, il se tire
M'entends tu, l'ami?
Il s'éloigne de ton ire
03/04/2015
Courir pour des chimères? Pourquoi?
Qui a dit que la vie
C'était marcher droit... Marche droit !
Eh toi l'enculé
Qui croit avoir raison
Pourquoi ne pas tenter
De n'être qu'un peu moins rond
Ivre d'alcool et de pisse
Tu files derecho
De l'Espagne a la Suisse
En costard cravate, beau !
Mais laisse donc les autres
Ne rien faire de leur vie
Etre est bien assez, ta faute
C'est de vouloir la crémière aussi
Alors sans hésiter il fuit
Il se barre, il se tire
M'entends tu, l'ami?
Il s'éloigne de ton ire
03/04/2015
jeudi 2 avril 2015
Les larmes dans l'oeil
Les larmes dans l'oeil
Coulent le long de la Seine
Je me suis fait mal
02/04/2015
Coulent le long de la Seine
Je me suis fait mal
02/04/2015
mercredi 1 avril 2015
D'exces et de mort
Viens avec moi, rage et tords les vents violents
D'un manque de courage et de désir d'enfant
D'une folie féconde et créative, sans
Que les douces secondes se voient lentement
L'épée massacre les morceaux de comédie
D'une vie en arceaux et en fins de non-dits
D'un tourbillon de mort et de squelettes fous
D'un géant fait en or et d'un amour tout mou
Casser des cranes et se désengorger de sang
Egorger les diaphanes fées de cent mille ans
Et réduire en poussière les bons sentiments
Les jeux croisant le fer dans l'âme des vivants
Et si dans les exces on trouve une autre flamme
De vie si désirée et d'autres amalgames
Alors on pourrait vivre, alors on pourrait être
Ce qu'une autre dérive empêchait de paraître
01/04/2015
D'un manque de courage et de désir d'enfant
D'une folie féconde et créative, sans
Que les douces secondes se voient lentement
L'épée massacre les morceaux de comédie
D'une vie en arceaux et en fins de non-dits
D'un tourbillon de mort et de squelettes fous
D'un géant fait en or et d'un amour tout mou
Casser des cranes et se désengorger de sang
Egorger les diaphanes fées de cent mille ans
Et réduire en poussière les bons sentiments
Les jeux croisant le fer dans l'âme des vivants
Et si dans les exces on trouve une autre flamme
De vie si désirée et d'autres amalgames
Alors on pourrait vivre, alors on pourrait être
Ce qu'une autre dérive empêchait de paraître
01/04/2015
mardi 31 mars 2015
District Heart
In the district heart
One can see fluffy bubbles of orgasms
And despair and hate
And sweet sweet chiasms
One can see skin and bones and eyes and tears
And hugs and neck and smiles and ears
And try to lick it or bite it
Or squeeze it or push it
Or touch it or mix it
With orange jelly or peanut butter
To make love better
31/03/2015
One can see fluffy bubbles of orgasms
And despair and hate
And sweet sweet chiasms
One can see skin and bones and eyes and tears
And hugs and neck and smiles and ears
And try to lick it or bite it
Or squeeze it or push it
Or touch it or mix it
With orange jelly or peanut butter
To make love better
31/03/2015
lundi 30 mars 2015
Paris
Paris, l'été
Cheminer dans les rues
Le soleil brûlant par degrés
Les ingénus
Passant entre les voiles de lumière
Témoins d'un autre monde
Approcher un univers
Entre l'architecture et les mèches des déesses blondes
Passant leur chemin de leur talons haut
Et de leur air supérieur
Comme si, humain, on ne pouvait que rêver de dénuder leur haut
Et garder le bas comme une oeuvre
D'art sculpté par une main divine
Celle de la nature
Et des verre de vin rouge dans l'après midi
Des jours post-biture
Le goût d'un café noir
Et pour certains, une clope
Relève les espoirs
D'un monde qui s'éclope
Lentement
Comme un chaos cahotant
Brique par brique, se ruine
La condition humaine s'écharpe comme la bruine
Et meurt
Et renaitre dans cent mille ans
Pour ne voir que les pleurs
Des gens d'avant
Des fantômes et autres esprits
Perdus dans Paris
Nostalgique de la cité mère de l'art
Dans la gare St Lazare
30/03/2015
Cheminer dans les rues
Le soleil brûlant par degrés
Les ingénus
Passant entre les voiles de lumière
Témoins d'un autre monde
Approcher un univers
Entre l'architecture et les mèches des déesses blondes
Passant leur chemin de leur talons haut
Et de leur air supérieur
Comme si, humain, on ne pouvait que rêver de dénuder leur haut
Et garder le bas comme une oeuvre
D'art sculpté par une main divine
Celle de la nature
Et des verre de vin rouge dans l'après midi
Des jours post-biture
Le goût d'un café noir
Et pour certains, une clope
Relève les espoirs
D'un monde qui s'éclope
Lentement
Comme un chaos cahotant
Brique par brique, se ruine
La condition humaine s'écharpe comme la bruine
Et meurt
Et renaitre dans cent mille ans
Pour ne voir que les pleurs
Des gens d'avant
Des fantômes et autres esprits
Perdus dans Paris
Nostalgique de la cité mère de l'art
Dans la gare St Lazare
30/03/2015
dimanche 29 mars 2015
En suite de boucles
L'oiseau voletait
En suite de boucles
S'époumonait
Sur sa route
Fort comme un colibri
Et fragile comme un boeuf
Filait au dessus de lui
Après la teuf
Redondait et mourait
D'amour pour une poule
Une belle d'été
Un murmure de foule
L'oiseau voletait
En suite de boucle
S'époumonait
Sur sa route
29/03/2015
En suite de boucles
S'époumonait
Sur sa route
Fort comme un colibri
Et fragile comme un boeuf
Filait au dessus de lui
Après la teuf
Redondait et mourait
D'amour pour une poule
Une belle d'été
Un murmure de foule
L'oiseau voletait
En suite de boucle
S'époumonait
Sur sa route
29/03/2015
samedi 28 mars 2015
Soleil
Soleil
Et vin
Merveilles
De rien
Bâtiments à l'architecture
Croisée de Paris et de Barcelone
Et d'un pays trop loin, césure
En décadence folle de Pamplonne
Café
Sur la table
Sucré
Affable
Et toi, nue sur le divan
Ou sur le sol si tu préfères
Ou sur un lit d'argent
Et de fer
28/03/2015
Et vin
Merveilles
De rien
Bâtiments à l'architecture
Croisée de Paris et de Barcelone
Et d'un pays trop loin, césure
En décadence folle de Pamplonne
Café
Sur la table
Sucré
Affable
Et toi, nue sur le divan
Ou sur le sol si tu préfères
Ou sur un lit d'argent
Et de fer
28/03/2015
vendredi 27 mars 2015
Non vie et plein vide
Non vie et plein vide épousent lentement
Les résidus de fers, de mort et d'ossement
De sentiments perdus, vibrations euphoriques
Retombées dans la rue, éclatées sur des briques
Jamais ne se passeront de meilleurs jours
Ou nous étions un non couple, un non amour
Aujourd'hui que plus rien ne lie les deux amants
Aujourd'hui que les feuilles tombent lentement
Sur la plaie de mon ame et sur la peau perdue
Sur les corps qui s'enflamment d'une autre invertu
Sur la tristesse morne d'un dernier souvenir
Et sur la rose aux courbes piquant le martyr
Je marche dans le ciel, gris dans mon infortune
Et le soleil berce le reste des têtes
Je marche dans la rue noire, poisseuse, brume
Le souvenir passé de mes amours esthètes
27/03/2015
Les résidus de fers, de mort et d'ossement
De sentiments perdus, vibrations euphoriques
Retombées dans la rue, éclatées sur des briques
Jamais ne se passeront de meilleurs jours
Ou nous étions un non couple, un non amour
Aujourd'hui que plus rien ne lie les deux amants
Aujourd'hui que les feuilles tombent lentement
Sur la plaie de mon ame et sur la peau perdue
Sur les corps qui s'enflamment d'une autre invertu
Sur la tristesse morne d'un dernier souvenir
Et sur la rose aux courbes piquant le martyr
Je marche dans le ciel, gris dans mon infortune
Et le soleil berce le reste des têtes
Je marche dans la rue noire, poisseuse, brume
Le souvenir passé de mes amours esthètes
27/03/2015
jeudi 26 mars 2015
Si tu dois t'en aller
Si tu dois t'en aller
Et laisser les débris de mon âme sur le sol
Ecrasés comme les fées
Qui avaient dégueulé sur mon berceau, en plein vol
Si tu dois partir dans l'éphémère incertitude du ne jamais revenir
Et que je me retrouve a contempler l'air
Qui s'étend entre moi et le monde, finir
Par terre
Je resterai là à voir les trains passer
Les courants d'énergie que l'univers disperse
Des couleurs pastel et des regrets
De ce qu'on n'a pas vécu toi et moi
Je resterai a observer la fumée invisible
Et les souvenirs de nos amours
L'union indivisible
Jetée au petit jour
Je ne t'en voudrais pas
Car ce n'est que le tempo
Mal ajusté d'une danse que nous n'avons pu danser toi et moi
Un mauvais tango
Je te regarderai
Vivre avec un autre ce que nous ne vivrons jamais
Parce que je suis parti courir la Terre
Que je voulais sentir la fièvre
Je te regarderai de loin
Dans un bordel d'Asie ou un hameau Andin
Dans les vapeurs d'Opium
Dans les ruelles de Rome
Voyageur éternel
Décalé dans le temps et l'espace
A la recherche du coeur perdu du monde et des ailes
Au sommet du Mont Parnasse
Alors si tu dois t'en aller
Fais-le, écarte toi
Vis ta vie sans moi
Après des siècles, on pourra s'aimer
On pourra se retrouver dans une autre existence
Ou je serai une femme et toi aussi
Se caresser dans la transe
De renouer un cycle infini
Et tout ce que j'ai écris
Sur ta peau et tes yeux
Je le relirai, a demi
Heureux
26/03/2015
Et laisser les débris de mon âme sur le sol
Ecrasés comme les fées
Qui avaient dégueulé sur mon berceau, en plein vol
Si tu dois partir dans l'éphémère incertitude du ne jamais revenir
Et que je me retrouve a contempler l'air
Qui s'étend entre moi et le monde, finir
Par terre
Je resterai là à voir les trains passer
Les courants d'énergie que l'univers disperse
Des couleurs pastel et des regrets
De ce qu'on n'a pas vécu toi et moi
Je resterai a observer la fumée invisible
Et les souvenirs de nos amours
L'union indivisible
Jetée au petit jour
Je ne t'en voudrais pas
Car ce n'est que le tempo
Mal ajusté d'une danse que nous n'avons pu danser toi et moi
Un mauvais tango
Je te regarderai
Vivre avec un autre ce que nous ne vivrons jamais
Parce que je suis parti courir la Terre
Que je voulais sentir la fièvre
Je te regarderai de loin
Dans un bordel d'Asie ou un hameau Andin
Dans les vapeurs d'Opium
Dans les ruelles de Rome
Voyageur éternel
Décalé dans le temps et l'espace
A la recherche du coeur perdu du monde et des ailes
Au sommet du Mont Parnasse
Alors si tu dois t'en aller
Fais-le, écarte toi
Vis ta vie sans moi
Après des siècles, on pourra s'aimer
On pourra se retrouver dans une autre existence
Ou je serai une femme et toi aussi
Se caresser dans la transe
De renouer un cycle infini
Et tout ce que j'ai écris
Sur ta peau et tes yeux
Je le relirai, a demi
Heureux
26/03/2015
mercredi 25 mars 2015
Avec tes cheveux longs
Avec tes cheveux longs
Et tes lunettes en verre
Ton corps un peu oblong
Et ta peau de lumière
Suavement souriant
Montrant tes dents toutes blanches
Et un désir ardent
De flâner un dimanche
Tu rêves
Comme une poupée endormie
En trêve
Contre un monde trop gris
Tu déhanche bulle dans les rues
Et illumine de tes doigts
La sombre journée nue
De la ville, et moi
J'écris ces mots
En y pensant
A cette peau
C'est tentant
25/03/2015
Et tes lunettes en verre
Ton corps un peu oblong
Et ta peau de lumière
Suavement souriant
Montrant tes dents toutes blanches
Et un désir ardent
De flâner un dimanche
Tu rêves
Comme une poupée endormie
En trêve
Contre un monde trop gris
Tu déhanche bulle dans les rues
Et illumine de tes doigts
La sombre journée nue
De la ville, et moi
J'écris ces mots
En y pensant
A cette peau
C'est tentant
25/03/2015
mardi 24 mars 2015
Don't leave me
Do not leave me please
Do not go away
Do not take the bliss
Of an autumn day
Getting higher and higher
Addicted to your skin
Love me, love better
The frontier is thin
Do not leave me there
Take me in your pocket
I want to stroke your hair
I want to pull off your jacket
And make love on the floor
And make love on the ground
Every day before
We stop making sounds
24/03/2015
Do not go away
Do not take the bliss
Of an autumn day
Getting higher and higher
Addicted to your skin
Love me, love better
The frontier is thin
Do not leave me there
Take me in your pocket
I want to stroke your hair
I want to pull off your jacket
And make love on the floor
And make love on the ground
Every day before
We stop making sounds
24/03/2015
lundi 23 mars 2015
Regards
Je te regarde
Dans l'infini vide du désir
L'espace entre nous tarde
A fuir
Dans tes yeux, on lit
L'effleurement d'un sein
Rouge bonbon plein
De vie
Le tissu de tes vêtements
Forme des courbes ésotériques
Les retirer souvent
Dans la sueur, fornique
Et sur tes cheveux
Sentir le parfum
D'un acte trop vieux
Comme un bon vin
Morde la nuque
Et entendre gémir
Extraire le suc
D'une jouissance orchestrée par un autre zéphyr
Et s'affaler
Poisseux sur le lit
Manger un bonbon au cassis
Et rêver
23/03/2015
Dans l'infini vide du désir
L'espace entre nous tarde
A fuir
Dans tes yeux, on lit
L'effleurement d'un sein
Rouge bonbon plein
De vie
Le tissu de tes vêtements
Forme des courbes ésotériques
Les retirer souvent
Dans la sueur, fornique
Et sur tes cheveux
Sentir le parfum
D'un acte trop vieux
Comme un bon vin
Morde la nuque
Et entendre gémir
Extraire le suc
D'une jouissance orchestrée par un autre zéphyr
Et s'affaler
Poisseux sur le lit
Manger un bonbon au cassis
Et rêver
23/03/2015
dimanche 22 mars 2015
Double helice
La nuit
Eclaire les ADN
Des creatures qui
Trainent
Et volent dans le néant
De leur propre existence
Etirent lentement
Leur malchance
Elles tournent sur leur nombril
Et etonnees se rendent
Perdues dans la ville
De Guerande
Elles pleurent leur sort
Celui de vivre, en fait
Celui de trouver mort
A la fin de la fete
22 mars 2015
Eclaire les ADN
Des creatures qui
Trainent
Et volent dans le néant
De leur propre existence
Etirent lentement
Leur malchance
Elles tournent sur leur nombril
Et etonnees se rendent
Perdues dans la ville
De Guerande
Elles pleurent leur sort
Celui de vivre, en fait
Celui de trouver mort
A la fin de la fete
22 mars 2015
samedi 21 mars 2015
Douzaines de délices
Douzaines de délices
Et delicatessen
D'abus et de vices
Et de devis obscenes
D'aubes et de crépuscules
Dirigés dans le vide
D'une vie qui recule
Et de variétés timides
Tantot tribulantes
Et tantot secretes
Tristes amarantes
Et tarées sous couette
21/03/2015
Et delicatessen
D'abus et de vices
Et de devis obscenes
D'aubes et de crépuscules
Dirigés dans le vide
D'une vie qui recule
Et de variétés timides
Tantot tribulantes
Et tantot secretes
Tristes amarantes
Et tarées sous couette
21/03/2015
vendredi 20 mars 2015
Les blondes et les meches
Les blondes et les meches
Cheveux au vent
Et clichés de dépèche
Pas intelligent?
Stupide reflux
D'une idée absurde
J'aime bien ton cul
Meme s'il n'est pas Kurde
Blonde, ô, grace du vent
Aux yeux bleus de saphir
Et au teint halé, souvent
Je pense et reve d'être ton zéphyr
Laisse moi couler
Autour de tes cuisses
Dans l'air chaud d'été
Je suis vent, je glisse
Et peut etre que tu m'aimeras
Peut etre que non
Mais fais moi l'amour, toi
Ne dis pas non.
20/03/2015
Cheveux au vent
Et clichés de dépèche
Pas intelligent?
Stupide reflux
D'une idée absurde
J'aime bien ton cul
Meme s'il n'est pas Kurde
Blonde, ô, grace du vent
Aux yeux bleus de saphir
Et au teint halé, souvent
Je pense et reve d'être ton zéphyr
Laisse moi couler
Autour de tes cuisses
Dans l'air chaud d'été
Je suis vent, je glisse
Et peut etre que tu m'aimeras
Peut etre que non
Mais fais moi l'amour, toi
Ne dis pas non.
20/03/2015
Buenos Aires
Fille de Paris
Et de Barcelone
Nymphe au teint de vie
Et de fanfaronne
Rues vertes de grace
Et chaleur humide
Entrons dans la phase
De vie peu timide
Au visage de miel et d'ocre
La fille de l'Amérique
Enfant d'une époaue
Petite lyrique
19/03/2015
Et de Barcelone
Nymphe au teint de vie
Et de fanfaronne
Rues vertes de grace
Et chaleur humide
Entrons dans la phase
De vie peu timide
Au visage de miel et d'ocre
La fille de l'Amérique
Enfant d'une époaue
Petite lyrique
19/03/2015
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